Les caractéristiques des enquêtés

Toutes les promotions (de 1 à 24) sont représentées, excepté la promotion n°7. Le nombre de réponses par promotion, varie de 1 (promotion n°1) à 11 (promotion n°22), avec une moyenne de 4,25 et un écart-type de 2,71. (tableau n°1). Le nombre total de réponses est de 102581. Le caractère anonyme du questionnaire ne donne pas la possibilité de savoir si elles proviennent des ingénieurs ayant gardé des contacts étroits avec l’école. Quelques-uns ont précisé qu’ils n’avaient pas été en lien avec elle, depuis longtemps. Le problème se pose de savoir si ceux qui n’ont pas répondu l’auraient fait comme ceux qui ont retourné le questionnaire. La comparaison des caractéristiques de l’échantillon à celles de la population, à partir des trois critères d’identification, permettra d’en apprécier la validité.

Depuis la création de l’école, 65% des ingénieurs I.S.A.R.A ont été diplômés après quatre années d’études. Parmi les 102 réponses, 59 proviennent des ingénieurs des promotions 1 à 18. Les ingénieurs, formés en cinq ans (c’est-à-dire diplômés à partir de l’année universitaire 1990-91), ont été, en proportion, plus nombreux à répondre : 43 réponses pour les promotions 19 à 24. (tableau n°2).

24 femmes et 78 hommes ont exposé leur point de vue. Cette répartition correspond à la proportion moyenne de l’ensemble des ingénieurs I.S.A.R.A. Les ingénieurs femmes ayant répondu sont issues des promotions où elles sont plus nombreuses. (35% pour les promotions 19 à 24, contre 15% pour les promotions 1 à 18) (tableau n°3).

Dans les différents secteurs d’activité, la proportion des ingénieurs est assez proche de la proportion globale, à l’exception de ceux plus directement liés à l’activité agricole sous-représentés, (secteurs 1 et 3) (tableau n°4).

Les femmes, présentes dans tous les domaines d’activité, sont, en proportion, plus nombreuses dans les groupements professionnels (5 sur 10 soit 50%) et moins représentées dans le secteur études et conseils (1 sur 14 soit 7%) et dans les entreprises (6 sur 34 soit 18%) (tableau n°4)

Les exploitants agricoles sont issus des premières promotions (4 sur 5 ont été formés avant 1986) (tableau n°5). Les ingénieurs sans emploi proviennent des promotions plus récentes (22 et 23ème promotions). Toutefois, les effectifs sont insuffisants pour analyser plus finement l’évolution des emplois par secteur d’activité.

L’analyse de la répartition des effectifs, selon les critères retenus, ne montre pas de variations fortes par rapport à la population. Nous considérons que les 102 réponses reflètent la diversité des opinions des ingénieurs I.S.A.R.A. sur la formation en sociologie.

Les souvenirs sur l’enseignement et la mise en situation, les savoirs et savoir-faire, qui ont été évoqués, sont présentés indépendamment des critères d’identification. Puis, nous nous demanderons si les avis varient selon le secteur d’activité, le sexe et les promotions et quelle importance les ingénieurs accordent à la sociologie dans la formation d’un ingénieur en agriculture. Nous conclurons sur les permanences et les variations du curriculum réel au regard de celles du curriculum formel.

Notes
581.

En raison du nombre de réponses (102), les résultats de l’enquête sont indiqués en données brutes.