a. Les bases de l’estimation

L’hypothèse fondamentale est que la série de l’impôt reflète de façon assez fidèle l’évolution de la production à défaut de pouvoir déterminer un niveau absolu, on pourrait avoir une idée des changements relatifs. Or, l’impôt est directement calculé sur la quantité produite dont il représente théoriquement le 1/20. Si on élimine les effets des variations du montant des taxes, les deux séries sont en principe parallèles. La production imposée est évidemment inférieure à la production réelle. Pour avoir une idée du niveau réel, il faut disposer d’une estimation solide faite sur d’autres bases. En 1930, Y. Henry utilisant les travaux des services de l’agriculture, évalue la production moyenne annuelle de 1926-1930 à 960.000 tonnes de paddy. Ce chiffre est probablement inférieur à la réalité, même s’il ne tient pas compte de ces « aléas graves » qui atteignent la production. Il semble bien que la mise en place de l’observation aérienne des cultures dans les années 1950 se soit traduit par un accroissement des estimations antérieures.