3-4 Un bal rêvé : ruralité, tradition, régionalisme et désir du local

Si le bal apparaît comme rural, c’est surtout parce qu’on y attache une image rurale forte. La ruralité du bal tient d’abord à l’imaginaire spatial. C’est lui qui structure les comportements et s’y greffent, sans qu’on les distingue vraiment, “un imaginaire régional, national, local, voire même au bout de la rue ou du petit terroir” 625 .

Aujourd'hui ces dimensions de l'espace sont toutes ressenties à travers l'idée de la tradition. Or le rural est un des meilleurs véhicules de cette idée de tradition. Dans les bals autour de Nice comme partout en France les urbains vont au bal pour y retrouver de la campagne mais à l’ancienne, y chercher leur passé quand ce n’est pas leur jeunesse, toujours en idéalisant. Ces urbains qui sont-ils ? Les habitants des villes bien sûr mais aussi de plus en plus l’ensemble des français: les néo-ruraux comme les habitants des campagnes qui ont adopté un mode de vie urbain.

Il semble évident pour beaucoup que le bal est forcément rural. La société rurale de l'Ancien Régime est le berceau du bal. Mais depuis deux siècles, l'innovation vient de la ville 626 , quand elle n’est pas même soutenue par le pouvoir central; le bal moderne est en fait récent (ses principaux éléments se mettent en place au XIXe et surtout au début de notre siècle), urbain (à l’exception du 14-juillet, Paris est à l'origine de la plupart des innovations), en perpétuelle rénovation: les lieux, les instruments utilisés et surtout les styles de musiques ne cessent d'évoluer; pour ces derniers, il s'agit presque toujours d'emprunts à l'étranger.

La ville de la Révolution industrielle danse beaucoup et, jusqu'aux années 50, en tire fierté, affirme que la danse est partie intégrante de sa culture. Sans surprise, l'évolution actuelle en est un prolongement, avec la domination croissante des rythmes anglo-saxons, jazz puis rock'n roll, et maintenant technologiques. Cela s’accompagne du recul puis la stabilisation du nombre de bals, le recul du nombre d'orchestres et surtout leur professionnalisation, l'essor des disco-mobiles, du repas dansant et l'intervention de plus en plus massive des associations: tout change mais chaque évolution apparaît en ville dix à quinze ans avant de conquérir l’ensemble du pays. Ces changements ne laissent rien subsister du bal rural tel qu’on nous le présente dans certains films 627 .

D'où vient cette image du bal ? Celle-ci accompagne, est suscitée par l’inversion plus générale de la représentation des campagnes. Le caractère ouvrier du bal n’est plus du tout à la mode pour l’instant ce qui renforce la coloration rurale.

Dans les années 30, le bal est urbain dans sa pratique comme les représentations qu'il se donne à lui-même. Il suffit pour s'en convaincre d'écouter une seule de ces compilations de grands succès du musette: la plupart des textes parlent de la ville industrielle. C’est logique puisqu’il s’agit de l’époque et du lieu de leur composition. Quand on y évoque la campagne, c’est celle de l’enfance (Le dénicheur), celle des émigrés qui regrettent le pays.

Or, si on regarde une pochette de disque récente, on constate qu’elle est le plus souvent rurale, voire même particulièrement datée: un attelage de boeufs tire un chariot de foin dans une compilation de la fin des années 80. Le changement d'image semble s'être produit dans le courant des années 60-70, précisément au moment où l'essentiel du mouvement récent d'exode rural se termine et où une certaine désillusion engendrée par la vie en ville se produit. Il n'est pour s'en convaincre que de remarquer alors la coïncidence de la production de deux autres images:

L'invention de la "Sarcellite" ou mal des grands ensembles par Olivier Guichard et Albin Chalandon et destinée à lancer la vente de pavillons à la campagne, c’est-à-dire en périphérie urbaine, pour relayer le ralentissement prévisible de la construction des grands ensembles. Là encore il s'agit de la production d'une image dont le succès ne s'est pas démenti.

En même temps, apparaît l’image d’une autre nature artificielle, celle des écologistes. Ce mouvement coïncide avec le retour et souvent la réinvention, sous l'influence d'idéologies passéistes, de traditions plus ou moins rêvée qu’il s’agisse de fêtes traditionnelles 628 , des fest-noz, des bals folks 629 mais souvent aussi l'ensemble du monde monde rural, villages, costumes ou paysages... Il s’agit bien d’une réhabilitation des campagnes, mais complètement rêvée, idéalisée. Au delà de la fête ne présente-t-on pas souvent souvent les paysans comme "les conservateurs du paysage" ? Les débats sur l'aménagement du territoire sont révélateurs à cet égard...

