4. L’influence De La Formation Prh, La Satisfaction Des Utilisateurs : Première Évaluation

Nous avons continué à évaluer l’incidence de la formation PRH sur les sujets à travers son influence sur le déroulement de leur vie.

Une des premières questions prétendait cerner comment celle-ci s’inscrivait dans le cours de leur existence.

Dix sujets ont considéré que PRH trouvait son sens dans une perspective de continuité et dans une certaine logique par rapport à leur évolution personnelle.

Cette démarche de questionnement sur soi même et d’intériorité ne semblait alors pas en décalage avec leur culture d’origine et leurs préoccupations antérieures mais paraissait au contraire relever de processus déjà connus par ailleurs, notamment pour les personnes très marquées par leur environnement chrétien. Pour celles-ci en effet, l’exercice de la « relecture de vie » était familier car ils l’avaient pratiqué dans le cadre de mouvements militants post-concile Vatican II :

« C’est une logique de continuité, cela correspond bien à ce que je sentais en moi comme mouvement comme élan depuis très longtemps, depuis l’âge de 7-8 ans. Cela s’inscrit dans une logique même si ça a marqué non pas une rupture mais une marche. Ça a été une découverte mais pas brutale parce qu’il y avait eu « Mariages-rencontres » (...) Il y avait un premier élan donné là et une première rencontre de ce que c’était d’oser se dire en vérité, oser s’exprimer devant un groupe, entendre des témoignages aussi vrais sur la vie de couple et personnelle (...) PRH c’est la continuité » (M. 14).

Certains sujets pouvaient être familiarisés avec la pratique de l’entretien pastoral vécu lors d’une confession, d’autres encore envisageaient PRH comme une formation humaine complémentaire à leur formation professionnelle dans la mesure où cette dernière se centrait autour de la croissance et du bien être de l’homme (professions médicales ou éducatives) :

« ...Il y a eu des grands moments d’avancée après les sessions mais ce n’est pas une rupture au sens où j’ai entendu certains témoignages.  C’était plus une progression lente, une découverte, quelque chose que j’intégrais beaucoup plus sur la durée, le temps, que vraiment un bouleversement » (M. 19). ’ ‘ « En continuité, je ne peux pas dire que j’ai découvert à PRH des choses qui ont révolutionné ma vie, je pense que c’est plutôt des choses importantes ou des consolidations de choses dont j’avais déjà conscience et sur lesquelles je ne m’appuyais pas vraiment, dont j’avais l’intuition mais dont j’ai appris à plus prendre conscience » (M. 20).

Pour ceux qui parlent de « continuité », il semble que PRH s’intègre harmonieusement dans leur vie, et trouve son sens dans une quête de vérité à l’égard d’eux mêmes et à l’égard d’autrui.

Deux sujets n’ont pu se déterminer et ont considéré que PRH marquait une rupture avec des éléments de leur vie passée, ouvrait des perspectives nouvelles mais s’inscrivait cependant dans la continuité de leur vie et y trouvait une juste place :

« Continuité dans mon histoire (..) car j’ai toujours évolué avec ça (...)Ca a créé les deux par moments, des changements importants, par moments des ruptures, des rejets de PRH » (M. 6). ’ ‘ « A la fois une continuité parce que dans la période de mon adolescence j’étais avec un groupe de jeunes et déjà on se posait beaucoup de questions sur le sens de nos vies (...) par ailleurs c’est quand même une rupture parce que ça passait par une relecture de mon expérience personnelle, ce à quoi je n’étais pas très habituée, j’étais plutôt dans un mouvement altruiste, dans un mouvement d’action pour les autres plus que dans une relecture de mon expérience » (M. 15).

Enfin, huit autres personnes ont affirmé que PRH avait nettement enclenché une rupture, ou une mutation dans leur vie, insistant sur la découverte décisive d’une nouvelle manière de se vivre et d’être en relation, provoquée par cette formation :

« J’étais en pleine séparation avec mon mari et j’avais un énorme besoin de faire un travail un peu tous azimuts. C’était quelque chose qui me motivait , j’étais en mutation et cela a accompagné ma mutation, j’avais besoin d’avoir un outil qui accompagne un peu tous ces changements » (M. 18).

Notons également que les personnes qui ont opéré un changement de travail ou d’orientation dans leur vie ressentent particulièrement cette sensation de rupture, dans la mesure où PRH l’a favorisée et a permis des remises en cause fondamentales ayant des incidences concrètes sur les sujets et leur situation :

«  ç a a marqué un grand tournant dans ma vie dans la mesure où ça a été ce que je pourrais appeler une renaissance pour moi qui m’a amené à une révision importante dans ma vie privée et professionnelle au point que j’en ai même changé de situation » (M. 17). ’ ‘ « C’est clair, ça marque un changement radical » (M. 12). ’ ‘ «  ç a a marqué une rupture mais avec autre chose. Le cadre dans lequel j’ai rencontré PRH est globalement un contexte de renouvellement de ma foi et il est difficile de dissocier cette formation PRH d’un ensemble d’autres formations qui de près ou de loin étaient en lien pour moi dans la prise en charge d’un cheminement personnel et spirituel » (M. 5). ’ ‘ « ... ç a c’est sur que PRH a marqué une rupture, c’est pas la seule rupture (...) PRH est venue à ce moment là, elle a contribué à me rendre intelligent par rapport à ce que je vivais à cette époque là » (M. 10).

