3-4 « Le bal des jeunes »

On va voir que, comme souvent en pareil cas, le premier des deux clichés analysés maintenant est largement erroné, même s’il conserve partiellement et surtout régionalement (le sud du pays) quelques éléments de pertinence.

Le bal, c'est connu, est fréquenté par la jeunesse. Il n'en a pas toujours été ainsi: Emmanuel Le Roy-Ladurie 248 signale bien sûr que son organisation était une de leurs prérogatives dans les villages de la vieille civilisation rurale et bon nombre de chansons traditionnelles s'en font l'écho. Mais longtemps ces jeunes y sont très surveillés 249 et gare à celui qui, comme le jeune Restif, s’aventure au delà de ce qui est permis 250 . D’ailleurs, tous les auteurs insistent sur l’idée que le bal, trop difficile à contrôler pour les familles 251 , n’est pas spécifiquement destiné au mariage, d’autres lieux, d’autres modes d’appariement sont réservés à cet usage.

Paul Gerbod 252 montre aussi que le bal du XIXe siècle est plutôt un bal d'adultes, tout au plus de jeunes adultes dans les banlieues nouvelles. Et ce n’est seulement “qu’au XXe siècle, [que] l'espace du bal s'est ouvert aux jeunes et aux personnes âgées”. De fait, dès avant la révolution mais cette caractéristique s’est renforcée avec elle 253 , le bal est d’abord un événement politique 254 et à ce titre réservé aux groupes d’hommes en âge d’y participer.

Aujourd’hui, les plus jeunes font partie des pratiquants assidus (graphique 5 à 7) malgré une évolution très récente. Cette constatation amène Olivier Donnat 255 à mettre en valeur deux points relatifs aux 15-24 ans pour définir un groupe de sorties qui leur seraient spécifiques:

- “Si les jeunes dominent la majorité des sorties et visites, l'ampleur de cette domination est très variable. Dans quatre cas, le passage aux tranches d'âge supérieures s'accompagne d'une chute brutale des taux de pratique: il s'agit du cinéma, du concert rock et des deux sorties pour danser (le bal public et la discothèque). Ces quatre sorties constituent incontestablement le “noyau dur” de ce qu'il est convenu d'appeler les “sorties jeunes” (...)
- “Si les 20-24 ans devancent les 15-19 ans dans dix-huit sorties sur vingt-quatre, ces derniers arrivent en tête dans les six cas suivants: le cinéma, le bal public, le match sportif, le musée, le parc d'attraction et la fête foraine.”

Tous les indices placent les jeunes parmi les plus intéressés par la danse en général et le bal en particulier. Mais une évolution rapide est en cours: ainsi l’enquête de 1981 du ministère de la Culture précisait que les 15-19 ans allaient au bal public en moyenne 8,8 fois par an. Chez les 20-24 ans cette fréquence montait même à 10,5 bals par an avant de chuter à 3,7 256 pour les 25-39 ans. On retrouvait aussi cette forte fréquence chez les célibataires (9,5 sorties au bal par an, en moyenne).

Ces chiffres sont en baisse assez sensible et régulière depuis 1981. Selon l'enquête de 1988, les 15-19 ans y sont allés dans 45% des cas et cette proportion reste forte jusqu'à 39 ans (le tiers sont pratiquants). Plus de la moitié des 15-24 ans étaient pratiquants (près de 60% pour les 15-19 ans). L’enquête de 1994 257 montre la poursuite du processus puisque seuls 34% des 15-19 ans sont allés au bal dans l’année précédente. En même temps, l’intensité de cette pratique a chuté dans de plus fortes proportions. Les jeunes dansent moins ? La discothèque garde son attrait et connait même semble-t-il un succès croissant avec une pratique deux fois supérieure.

Aujourd’hui 258 , le mouvement semble se stabiliser avec 35% des 15-19 ans et 38% des 20-24 ans: un niveau à peine supérieur à celui de leurs aînés qui eux progressent. S’y ajoute la rave party, comptabilisée séparément: 2% des français y vont, mais plus de 9% des 20-24 ans. Et encore, ce chiffre est probablement largement dépassé du fait de la libéralisation et de la multiplication des manifestations depuis un an. Aussi, il est préférable de ne pas trop exagérer l’ampleur de la baisse: le bal, sous toutes ces formes attire encore les jeunes.

