2. Le droit de propriété « éminent » du roi

Le roi est le « maître de la terre ». Ce principe ne doit pas être interprété à la lettre : il signifie que le roi dispose d’un droit « éminent », ce qui n’exclut pas l’existence d’autres droits, comme tentaient de le faire croire certains colonisateurs intéressés (2.1). Si l’on refuse le pur formalisme, il apparaît que le droit de propriété khmer est un édifice complexe (2.2), assurant bien son rôle d’organisation de l’accès au sol.