Les moyens d’accès à la connaissance : l'utilisation des sources et l'approche de la réalité

L’utilisation des sources

Comme nous l'avons déjà évoqué dans le chapitre précédent, les sources disponibles ont induit, en partie, l'orientation de nos recherches. Nous nous sommes limités à l'étude de la viticulture, parce que c'était notre volonté affirmée ; mais aussi parce qu'il était impossible dans le cadre de notre recherche, d'arriver à resituer de manière satisfaisante, la part respective de l'agriculture et de la viticulture.

En effet, les sources statistiques qui existent en France et concernent l'espace rural et l'agriculture sont nombreuses et d'origine variée. Nous allons décrire brièvement celles que nous avons utilisées, mais une première constatation s'impose très vite : si ces sources sont nombreuses, rares sont celles qui décrivent les même phénomènes. Tout simplement parce que les Administrations qui les commandent n'ont pas les mêmes objectifs et ne cherchent pas à décrire une réalité identique.

Deux types de sources ont été utilisées : les sources d'intérêt général et les sources spécialisées. Les premières sont essentiellement représentées par les Recensements Généraux de l'Agriculture, les enquêtes communautaires sur la structure des exploitations et les Recensements de Population. D'autres sources comme celles de la Mutualité Sociale Agricole sont aussi d'utilisation généraliste, mais elles appréhendent la réalité à un échelon précis et peuvent être utilisées pour étudier des sujets très particuliers : la double activité dans le vignoble, l'âge des vignerons, etc...

Les sources que nous qualifions de spécialisées sont celles qui s'intéressent uniquement à la viticulture. Elles ont essentiellement trois origines : agricoles, fiscales et professionnelles.