3.1.3 - Le mode de transmission des savoirs en débat

Lors de la création de l’école, les enseignants avaient accordé une forte attention à la manière d’apprendre. Les mises en situation, le travail d’équipe et le tutorat correspondaient à une certaine organisation du savoir et à un principe de découpage assez peu rigide entre les disciplines, éléments caractéristiques d’un curriculum intégré. Ils rendaient possible une approche pluridisciplinaire de la réalité. Au terme de quelques années de fonctionnement, il est apparu que les formes de transmission des savoirs favorisaient l’acquisition de compétences et qualités professionnelles des ingénieurs I.S.A.R.A. : être en mesure d’analyser des situations concrètes, savoir travailler en groupe, rester proche du terrain, etc. A la suite de l’allongement de la durée des études et de l’augmentation des effectifs, ce mode de transmission des savoirs, qui auparavant constituait un terrain d’entente, se trouve lui aussi discuté, notamment lorsqu’on aborde la politique de l’école pour les opérations pédagogiques de longue durée et l’encadrement des mémoires de fin d’études.