Que la présence nouvelle de PRH dans leur vie soit ressentie comme évidente ou qu’au contraire cette formation détermine des changements plus radicaux, il n’en demeure pas moins qu’elle n’aura laissé aucun des sujets indifférents ou inchangés.

Nous souhaitions ensuite évaluer le degré de satisfaction global de nos utilisateurs par rapport à cette formation, avant de nous lancer dans une série de questions plus précises ayant pour objectif de déterminer les facteurs véritables de changement et d’efficacité à l’oeuvre dans PRH.

C’est ainsi qu’une seconde question traitait de l’influence de PRH sur l’histoire individuelle des sujets. Or, la perception des transformations positives que cette pédagogie favorise leur a semblé incontestable. Ils ont en effet tous affirmé que PRH avait exercé une influence non négligeable sur leur histoire personnelle et son déroulement.

Les réponses abordent en revanche des domaines très larges et très diversifiés, même si parmi elles trois catégories sont fortement représentées.

Rappelons que pour chacune des questions les personnes pouvaient donner plusieurs réponses. Nos sujets ont proposé des réflexions souvent très fines et très nuancées qu’il nous a été quelquefois difficile de formaliser sans les tronquer d’une partie de leur sens. Nous avons alors choisi de les décomposer de façon thématique et de subdiviser ainsi les catégories de réponses. C’est pourquoi pour une question aussi large que celle-ci, les réponses sont multiples et variées et les chiffres élevés.

Douze sujets ont évoqué une conscience (ou connaissance) accrue de leurs fonctionnements et de leurs dysfonctionnements qui, doublée d’une meilleure acceptation d’eux mêmes, des autres et du monde, aurait contribué à les aider à vivre plus sereinement et en meilleure adéquation avec leur réalité interne et externe.

La notion de conscience, qui revient de façon récurrente dans le discours des personnes même si elle n’est pas forcément désignée de la sorte, constitue une des forces de la pédagogie.

Celle-ci réaliserait un de ses objectifs principaux, à savoir mise en lumière des richesses et des limites de la personne, afin d’incarner d’avantage les premières et de comprendre l’origine des secondes :

« ...(PRH) m’a fait avoir une connaissance plus grande de mes capacités, une perception plus grande de ce que je suis et surtout dans mes relations, je me suis senti devenir plus juste, plus humain (...), des changements de comportements » (M. 6). ’ ‘ « L’influence c’est dans une meilleure découverte de mes fonctionnements, une vision de la personne, des clefs de lecture pour mon cheminement personnel. Mais pas de transformations radicale, de bouleversement, plus un cheminement personnel » (M. 4). ’ ‘ « A l’époque j’avais des problèmes par rapport à mon image corporelle, ça m’a permis de commencer à m’accepter sur le plan de mon image» (M.16). ’ ‘ « Je crois que ça a équilibré l’image que j’avais de moi et ça a mis en relief les aspects positifs et constructifs de ma personnalité. Ça a mis à leur plus juste place les aspects difficiles qui étaient des problèmes pour moi (...) » (M. 11). ’ ‘ « Je pense que PRH m’a aidé à devenir responsable et plus conscient de moi-même, grâce à cela j’ai pu commencer à poser des actes plus en référence à moi, à ma vie, à moins subir ma vie» (M. 10).

La notion d’image de soi revient très fréquemment dans les propos des sujets et nous pouvons affirmer qu’un des souhaits prioritaires de la pédagogie PRH paraît se réaliser : « équilibrer » l’image des sujets en leur proposant un double travail de prise de conscience des richesses de leur personnalité et d’ajustement de leurs limites, non pour les maintenir dans une illusion sur eux-mêmes mais pour les aider à sortir de perceptions internes dévalorisantes, en orientant leur regard vers des traits positifs de leur personnalité.

Cette approche de l’identité personnelle par l’image de soi constitue un des premiers exercices effectué lors de la session « Qui suis-je ? », stage d’initiation à la formation PRH. Cette dernière est en effet diffusée beaucoup largement que les autres modules : environ soixante-quinze sessions «Qui suis-je ? » sont données chaque année en France.

