Travail intellectuel et micro-ordinateur

Huit apprenants sur dix (81 %) n'auraient pas préféré avoir à disposition un équipement fixe (Q. 18). Un sur deux considère que le micro-ordinateur facilite le travail de correction (Q. 17), 24 % qu'il améliore la lisibilité des documents et 52 % qu'il facilite le travail en général (Q. 15). Plus de neuf sur dix (93 %) estiment qu'il permet d'améliorer le travail (Q. 16), car il offre une grande possibilité de retravailler un document ou, pour 60 %, du fait de la rapidité des calculs qu'il permet et pour 48 %, leur fiabilité.

67 % des réponses établissent que le portable a pour avantage son accès permanent (Q. 17) et 71 % qu'il permet par conséquent d'étendre l'espace et les temps pédagogiques. Plus d'un stagiaire sur deux (57 %) se dit avoir été prêt à louer un micro-ordinateur pour suivre la formation (Q. 19).

Troisième constat : le micro-ordinateur est un outil précieux, voire indispensable. Le portable, par sa souplesse, semble encore plus apprécié du fait des usages divers qu'il offre. L'amélioration de la qualité du travail et le confort au travail qu'il accroît sont évidents au point de justifier une dépense. Il apparaît comme une possibilité de multiplier les temps et les lieux d'apprentissage.

Néanmoins, 71 % considèrent que le portable est source de fatigue visuelle (Q. 21), mais il est aussi un gain de temps pour 88 % (Q. 22).

83 % des stagiaires déclarent que la maîtrise des logiciels a été facile (Q. 23), seulement 12 % qu'elle a été difficile. 43 % d'entre eux estiment être très à l'aise dans l'utilisation et 45 % plutôt à l'aise (Q. 26).

Quatrième constat : notre échantillon présente peu de résistants à l'informatique, de "technopathes" comme les appelle Yves Lasfargue433. Seuls 12 % ont eu des difficultés d'accès aux logiciels et 10 % se déclarent mal à l'aise par rapport à l'outil. Est-ce lié à la catégorie socio-professionnelle, à l'âge, est-ce une proportion normale ? Le contexte et l'environnement pédagogique ont-ils un effet facilitateur sur ces résistances ? Quelle place occupent la dynamique de groupe et la relation pédagogique dans ce travail d'accès à l'informatique ? Autant de questions que l'enquête qualitative devra aborder. Il est vrai que 69 % avaient déjà recours à l'informatique de bureau (Q. 1).

Notes
433.

Lasfargue Y., Robotisés, rebelles, rejettés, les Editions de l'Atelier, Paris, 1993.