Une aptitude naturelle à distinguer le bien du mal...

Pour Washburne, ‘« Nous avons tous des idéals en commun, au sujet desquels ne peut naître aucune discussion (...). De même les maux dont nous souffrons sont universellement reconnus et ne font par conséquent l'objet d'aucune controverse »’ 371. Il existe un accord de fond chez l'homme qui lui permet de distinguer spontanément et universellement ce qu'est le bien (ce qui doit être) et ce qu'est le mal (ce qui ne doit pas être). Mais il lui est bien plus difficile de trouver un accord sur les moyens de produire le bien et de faire disparaître le mal. Le risque pour l'éducation est dans la propagande doctrinale. Au contraire, l'éducateur avant tout préoccupé du développement de l'enfant évitera cet écueil. La solution est aussi d'organiser l'école en « communautés démocratiques », d'étudier et de faire étudier les problèmes dans des « discussions scientifiquement menées »372.

Notes
371.

« Science et libre personnalité », P.E.N., p. 303.

372.

Ibid.