L’objectif de cet exercice est d’aider les utilisateurs à ajuster leur image avec la réalité. Elle consistera aussi bien à permettre à des personnes ayant une image survalorisée207 de consentir à une vérité plus juste, qu’à des personnes souffrant d’une image négative208 de reconnaître des aspects positifs d’elles mêmes.

De fait, il semble que ce travail de base, poursuivi et enrichi dans certains GRINT ou en relations d’aide, se présente comme un des points forts de la pédagogie. En effet, l’ajustement de leur image est perçue par les sujets comme une des conséquences positives et essentielles de la formation dans leur vie.

Une autre conséquence de cette lucidité sur soi-même concerne des changements opérés dans la manière de faire des choix, de ‘« poser des actes en référence à soi »’, comme le dit une des personnes interrogées. Il semblerait que cette nouvelle confiance personnelle, elle même due à la prise de conscience de potentialités ignorées jusqu’alors favorise un positionnement plus libre dans la relation à autrui, et dans la manière de conduire sa vie.

Pour certains d’ailleurs (neuf sujets) comme nous l’avions précédemment évoqué, PRH a fortement contribué à accélérer ou à provoquer des mutations décisives dans leur vie professionnelle, mais aussi dans d’autres domaines tels que la vie affective ou spirituelle :

« PRH m’a permis de retrouver ma liberté profonde en m’aidant à découvrir qui je suis, ou qui j’étais, et ensuite à rechercher l’agir professionnel qui correspondait à mon identité profonde. C’est à cet égard que je peux dire qu’à 40 ans j’ai commencé la plus belle partie de ma vie, (...) parce que je suis devenue moi-même » (M. 17). ’ ‘ « Professionnellement (...) cela m’a permis de mettre les choses à leur place, de ne pas me laisser perturber par mon environnement ou par un côté affectif et sentimental, (...) Ça m’a permis de faire des choix professionnels. Je peux dire aujourd’hui que j’assume et exerce des fonctions de cadre et de direction que je vis bien, alors qu’il y a beaucoup de problèmes de relations aux autres » (M. 7). ’ ‘ «   Je pense qu’au moment de la création de (...) (banque pour les pauvres), c’était très clair (PRH a eu une influence).(...) Il y a toute une démarche d’écoute, de discernement dont je me suis servi » (M. 20).

Ainsi PRH accompagne les mutations des personnes de diverses manières. D’une part la découverte progressive de l’identité profonde à laquelle mène cette formation permet de cerner d’avantage le champ de leurs aspirations profondes et d’entreprendre une recherche professionnelle en corrélation avec celles-ci ; d’autre part l’outil d’aide au discernement mis au point part PRH semble avoir été d’un précieux secours pour les personnes qui devaient opérer des choix difficiles mais fondamentaux pour leur vie. Enfin, PRH contribue également à éduquer les comportements relationnels des personnes et à éradiquer des fonctionnements psychologiques néfastes, dégageant de cette façon le champ de leur liberté et de leur autonomie.

Huit personnes ont mis en avant la confiance en soi acquise peu à peu grâce à la formation PRH, et l’harmonie générale qui a découlé de cette nouvelle solidité psychologique. Cette confiance leur a permis notamment de prendre leurs marques par rapport aux manières d’être et de penser transmis par des modèles éducatifs souvent inconscients, enracinés profondément dans chaque structure familiale :

« Globalement ça m’a donné confiance en plein de choses, ça m’a aidé à me démarquer d’une éducation qui était « on ne se regarde pas le nombril, on ne parle pas de soi », (...)mon éducation reposait sur le faire, sur l’agir, sur l’extérieur et là c’était (...) la première autorisation donnée à « qu’est-ce qu’il y a à l’intérieur ? », la première autorisation à écouter les signes du corps et tout ça. En fait ça a été une rééducation » (M. 19) ’ ‘ « Je pense qu’elle (la pédagogie PRH) a contribué à une meilleure harmonie de ma vie globale, à croire à certaines richesses en moi un peu enfouies, je pense qu’elle a beaucoup contribué à me réconcilier avec moi, avec mon entourage » (M.10). ’ ‘ « Ce que j ‘aime dans PRH et qui m’a beaucoup aidé c’est le regard positif sur l’homme, la confiance en l’homme, en ses potentialités (...) quelle que soit son histoire personnelle...c’est cette confiance en l’homme et ce regard que j’ai senti sur moi aussi qui m’a beaucoup aidé » (M. 3).

