Micro-ordinateur et formation

Dans 79 % des cas, le micro-ordinateur a servi à préparer des devoirs (Q. 30) et dans 62 % un travail de groupe. Un stagiaire sur deux (52 %) l'a utilisé afin de conserver des cours, 26 % pour constituer des banques de données et 17 %, pour prendre des notes.

Neuf apprenants sur dix (90 %) l'ont utilisé chez eux (Q. 31), 79 % sur le lieu de formation, 55 % de temps en temps pendant les enseignements (Q. 32).

83 % déclarent avoir échangé des disquettes (Q. 33), dans 76 % des cas contenant des cours (seulement 5 % de jeux).

Cinquième constat : l'utilisation pédagogique du matériel a été réelle et importante et le "portable a été porté". Ses usages ont été multiples, mais la fonction de stockage d'informations semble être la plus fréquente et la plus significative. L'échange de ces informations sur disquette est courant et fonctionne largement. La dimension "mémoire" accessible et évolutive pour soi ou pour l'autre est à l'évidence un usage très répandu.

Son utilisation en cours demeure pourtant modeste. Il s'agit plus, semble-t-il, d'un outil de l'aval et de l'amont que du face-à-face pédagogique. Est-ce lié aux exigences de rapidité de frappe qu'exige une bonne prise de notes ou la confection d'un tableau chiffré, à l'ergonomie du matériel, au changement d'habitude et de pratique que cela induit ? Quelle place occupe le regard de l'autre (apprenant ou formateur) dans cette utilisation en situation de travail, quel effet sur la dynamique du groupe ?