Le bal progresse donc chez les plus âgés: après 45 ans (+ 6,2% entre 81 et 88) et surtout 55 ans (+ 7,8% entre 81 et 88; + 60% depuis) on le fréquente de plus en plus. Cet accroissement concerne d'abord les jeunes retraités puisque les 60-65 ans représentent l'essentiel des pratiquants du troisième âge 259 . N’exagérons pas non plus l’opposition: les 15-24 ans sortent encore deux fois plus souvent dans les bals publics que leurs grands-parents...

Plus globalement, on s'aperçoit qu'on va ainsi vers un nivellement progressif des pratiques puisque, de 15 à 65 ans, la fréquentation du bal est très homogène et supérieure à la moyenne nationale (comprise entre 33 et 38% des populations de cet âge). On peut donc parler d’un changement qui dépasse l’effet de mode: le bal redevient une sortie d’adultes. Il n’aura été une sortie spécifique aux jeunes que de la Libération aux années 80.

Ces remarques sont complétées par celles de Olivier Donnat 260 sur les dépenses engagées. On a ainsi la demi-surprise de constater que ce sont encore les français âgés de 45 à 54 ans, catégorie la plus aisée de la population, qui dépensent le plus pour danser, devant les 15-24 ans.

Les enquêtes, réalisée en Suisse 261 et en Belgique francophone 262 , permettent de compléter et d'affiner ces résultats. Certes en Suisse le bal est cerné moins précisément; on parle de "fréquenter les fêtes villageoises (vogues, kermesses, bals, etc.)". Mais c'est aussi parce que ces activités sont très souvent liées comme le montre l'enquête sur le terrain 263 .

On constate que dans l'ensemble les comportements sont les mêmes qu’en France, bien que généralement un peu plus faibles en Suisse. Les jeunes (moins de 30 ans) fréquentent beaucoup ces manifestations, particulièrement les moins de 20 ans. Ensuite, la fréquentation chute fortement entre 30 et 35 ans, comme Olivier Donnat le signalait aussi en France, pour ensuite remonter mais à un niveau plus faible que chez les jeunes. Cette fréquentation décroît ensuite régulièrement à l'exception d'un sursaut chez les 65-69 ans, qui correspond aux premières années de retraite.

En Belgique, plus encore qu’en France et en Suisse, le bal est un loisir jeune et populaire 264 , proche des fêtes villageoises. Par contre sa pratique décroît beaucoup plus régulièrement tout au long de la vie, surtout après 45 ans.

Graphique 8. Répartition du public par classes d'âge
Graphique 8. Répartition du public par classes d'âge

Structure du public pour 100 participants ; Source Ministère de la culture, 81.

Un regard plus précis (graphique 8) est intéressant, à condition de se rappeler que depuis la récolte des données (1981), qu’on considère la situation démographique comme les comportements au bal, la position des jeunes s'est effritée tandis que celle des plus âgés se renforçait légèrement.

Il demeure qu’en 1981, les bals publics sont surtout fréquentés par les jeunes et même les très jeunes: les moins de 25 ans représentent près de 40% du public, c’est considérable. Mais c’est seulement 40%: les adultes sont majoritaires. Le bal public compte moins qu’auparavant pour les jeunes mais il reste important jusqu’à 40 ans.

Mais les résultats de l'enquête sont probablement biaisés par ce que Donnat appelle “les stratégies, conscientes ou non, d'auto-valorisation développées par les enquêtés eux-même.” Dans les années 70-80, les plus jeunes, pour qui le bal a une fonction initiatique indéniable, ont tendance à surestimer leur pratique 265 , ou du moins ne la minimiseront pas. Au contraire, chez les plus âgés (surtout les 25-40 ans, particulièrement dans les villes) on n’insiste pas, on minore même cette activité sans grand prestige. La même remarque est faite par les auteurs de l'enquête suisse.

Or, il est probable que ces valorisations se sont inversées: les adultes ont aujourd’hui fait du bal une activité valorisée pour la convivialité qu’elle permet. Chez les jeunes, c’est plus compliqué: “en définitive, les bals publics ne rencontrent pas un engouement très prononcé chez les jeunes de 12 à 25 ans qui ne sont que 8% à ranger cette activité parmi leurs trois préférées.[...] Ils sont même 27% à dire ne pas aimer du tout cette activité, surtout les parisiens (44%) et les jeunes qui résident dans le centre-ville des grandes agglomérations de province (44%). Cette tendance est accentuée par le fait que ce sont surtout les jeunes de milieu cadre qui dédaignent le plus ce genre de sortie (39% contre 22% pour les jeunes de milieu ouvrier).” 266

La pratique revendiquée nuance le propos: la même enquête montre que parmi les jeunes de moins de 25 ans, les facteurs sociaux n’induisent pas de grandes différences de pratiques, bien moindres d’ailleurs que chez les adultes puisque l’ensemble des groupes sociaux sont concentrés sur dix pour cent de variation. Par contre le lieu de résidence semble jouer un rôle majeur: seuls 13% des jeunes de l’agglomération parisienne y sont allés dans l’année quand c’est le cas de 44% des jeunes habitants une commune rurale 267 .