Parmi les éléments de la méthode qui favorisent cette prise de confiance en soi, le postulat concernant la dimension positive inhérente à l’être humain, hérité de ROGERS, influe particulièrement. Nous pourrions penser de prime abord que cette conception théorique agirait selon un processus d’auto-suggestion du type « méthode Coué », mais si comme le dit le sujet M. 19, PRH permet de « regarder ce qu’il y a à l’intérieur », c’est que ce véritable travail d’introspection aide les personnes à découvrir leur identité profonde (l’être), réalité psychologique considérée à PRH comme fondamentalement saine et tournée vers autrui. La prise de conscience de celle-ci et la découverte progressive des richesses qui la constituent donnent peu à peu accès à des aspects de soi pressentis ou inconnus jusqu’alors. La personne les intègre progressivement comme des caractères essentiels de sa personnalité et gagne en confiance en elle :

« A travers PRH j’ai découvert qu’en moi il y avait quelque chose, un lieu de paix et de sérénité. Ce que PRH appelle l’être. (...)C’est un point stable en moi. C’est à dire que quelque soient les aléas de la vie, des périodes qui sont plus ou moins ancrées dans ce lieu là, je sais qu’il y a quelque chose et cela m’influence je pense » (M. 20).

Un autre sujet parle de PRH comme d’un moyen lui permettant «d’aller au bout » de lui même : ‘« Il me donne de savoir que l’essentiel est en moi, au profond de moi et qu’il n’est pas dans la surface des choses (...) ça me permet de me réaxer »’ (M. 13)

D’autres encore insistent sur les bienfaits de cette foi en eux qui leur a donné la possibilité d’orienter leur vie différemment, d’avantage en accord avec des aspirations importantes et des facettes essentielles de leur personnalité :

« PRH, très bien. Je ne dirais pas l’outil en lui même, c’est un tout. Ce qui s’est passé ? J’ai cru en moi et j’ai été bien aidé par les personnes que je rencontrais » (M.8). ’ ‘ « Ça a été une étape; je cherchais vraiment. Il y a eu un changement dans ma vie après, j’ai commencé à avoir des projets (...) Il y allait une capacité à aller au bout. Avant je prenais beaucoup de chemins de traverse, ça me faisait perdre beaucoup d’efficacité (...)Les projets étaient là mais pour y aboutir c’était autrement plus compliqué. (...) Grande influence sur mon histoire personnelle » (M. 9).

Enfin quatre sujets ont affirmé que PRH avait joué un rôle non négligeable dans l’apaisement de leurs souffrances psychologiques, entraînant par là même une manière plus juste d’être en relation, aussi bien aux autres qu’à eux mêmes :

« Influence .? Enormément, déjà par cette démarche de commencer à me comprendre, réaliser que les problèmes n’étaient pas extérieurs à moi mais qu’ils étaient en moi. Ça a été déterminant dans ma manière d’être avec les autres, j’ai eu une qualité de relation avec les autres qui n’avait rien à voir après, déterminante dans ma manière d’être et dans ma relation aux autres » (M. 15). ’ ‘ « Je crois que je dois à l’outil PRH et surtout à un homme dans PRH qui travaille assez différemment des autres, avec qui j’ai fait un véritable travail thérapeutique,(...). Le grand cadeau ça a été la relation avec ma mère, à 30 ans j’ai pu me réconcilier avec elle et rentrer dans une relation normale (...) enfin une chance de dialogue, de rencontre » (M. 10).

Nous verrons dans le prochain chapitre que parmi les vingt sujets neuf reconnaissent à la formation PRH un effet thérapeutique évident, et sept un effet partiel. Ces chiffres élevés peuvent surprendre si l’on considère que quatre sujets seulement ont mentionné les conséquences thérapeutiques de PRH dans les réponses à cette question. Il semblerait que l’influence de PRH sur l’histoire personnelle des sujets et sur son déroulement, pour reprendre la formulation de notre interrogation, se situe d’avantage dans une perspective d’évolution vers une maturité psychologique et vers la découverte progressive du sens de sa vie que dans une perspective thérapeutique. Le retour sur un passé douloureux et la « catharsis » psychologique qu’il implique ne serait alors qu’une étape nécessaire sur le chemin de libération des potentialités et de croissance que propose PRH.

Enfin, les derniers thèmes cités par nos sujets sont pour trois d’entre eux l’importance du démarrage d’un processus de formation continue amorcée par PRH, pour deux autres la découverte d’une dimension spirituelle et pour le dernier, les bienfaits de la parole sur lui même acquise par la formation.

Pour la majorité des sujets en effet PRH a été une porte d’entrée rassurante et accessible dans le monde de la formation humaine et de la psychologie ; ce résultat est à mettre en parallèle avec les chiffres précédents montrant que la plupart d’entre eux s’est ensuite dirigée vers d’autres types de formation ou de thérapie.

Si au terme de cette première observation sur l’influence générale de PRH nous pouvons esquisser quelques réponses partielles quant aux conséquences de la formation et à ses facteurs de réussite, il nous importe de déterminer les éléments précis qui fondent cette méthode éducative et éclairent ainsi ses effets positifs ou son absence d’efficacité sur les utilisateurs.

Notes
207.

V. définition dans Glossaire en annexe 1.

208.

V. définition dans Glossaire en annexe 1.