Mais ce qui demeure constant à Heidelberg, par-delà les divergences de conception et d'appréhension de la nature enfantine, c'est la volonté d'utiliser les apports d'une psychologie en plein essor.
La psychologie est seule capable de comprendre la nature de l'enfant, parce qu'elle en a les moyens scientifiques. L'éducation ne s'oppose pas à la nature de l'enfant quand elle sait utiliser les bons procédés, ceux que la psychologie enseigne aux éducateurs. Comme le dit Gertrud Hartmann130 : ‘« Il n'y a aucune contradiction entre l'éducation et la nature même de l'enfant. L'antagonisme ne surgit que lorsque nos procédés heurtent sa nature »’ 131. Et que dit la psychologie ? Que l'enfant est naturellement actif, naturellement sociable, naturellement créateur...
Editrice de la revue américaine d'Education nouvelle, The progressive Education.
« Matériel et méthodes en éducation nouvelle », P.E.N., n°17, octobre 1925, p. 4.