Rapport à la machine

74 % des interviewés déclarent avoir éprouvé du plaisir en l'utilisant (Q. 13). Un sur deux remarque que la machine n'a pas augmenté leur confiance en eux-mêmes, mais néanmoins, 31 % déclarent avoir plus de confiance en eux du fait du recours aux possibilités de la machine (Q. 51).

Deuxième constat : lorsqu'on analyse les questions ouvertes d'accompagnement autour de ces demandes touchant au "plaisir" et à la "confiance en soi", apparaît une sorte de gêne, de pudeur, voire une certaine résistance à évoquer ce qui touche à l'image de soi et à un rapport "intime" à la machine. Il serait intéressant d'étudier plus avant ce lien sensuel et/ou symbolique entre l'homme et la machine, de comprendre ce qui s'y joue du point de vue de la personnalité profonde. Les limites de notre recherche ne nous ont pas permis d'approfondir cet aspect, mais il est évident que l'étude de cette "intimité" chez un public d'adultes pourrait nous éclairer sur certains effets de l'usage de machines, en particulier, en matière d'apprentissage et de rapport au savoir.