En même temps, l'étude réalisée récemment par Frédérique Patureau 268 semble aussi montrer des nuances importantes selon la taille de la commune de résidence et surtout le milieu socio-culturel. Cela infirme assez logiquement une étude réalisée en Allemagne 269 qui concluait à l'inverse que les comportements des jeunes étaient les mêmes, quelques soient les régions et les milieux de vie.

Il n'empêche que, logiquement, partout le vieillissement de la population s'accompagne d'un vieillissement du public. L’observation montre en effet que les bals des jeunes, annoncés sous cette appellation sur les affiches publicitaires, sont cantonnés dans les campagnes, particulièrement celles des régions les plus dépeuplées et les plus vieillies. Cela expliquerait-il que dans de nombreuses régions, particulièrement le midi où les gens âgés sont surreprésentés dans la population, on éprouve le besoin de préciser sur les affiches s'il s'agit d'un bal des jeunes: pourquoi le ferait-on s'il n'y avait risque de confusion ? Pour les différencier des bals musette ? A moins qu'il ne s'agisse d'une volonté délibérée d'exclusion, ces bals du midi accueillant généralement une population plus variée... une question à creuser, au-delà du champ du bal, celle des représentations régionales des différentes catégories d'âge. Mais cela ressort peut-être d’une fonction différente des bals selon les régions.

Il est en effet surprenant que ce soit des régions où justement ces jeunes sont plutôt moins nombreux que dans le reste du pays. C’est ainsi le cas observé à Saint-André (Haute-Garonne): la fête est organisée par un comité des fêtes qui ne comprend que des jeunes et revendique une dizaine de bals par an. Un seul a lieu en été; ils sont donc vraiment destinés à la population résidente.

Il semble qu’on ait ici la volonté de l’ensemble de la population de favoriser une animation susceptible de fixer une population jeune, qu’on sait attirée par la ville, et dont le maintien au pays apparaît crucial pour l’avenir du village. On laisse donc une très grande autonomie à ces jeunes avec des moyens parfois considérables pour la communauté: mise à disposition d’une salle des fêtes 270 , garantie financière au moins partielle 271 , mise à disposition des services et du matériel municipal 272 . Cette situation concerne aussi des régions déjà assez urbanisées, mais toujours dans le sud, ainsi à proximité d’Alès (Gard), Saint-Rémy-de-Provence ou Noves (Bouches-du-Rhône).

Archaïsme ? Ce n’est pas si sûr: les bals des jeunes sont modernisés avec une utilisation accrue de la disco-mobiles voire, pour les plus importants, la venue d’orchestres qui évoluent vers une forme proche du concert de rock (ainsi le groupe California) ou la transformation en rave partie comme dans le cas d’Ambérieux-en-Bugey (Ain).

Par ailleurs, à l’exception de certains bals de classe 273 , cela concerne presqu’exclusivement des bals publics, rarement payants ou alors bon marché. Car les jeunes sont surtout fidèles à ce type de bal. Ils pratiquent peu les repas dansants. Le développement de ces derniers est d’ailleurs révélateur du vieillissement du public.

On peut donc estimer que si en 1981 la présence des plus âgés restait nettement inférieure à sa part dans la population, aujourd’hui ce retard est rattrapé mais pas forcément dans les mêmes bals: la spécialisation des bals selon l’âge s’est sûrement nettement renforcée. Mais l’étude se propose de montrer que c’est aussi valable pour d’autres critères. Il demeure que le public des bals est plus âgé qu'on l'imagine généralement. Dans la pratique, trois remarques sont nécessaires:

D'autre part, les bals publics, s'ils attirent plus de jeunes, rassemblent en général une population plus variée que les repas dansants.