Faut-il croire qu’il s’agit aussi d’une inversion de sa pratique ?

Paradoxalement, cette évolution a lieu au moment où, sous l'effet de ce puissant mouvement d'exode rural des années 50 et 60, le bal est en crise car disparaissent de nombreux petits bals ruraux (graphique 2) alors que le relais n'est pas encore pris par les repas dansants dans les zones urbaines et leurs périphéries, mouvement que nous décrivons dans ces pages. Que cherche-t-on alors ? En fait, il s’agit du même processus -la construction d’un système de représentations qui tient lieu de réel- que celui mis en valeur au sujet des régions. Ils sont d’ailleurs souvent associés et émanent souvent des mêmes groupes.

De tout temps, on a oublié les campagnes à leur misère pour les sortir de l'ombre et du mépris, à l'occasion, en les parant de toutes les vertus. Cela se produit généralement lorsque la situation apparaît intenable en ville: Henry Ford subventionne l'invention de la Country Music aux Etats-Unis 630 pour contrer le développement du syndicalisme ouvrier et de la contestation sociale puis la crise économique. C’est la défaite et le refus de la République dans le cas du Pétainisme. Dans les années 70, le refus de l'urbanisation massive et la rupture introduite par la société de consommation expliquent la rupture. La crise sociale et identitaire grave la renforce aujourd'hui. Depuis toujours, il s'agit en fait d'un discours de crise. Que reste-t-il des ruraux dans tout cela ? Une caricature.

Que montre-t-on ? Souvent la fête, pourtant si rare dans les campagnes, car on ne va pas, bien sûr, gloser sur la misère de la glèbe. Le bal rural apparaît ainsi l'otage d'un discours de citadins, à l'usage des citadins: le Roman de la Rose comporte une fête paysanne bien idéalisée, la Renaissance et l'époque moderne se passionnent pour ces reconstructions de la vie champêtre, toujours en fête: les comédies de Shakespeare, le Dom Juan de Molière, L'Astrée d'Urfée quand ce n'est pas la bergerie de Marie-Antoinette à Versailles ou L'embarquement pour Cythère de Watteau. On marginalise les représentations réalistes, trop vulgaires: Bruegel est trivial.

Au XVIIIe siècle, la réflexion philosophique, Rousseau 631 , les Physiocrates et leurs Bergeries, s'emparent du thème pour magnifier un âge d'or qu'on oppose tour à tour aux immobilismes comme aux transitions mal vécues de l'époque 632 , pour construire un homme nouveau régénéré 633 . La polyvalence du thème est révélatrice... sa plasticité lui permet d’être adaptée à tous les contextes.

Dans nos sociétés urbaines, Raoul Girardet 634 montre que ce désir de l'âge d'or n'est pas nouveau et qu'il remonte en fait au siècle dernier. La ville dont la croissance est rapide apparaît dangereuse, on craint pour sa sécurité 635 ; mais aussi sa vertu: l’Eglise invente les rosières dans les campagnes. On rêve de campagne, de fête, même si ce n’est pas plus loin que les bords de la Marne. La ville est sale, conflictuelle, elle devient le symbole des changements issus de la révolution: d'où le repli de la droite anti-révolutionnaire (Joseph De Maistre par exemple) sur les campagnes parées de toutes les vertus.

Au XIXe, cette vision de la fête rurale devient donc une idée de droite, soutenue par de nouveaux acteurs: les notables et les historiens locaux qui reconstruisent 636 littéralement une tradition souvent déjà bien mal en point, voire inexistante 637 . Sans compter que l’histoire politique récente fournit des matériaux nouveaux, qu’on va s’efforcer de présenter comme inclus dans une continuité 638 . La plupart de nos fêtes les plus anciennes, présentées souvent comme d'origine médiévale, ne datent en fait que du début du XIXe siècle 639 . Le romantisme, opposé à l'homme nouveau issu de la Révolution, joue un rôle important dans cette utilisation du passé. La plupart du temps on va donc ressusciter quelques fêtes anciennes et tombées en désuétude, en mélanger deux ou trois, pour recréer un cérémonial plus ou moins véridique.

