Ecrire la formation

Enfin, cette période qui consolida et élargit mes compétences, hormis de me transformer pour un temps en "manager", me donna aussi la possibilité de participer au travail d'une revue professionnelle Education et Société et plus tard à l'Année de la formation. Projets éditoriaux, économiquement difficiles, qui m'offrirent un espace de réflexion ouvert sur plusieurs domaines, comme le tutorat et l'alternance (l'Alternance plus tôt et pour tous ou Des tuteurs pour quoi faire ?)543, les liens entre formation et crise économique (Contre le pessimisme, se situer dans la crise)544 ou la mise en place d'un serveur télématique sur la formation au centre INFFO (l'Année de la formation 1987). Cette réflexion se prolongea et s'enrichit, par ailleurs, de recherches, déjà évoquées, et d'observations outillées de la réalité du champ où s'exercent les activités de la formation d'adultes. Travail d'études, portant le plus souvent sur l'amont et l'aval de l'activité de formation, à savoir l'analyse des besoins (1985), les cahiers des charges (1988), l'évaluation (1987) et la mesure d'effets en formation (1989).

Ainsi, ces cinq années passées à l'INFREP furent riches d'expériences et d'enseignements humains et professionnels, théoriques et pratiques qui, tout comme ceux du CNAM, initialisent, fondent et légitiment, pour une part, la démarche d'habilitation engagée aujourd'hui.

Notes
543.

Education et Société, n° 2, 1982.

544.

Education et Société, n° 7, 1984.