Le mode de fréquentation est aussi différent: le bal public reste très convivial puisqu'on y va seul dans seulement 2% des cas, mais généralement avec des amis (65%) et/ou des parents (55%) 274 . Au bal public, on privilégie le groupe, particulièrement chez les jeunes, même si une plus grande variété de situations est visible. C'est d'ailleurs une conséquence de la remarque précédente sur la structuration par âge. A l’inverse, l'observation montre qu'on va au repas dansant en couple, rarement en célibataires, même si c'est pour y retrouver des amis, il s’agira alors de couples amis. Seules exceptions: les repas dansants du troisième âge qui évoquent plutôt les bals publics et les grands bals urbains et où les deux situations se retrouvent.

Ce vieillissement amène à s’interroger sur des phénomènes liés. Va-t-on moins au bal pour trouver l'âme soeur ? C'est probable et même certain, au point de justifier plus loin un développement spécifique, mais n'en exagérons pas l'importance. Cette attractivité décroît indiscutablement dans le cours de la vie: la citation précédente de Donnat sur le seuil des 25 ans, comme la remarque qu’un couple sans enfant dépense chaque année cinq fois moins qu'un célibataire du même âge, le prouvent. Cependant, malgré l’accroissement du nombre de célibataires dans la population, leur proportion recule au bal dans des proportions plus fortes. A l'inverse, la proportion de gens mariés y augmente (c'est l'effet du repas dansant).

Serait-ce une évolution majeure du bal où l'on allait depuis deux ou trois générations rencontrer sa promise ? Cette fonction, éphémère puisqu’on l’a vue limitée à notre siècle, devient secondaire en tous cas; d'autres lieux de sociabilité se dégagent qui jouent ce rôle: écoles et universités, discothèques... Rappelons que le "quart d'heure" de slows (plusieurs dans la soirée) reste incontournable, quelque soit le type de bals: pour rêver autant que pour s'aimer, c'est toujours un des temps forts qui rythment la soirée, plus indispensable encore que la "série" de pasos et de valses destinées aux anciens et qui elle aussi se maintient bien.

Malgré un lent mouvement de nivellement des pratiques, les comportements selon le sexe sont différents quand on est célibataire: les hommes dépensent beaucoup, surtout les plus jeunes: plus forte consommation au bar ? Reste de traditions chevaleresques qui interdisent à un homme d'honneur de laisser sa compagne payer ? Les deux. Il resterait à savoir si les sorties "entre filles" sont plus importantes qu'auparavant. Ce n'est pas certain. Ces chiffres sont des moyennes, lissées et donc très atténuées: il suffit de rester une heure à proximité du bar de n'importe quel bal un peu important pour être convaincu par la remarque d'un organisateur 275 qui estimait qu'un “gars qui travaillait" [donc susceptible de disposer d'un revenu] et allait au bal ou en discothèque toutes les semaines “y laissait 500 balles par week-end en comptant l'apéro”.

A l’autre bout de la vie de notre public, le développement rapide depuis quelques années des associations du troisième âge a fait multiplier les bals et repas dansants où ils sont plus nombreux. L'appellation "bal du troisième âge" est d'ailleurs assez rarement utilisée, au contraire du "bal des jeunes", plus valorisant: nos panthères grises françaises sont moins revendicatives de leur spécificité que leurs voisines d'outre-Rhin. Du fait de la particularité démographique de cette tranche d’âge, ce sont aussi les seuls bals 276 où les femmes sont fréquemment plus nombreuses que les hommes; mais les écarts sont minimes et s’atténuent. De même, si les enquêtes soulignent la présence croissante des veufs et divorcés, c'est d'abord parce que la proportion des premiers, moins concernés car souvent plus âgés, diminue au profit des seconds, bien plus assidus.

La SACEM signale par ailleurs que l'essor de ces repas dansants fait plus que compenser le recul des bals sous tentes. Un remplacement statistique qui cependant cache probablement un glissement géographique, ces repas dansants étant particulièrement localisés dans le quart nord-est et le centre du pays. On peut aussi en déduire qu'il est probable que la structure par âge des publics n'est pas la même selon les régions: plus jeune au sud, plus âgée au nord. Il existe bien, selon les régions, une différence dans la fonction du bal.

Il est probable aussi que les déplacements pour aller au bal sont plus importants dans le cas des jeunes; les adultes se contentant plutôt des bals de la ville ou du village de résidence. Mais attention: dans ce domaine comme d’autres, la mobilité de l’ensemble de la population s’accroît: les bals musette étudiés à proximité de celui de Saint-André (Lodes et Lilhac) 277 ne montrent pas une grande différence dans l’aire de recrutement du public.