Au tournant de notre siècle, c'est la droite la plus traditionaliste qui en monopolise le thème, préparant le corpus idéologique du pétainisme, repris aujourd'hui par les mêmes traditionalistes de droite, mais non sans difficulté car le fossé entre le réel et l'idéalisation s'est encore élargi 640 . De plus les mouvements régionalistes évoluent dès l’entre-deux guerre 641 vers une position ambiguë qui prône l’alliance de la modernité et de la tradition, qui recherche la complémentarité plus que l’opposition entre Paris et les provinces. Cette position consensuelle est rendue nécessaire car le pays est déjà en pleine mutation sociale. Mais s’il est un domaine qui reste immuable c’est bien l’idée d’une tradition centrée sur le monde rural.

Ces traditions, qu'on nous présente comme d'origine immémoriales, n'auront donc en fait connu qu'une vie fort brève: nées pour la plupart au plus tôt au XVIIIe siècle, souvent même au XIXe avec l'apogée démographique et l'enrichissement dû à la croissance économique, elles commencent à péricliter dès la première guerre mondiale 642 .

Le bal est particulièrement concerné par ce mouvement: “Les danses rurales traditionnelles ont à peu près disparu des fêtes villageoises, relayées par des rythmes urbains. Depuis les années 30, elles ne survivent plus que dans les ébats des groupes folkloriques ou les retrouvailles régionalistes (Auvergnats ou Berrichons).” 643 La date est peut-être un peu exagérée dans le cas des campagnes les moins modernisées: dans les années 60, certains bals de ce type persistaient à Saint-Préjet-d'Allier (Haute-Loire) par exemple. Mais il s’agissait de survivances destinées aux émigrés en vacances au pays: aujourd'hui ces bals ont bel et bien disparu, à l'exception de quelques festivités comme les Rencontres d'accordéon de Salers (Cantal), folkloriques et touristiques.

Après 1945, la modernisation et la survie du courant régionaliste passe par la dispersion dans des courants politiques variés. A partir des années 60, des mouvements plus modérés, se réclamant souvent de l'écologie vont disposer d'un espace où s'affirmer, non sans quelques récupérations commerciales: le Fest-Noz traditionnel devient une “une machine à sous” 644 destinée aux touristes. C’est alors que se développe cette dimension patrimoniale du bal, évoquée en première partie: c’est “la campagne en mémoire.” 645

Depuis peu, alors que ce changement s’est amplifié, a gagné une grande partie de la société, commence à avoir une traduction politique et parfois institutionnelle, on voit l’extrême-droite revenir sur ce terrain. Mais, peu en prise avec le monde rural qui la rejette 646 , elle insiste plus sur l’aspect provincial, en Alsace ou dans le midi, redevenu alors la Provence pour débaptiser l’avenue Nelson Mandela à Vitrolles.

Dans cette mise en valeur des campagnes et particulièrement de leurs fêtes, on recherche alors les traces d'un passé sublimé où les liens communautaires forts sont -faussement 647 - confondus avec une unanimité idéale et peuvent efficacement s'opposer à l'isolement de la vie moderne et d'un libre arbitre mal assumé dans ces villes où, pourtant, on était venu chercher une liberté que la communauté rurale ne pouvait offrir 648 : dans l’enquête de 1994 649 sur les perceptions, la campagne évoque seule cette idée, associée à celle de solidarité.

Aujourd'hui comme hier, on exalte donc les campagnes et leurs fêtes, on s'efforce de les ressusciter à nouveau en les modifiant encore. Mais plus que jamais cette évolution se produit sous couvert de tradition. C’est une reconstruction que certains 650 font remonter au XIXe siècle (peinture), au début du siècle (littérature, cinéma) et qui s’est renforcée depuis peu.

En effet, il s'agit de cerner les transformations qu'a pu subir la fête; peut-on même encore parler de fête en milieu rural, voire de rural ? on a vu que la fête, comme les modes de vie ruraux, est influencée par les citadins qui la fréquentent, les néo-ruraux s’y procurent un enracinement facile 651 . Bourdieu 652 va jusqu'à parler de folklorisation, de dépossession et d'expulsion.

Mais peut-être est-ce là un langage trop radical. A l’opposé mais tout aussi excessif Kayser 653 peut y voir un signe de recomposition de la société villageoise; c’est probablement à nuancer: le bal qui suit la fête de la batteuse, destinée aux citadins, est très rural par le public qui le fréquente, issu majoritairement des villages environnants, mais la musique qu'on y danse ne le différencie guère des bals urbains.

Mieux, les ruraux viennent aussi assister à ces fêtes du pain, du four ou de la batteuse. Plus encore que les citadins, émigrés de longue date, ils éprouvent le besoin de retrouver leurs racines perdues à l'occasion de la grande mutation des campagnes. Racines qu'ils n'ont pourtant pas connues puisqu'ils sont issus pour la plupart de la génération du Baby Boom.

