Dès 1972, année de sortie de la première promotion, Maurice Manificat propose que les mémoires de fin d’études soient effectués en partenariat avec la profession agricole. Le mémoire consiste en une recherche appliquée, associant étudiants, professionnels et enseignants, qui répond à une demande précise253. Il poursuit un double but ‘« faire réaliser au futur ingénieur une étude de haut niveau et une étude utile pour le milieu agricole qui sera son champ d’action professionnelle »’ 254.
‘ « Des mémoires originaux et là, je ne suis pas sûr que cela ait été emprunté à Angers, contrairement à la sociologie. Des mémoires originaux, c’est l’idée d’un vrai partenariat avec les organismes. Dès la première promotion, il y avait les mémoires... L’idée, c’était un partenaire, un sujet donné par le partenaire, une équipe ou un enseignant qui suit, des réunions, une soutenance. »255 ’Par cette action, l’École s’est créée un réseau parmi les organisations professionnelles agricoles, ce qui lui a permis de se forger assez rapidement une certaine notoriété.
‘« Il y a eu un gros appui des organisations agricoles. Les mémoires, les stages étaient relativement faciles à organiser parce que l’on avait une porte ouverte sur un certain nombre d’organisations soient professionnelles, soient économiques, soient techniques ou sociales. »256 ’Tous les mémoires sont financés, de façon à prendre en charge les dépenses engagées par les étudiants et les frais de déplacement des enseignants. Les remboursements sont effectués par une caisse de péréquation, dont la gestion est confiée aux étudiants. Sa finalité est de faciliter la réalisation de mémoires, qui ne peuvent être financés selon le barème établi, mais qui présentent un intérêt pour l’école, pour les étudiants et pour le sujet traité.
« I.S.A.R.A., dernière née des écoles d’agriculture », I.S.A.R.A., 1975.
Entretien n°6, 1995.
Entretien n°7, 1995.