Une thèse devrait inaugurer une carrière de recherche.
Pour moi, elle en est plutôt l'aboutissement et ils sont nombreux ceux qui m'ont accompagnée dans ma longue réflexion.
Mon mari m'a appris que je pouvais penser.
Mes maîtres de Philosophie et de Sciences de l'Education m'ont appris comment le faire.
Mes collègues professeurs à l'IUFM, Paule, Anne-Marie, Nicole et les autres, mes collègues instituteurs, Régine, Marie-Laure, Christian et Christophe, m'ont donné de leur temps, de leur compétence, et de leur amitié sans compter.
Avec Philippe Meirieu, la pédagogie, dans son discours comme dans ses pratiques, à laquelle il su donner une place et une dignité universitaires, pouvait devenir pour moi un véritable objet de recherche.
Mais il aura fallu toute l'attention toujours juste et éclairée, disponible et exigeante, mais toujours chaleureuse et encourageante de Michel Develay pour que j'aille jusqu'au terme. Il a su conduire ma recherche sans diriger ma conscience, et me donner une confiance dans ma propre réflexion sans laquelle je n'aurais jamais pris le risque d'une thèse. C'est ainsi qu'il m'a révélé dans les faits ce que pouvait être une véritable médiation.
Qu'il trouve ici l'expression de toute ma gratitude.