La fête, et le bal en est en France la forme la plus courante, s'ancre certes dans une tradition longue, sans pour autant être “une forme figée mais un processus continu de mutations, de glissements, d'apports, de rejets...” 654 , il s'oppose donc au folklore. Ce sont les mentalités qui souvent évoluent moins vite, avec même la tentation de la régression, de vouloir figer des formes et des comportements... Michel Vovelle conclut au sujet du renouveau du carnaval en signalant le “risque d'instituer un nouveau conformisme aux antipodes du vrai carnaval, étant entendu que le vrai carnaval aujourd'hui, c'est la sortie du bal du samedi soir quand les Hells Angels du coin “s'éclatent sauvagement” !” L’image du bucolique bal des campagnes est largement imaginée, loin de cette réalité.

3-5 Un bal provincial plus que rural

Il s’agit maintenant d’essayer de récapituler. On peut affirmer que, malgré une image rurale, malgré une plus grande fréquence des manifestations organisées dans les campagnes, le bal est bien urbain dans sa forme et il semble que son public le soit resté. L'apparente contradiction tient surtout à la confusion entre la réalité et sa perception.

Si le bal apparaît comme rural c'est surtout par contraste: ces zones n'ont que peu d'activités de loisirs et encore moins de spectacles. On les verra mieux, surtout s'ils sont estivaux, puisqu'alors la population des zones rurales augmente, qu’elle est plus réceptive à ces annonces car en vacances: tel qui ne s'est jamais préoccupé de savoir si dans sa ville avaient lieu des manifestations de ce type (manque d'information mais aussi manque de temps ou d'intérêt) va être beaucoup plus sensible au bal de son lieu de villégiature, même s'il n'y va pas; le citadin contemporain est passé maître dans l'art de se sentir campagnard dès qu'il pose le pied sur un brin d'herbe. L'image traditionnelle du bal s'ajoute alors à cette meilleure réceptivité de l'information.

Pour la population résidente permanente, les vrais ruraux, cette rareté d'autres manifestations confère au bal une importance exagérée, que confirme l'importance des dépenses engagées dans cette activité parmi l'ensemble des sorties: 67% du budget sorties est consacré à la danse chez les agriculteurs, 50% dans le cas des communes rurales.

On doit prêter aussi attention à la part croissante du nouveau rural périurbain, associée là encore à l'image rurale du bal: on vit, on organise ou on va au bal de son village, alors qu'en fait on habite aux portes d'une agglomération de 200 000 habitants et qu'on est compté comme citadin par le statisticien. Qui songerait à considérer comme rural le village de Chevry en région parisienne ? pourtant, nous avons tous entendus ces habitants de lotissements périurbains se présenter comme vivant à la campagne.

Les zones périurbaines, comprises dans une très large périphérie des villes, sont celles qui se montrent les plus dynamiques. Jeunes, attractives et bénéficiant d'une clientèle potentielle importante, là encore, leur forte proportion d'ouvriers ajoute à ce succès. Elles justifient l'appellation de bal de campagne bien que les modes de vie y soient urbains. Mais celui-ci prend des formes souvent novatrices: bals clos, particulièrement repas dansants.

Le bal est donc une réalité provinciale autant, sinon plus, que rurale. Ce terme est à prendre au sens de non métropolitaine: il s'agit de Paris mais aussi de Marseille, déjà moins net à Lyon ou Lille. On n’imaginera pas, en effet, une frontière nette entre les métropoles et la province: les comportements au bal des délégations du Havre, surtout de Saint-Etienne ou Montpellier apportent une nuance, un dégradé très progressif. Certes on trouvera des différences importantes selon la taille des agglomérations, les régions mais partout c’est l’opposition majeure: ce bal provincial face à celui, rare, des très grandes agglomérations, le bal métropolitain; dans la carte 36, il s’agit des trois modèles urbains spécifiques qui s’opposent aux autres catégories, bals mixtes et plus spécifiquement régionaux.

L'influence croisée entre les villes et les campagnes sera donc nécessairement importante, en contradiction avec la rupture qu’on imagine: le bal traditionnel imaginé, par toute la charge symbolique qui s'y attache, est un bal bucolique. Mais il s’agit-là de perception, très différente, contradictoire avec la réalité.

Il demeure que les milieux de vie, particulièrement la taille des populations, fournissent un des indicateurs les plus pertinents pour expliquer la variété des formes du bal. Mais il n’est surtout pas exclusif, les organisateurs jouent un rôle important dans plusieurs régions. Confronter les deux peut se révéler intéressant pour expliquer certains aspects de la répartition des bals.

Notes
625.

