Adolphe FERRIERE (1879-1960) théorise les idées fédératrices au sein de l'Ecole Nouvelle.

Il reprend l'idée ancienne d'un "élan vital", inconscient pour sa plus grande part, qui pousse tout être vivant à se conserver et à s'accroître.

L'enfant seul peut savoir ce qui est bon pour lui.

Le savoir, qui était supposé être situé dans le maître, est restitué au sujet.

Un changement de place radical du pédagogue dans la relation pédagogique, doit se traduire par un accompagnement de l'enfant dans le développement de sa personne.

On ne peut forcer l'élève à apprendre. Seul l'intérêt peut l'inciter à entrer dans une activité qui lui permettra de construire ses apprentissages.

La parole, par la communication et l'expression de l'élève, est un outil de partage des idées et des sentiments, un outil de construction de la pensée.

L'éducation est conçue comme un acte sous-tendu par des valeurs. Elle a une portée politique dans le changement de la société.

Pacifiques, défenseurs de la liberté individuelle, les pédagogues de l'Ecole Nouvelle luttent pour un autre présent.