Conclusion de la deuxième partie

Les pages qui précèdent font état de l'évolution de notre pensée, de nos constats et de nos recherches sur la qualité en formation. Elles soulignent l'importance d'une interrogation permanente sur les usages sociaux qui sont faits de la formation et sur la fonction des "importations" méthodologiques proposées. Si elles soulignent la nécessité d'un questionnement permanent sur nos activités de formateur et sur leur qualité, elles tentent aussi de montrer les limites d'un outillage exogène fortement inducteur de valeurs et de pratiques dont il est toujours essentiel de questionner le sens.

Par ailleurs, cette deuxième partie a permis de repérer la place paradoxale qu'occupe la formation continue dans le système universitaire entre le "dehors" et le "dedans". Situation singulière, espace de médiation et d'interface sur lequel elle peut, si elle s'en persuade et s'en empare, fonder des espoirs de développement et de pérennisation.

Enfin, en nous intéressant à la validation et à la reconnaissance des acquis, nous nous sommes efforcé de remettre la formation permanente universitaire dans un système contemporain d'enjeux qui, bien maîtrisé, permettra aux acteurs de renouveler leur conception des savoirs, de leurs lieux de production et de relancer, dans ce cadre, la dynamique de l'éducation permanente.