SENECAL, G. Aspects de l'imaginaire spatial: identité ou fin des territoires ? Annales de géographie, n° 563, janvier-février 1992, p. 28 à 42.

626.

GERBOD, P. Op. cit.

627.

Jour de fête de Tati par exemple mais déjà (14-juillet 1947 à Ste-Sévère-sur-Indre) ce modèle était considéré comme dépassé d’où cette opposition permanente tout au long du film entre les campagnes arriérées et la modernité des urbains.

628.

VOVELLE, M. Op. cit.

629.

GESTIN , J.P. Main basse sur les Fest-Noz. in La fête, cette hantise! Autrement, n°7, 1976, p.67.

630.

PETERSON, R. A. La fabrication de l’authenticité: la country music. Actes de la recherche en sciences sociales, n°93, juin 1992, p.3-19.

631.

La fête décrite dans la Nouvelle Héloïse vaut d’être lue car elle correspond parfaitement au propos développé ici.

632.

SERVIER, Jean. Histoire de l'utopie. Gallimard, collection Folio-Essais, 1967-1991. 393 p.

633.

La Lettre à D’Alembert de Rousseau sur les spectacles de Rousseau est ainsi édifiante. Voir en sus l’analyse de Olivier Ihl (Op. cit. pp. 165-166) sur ses lectures au XIXe siècle.

634.

GIRARDET Raoul. Mythes et mythologies politiques. 1986. Ed. du Seuil, coll. Points- Histoire. Notamment pp. 119-125.

635.

PERROT, Michelle. La ville et ses faubourgs au 19° siècle. inCitoyenneté et urbanité. Collectif, 1991, Ed. Esprit, collection société, p. 65-83.

636.

VOVELLE Michel. L'historien et la découverte de la fête aujourd'hui.in La fête en milieu rural. Etudes rurales, n°86, avril-juin 1982, pp.9-17.

637.

BERTHO, Catherine. L'invention de la Bretagne. Genèse sociale d'un stéréotype. Actes de la recherche en sciences sociales, n° 35, novembre 1980, p. 45. DOTTELONDE, Pierre. Normandie: la chasse aux ancêtres vikings... L'Histoire, n° 49, octobre 82, p. 100. NORA, P. (sous la dir.) Les lieux de mémoire. Les France. 2 Traditions. Enracinements. Gallimard, coll. Quarto, 1997, tome 3, pp. 3423-3614.

638.

MARTIN, J.C. et SUAUD, C. Op. cit.

639.

VOVELLE, Michel. Les métamorphoses de la fête en provence de 1750 à 1820. Aubier-Flammarion, coll. Champs, 1976, 346 p.

640.

MARTIN, J. C. Op. cit.

641.

THIESSE, Anne-Marie. Le mouvement littéraire régionaliste. Ethnologie française, n° 3-1988, tome 18, p. 220-232.

642.

MENDRAS. La seconde révolution française. 1965-1984. Gallimard, Bibliothèque des Sciences humaines, 1988, 329 p. BRAUDEL, F. L’identité de la France. Espace et histoire. Flammarion, coll. Champs, tome 3, 1990, 536 p.

643.

GERBOD, Paul. Op. cit.

644.

GESTIN, J.P. Op. cit..

645.

HERVIEU, B., VIARD, J. Op. cit.

646.

idem.

647.

VOVELLE Michel. L'historien et la découverte de la fête aujourd'hui. Op. cit. Lire également dans le même numéro, l'article de J.P. Prod'homme (pp.33-42) qui montre bien les limites de l'unanimité dans un tel cas. BONNAIN, R., SAUTER, G. Société d’ici, société d’ailleurs. Rapports de force et stratégies dans un espace à économie rétrécie, les Baronnies. Etudes rurales, n°74, avril-juin 79, pp.23-49. KARNOOUH, C. La démocratie impossible. Parenté et politique dans un village lorrain. Etudes rurales, n° 52, octobre-décembre 1973, pp. 24-56.

648.

PERROT, Michelle. Op. cit.

649.

HERVIEU, B., VIARD, J. Op. cit.

650.

Idem.

651.

CHAPUIS, Robert. La mobilité socio-spatiale et ses conséquences dans une commune rurbaine de l'agglomération dijonnaise. Revue de géographie de Lyon, vol. 65, n°3, pp. 209-211.

652.

BOURDIEU, Pierre. La Distinction. Ed. de Minuit, 1979.

653.

KAYSER, Bernard. La renaissance rurale. 1990, Armand Colin, collection U-Sociologie. 316 p.

654.

VOVELLE, Michel. Op. cit.