Université Lumière - Lyon II
Thèse pour obtenir le grade de Docteur de l’Université Lyon II
Discipline : Géographie
AUTOUR DES HIMALAYAS
Géopolitique d’une marche
sous la direction de M. le Professeur Michel Foucher

Avant-Propos

Le choix de l’Himalaya, comme figure centrale de ce travail est né d’une convergence d’intérêts pour la montagne, comme espace de vie et de parcours, et les frontières, comme structures spatiales de rupture politique et de marquage identitaire.

Autour des Himalayas, la fin du vingtième siècle paraît être caractérisée par l‘émergence de tendances contraires, d’amélioration des relations de part et d’autre des frontières, entre les Etats qui en ont la charge, sans que ne soient toutefois levées les restrictions d’accès liées à leur caractère litigieux, et d’accroissement des tensions sociales et politiques dans les territoires proches. Compte tenu de ces difficultés, qui rendaient incertain tout travail de terrain à proximité des limites, comme d’ailleurs de l’ampleur de l’espace concerné, il devint nécessaire de privilégier un traitement géo-historique de ces frontières et des territoires frontaliers au détriment d’ une approche de géographie régionale.

Il s’agit donc de rendre compte des conséquences territorialisées des décisions prises par les acteurs politiques, et des pratiques induites dans un espace transnational perçu comme porteur d’une identité forte, de mener une réflexion sur la notion de marche, sur son « invention » par les stratèges britanniques du siècle dernier et sur sa préservation paradoxale dans le cadre d’Etats-nations.

Remerciements

J’aimerais exprimer ma reconnaissance aux personnes et institutions qui ont permis la réalisation de cette recherche. D’abord à Michel Foucher, directeur de l’Observatoire Européen de Géopolitique, pour son appui constant et son soutien indéfectible, ainsi qu’à tous les membres de l’Observatoire qui m’ont encouragé et aidé selon leurs compétences.

Un tel travail n’aurait pas été possible sans le soutien de nombreuses personnes, hommes publics, chercheurs ou simples particuliers qui, des bibliothèques de Londres aux gargotes de Lhasa ou de Dharamsala, m’ont nourri de leurs connaissances et de leurs réflexions, de leurs conseils et parfois même de leur enthousiasme pour un tel travail.

Mais c’est surtout à Claudette, Etienne et Josselin que je suis redevable, pour leur infinie patience et leur tendresse renouvelée.