La spécialisation des bals en fonction de l'âge reste encore partielle: les bals des jeunes et bals musette, à public désigné, ne représentent qu’une minorité des bals publics; la plupart restent largement ouvert à un public très varié. Même s’ils sont plus restrictifs, les repas dansants ont souvent les même caractéristiques.

Surtout, la spécificité des bals des jeunes, comme celui de ces bals musette en plein essor, montre bien que le bal a dans les deux cas pour fonction d’intégrer des groupes bien définis à la communauté. Le bal n’est plus alors un simple loisir récréatif. Son enjeu est beaucoup plus important; il s’affirme alors clairement -mais il l’était déjà- identitaire.

Or, s’il est une image identitaire très forte du bal c’est bien celle d’un loisir spécifique aux classes laborieuses. On vient de voir que le cliché d’un public jeune résiste mal à l’analyse. Il est déjà certain que celui d’un bal populaire ne convient guère pour le public le plus jeune. Est-ce le cas pour l’ensemble du public ?

Notes
248.

LE ROY LADURIE, Emmanuel. Du social au mental: une analyse ethnographique. In Histoire de la France rurale. Tome 2: L’Age classique des paysans de 1340 à 1789. Paris: Seuil, coll. Point Histoire, 1992. Troisième partie, p. 431-497.

249.

FLANDRIN, J.L. Les amours paysannes (XVI e -XIX e siècles). Gallimard, coll. Archives, 1975, 255p.

250.

LE ROY LADURIE, Emmanuel. Op. cit.

251.

FARGE, A. et FOUCAULT, M. Le désordre des familles. Gallimard, coll. Archives, 1980, 243p.

252.

GERBOD, Paul. Op. cit.

253.

OZOUF, Mona. Op. cit.

254.

DECITRE, Monique. Op. cit.

255.

DONNAT Olivier. Pratiques culturelles. Op. cit.

256.

Moyenne toutes catégories confondues: 5,9 sorties annuelles au bal public.

257.

Ministère de la culture. Enquête jeunes, 94. Op. cit.

258.

Ministère de la culture. Enquête 97. Op. cit.

259.

Mais les plus de 65 ans sont passés de 5 à 15% de pratiquants entre 81 et 97!

260.

DONNAT, Olivier. Dépenses culturelles des ménages. Op. cit.

261.

LALIVE D'EPINAY, Christian et al. Op. cit.

262.

BOUILLIN-DARTEVELLE, R. et al. Temps libre et pratiques culturelles. Op. cit.

263.

Voir annexe 2: enquête sur quelques tournées d'orchestres. La présence d'une fête foraine ou d'une autre manifestation est signalée presque systématiquement dans le midi de la France en été.

264.

BOUILLIN-DARTEVELLE, R. Temps libre et pratiques culturelles.Op. cit. fig. XV, p. 218.

265.

D’où aujourd’hui des taux de pratique surprenants chez les plus jeunes de 12 à 14 ans dans l’enquête de 1994.

266.

Ministère de la culture. Enquête jeunes, 94. Op. cit p. 36.

267.

Par contre la fréquentation des discothèque est remarquablement uniforme, quelque soit le lieu de résidence des jeunes.

268.

PATUREAU, Frédérique. Op. cit.

269.

WEBER, Peter. Le comportement des jeunes dans leur temps libre. Norois, vol.30, n°120, octobre-décembre 1983.

270.

Dans nombre de petites communes aux moyens limités, c’est un équipement important qui pèse lourd. A Saint-André, les jeunes en sont les principaux utilisateurs et rassemblent chaque fois un public deux fois plus nombreux que la population du village.

271.

Deux cas cités par un membre d’orchestre près de Nérac (Lot-et-Garonne) et Eauze (Gers) où le cachet est payé directement par mandat administratif de la perception, c’est-à-dire le budget municipal, pour des bals organisés par des comités des fêtes dont la description correspond à celui de Saint-André.

272.

Monistrol-sur-Loire (Haute-Loire).

273.

Même dans ce cas, c’est rare: on a souvent plusieurs bals et un seul est plus restrictif, accompagné d’un repas dansant. Dans certaines communes, ce sont les plus âgés qui organisent, avec le soutien actif de la mairie, le bal destiné aux jeunes (Pélussin, Loire; Monistrol-sur-Loire, Haute-Loire).

274.

Ministère de la culture. Enquête 88. Op. cit

275.

A Rozier-en-Donzy (Loire) en 1986.

276.

On retrouve assez souvent cette caractéristique dans les dancings.

277.

Annexe 4.