Une recherche d'équilibre psychique.

L'extension de cette approche biologique sur le plan psychique semble possible. Dans les "Etudes sur l'hystérie", S. FREUD et BREUER (1892-1895, p. 156 à 160), soulignent l'importance du maintien d'une excitation cérébrale constante, exigée par le fonctionnement du psychisme. Lorsque l'excitation interne ou externe devient excessive, l'organisme se doit de supprimer cet excès, afin de maintenir un équilibre acceptable pour le sujet. Une décharge motrice "dénuée de but", par exemple, tend à réguler l'énergie psychique. Le symptôme et les mécanismes de défense du moi, ont les mêmes fonctions régulatrices. L'être humain parvient-il à la sérénité, à l'équilibre stabilisé qu'il recherche? Tous les courants de pensée s'accordent à dire que la seule forme "parfaite" de l'équilibre est l'immobilité de la mort. Cependant, la pulsion de mort insiste en nous pour nous faire rechercher cet équilibre "définitif", et nous acceptons mal, souvent, les déséquilibres, les tensions, les conflits, les confondant trop souvent avec une pathologie. "Ce n'est pas normal"...

"L'adaptation" de l'enfant à son milieu, de la même manière que "l'équilibre" psychique, est-elle acquise définitivement pour un sujet?