Jacques LEVINE (1993-3, p. 7), les exprime ainsi: ‘ "L'enfant a besoin, sur le plan cognitif, de goûter le plaisir de percer des secrets de production et de fonctionnement des choses." ’
Cette quête n'est sans doute possible que si:
Si l'intervention du principe de réalité, les capacités à savoir attendre, savoir différer, savoir anticiper, permettent à l'enfant d'accepter ‘ "des activités contraignantes pour acquérir des savoirs nouveaux." ’ (CNDP, 1991) 438 , désir et plaisir, directement ancrés dans le registre imaginaire, donnent l'impulsion et l'énergie à l'investissement dans les apprentissages puis au maintien de cet investissement. Nos différentes analyses ont mis en évidence à quel point l'espérance d'un plaisir doit contrebalancer ces contraintes. ‘ "Pour supporter une exigence qui est indispensable...il faut que l'enfant ait appris ailleurs et avant, le plaisir de l'écrit, qu'il ait envie de savoir comment est fabriqué l'écrit: il apprend alors facilement à déchiffrer et à orthographier. S'il n'est pas passé par ce plaisir de la fiction, il est en grande difficulté." ’ (DIATKINE, 1989, p. 10).
Cette compétence est supposée acquise en fin de cycle I, c'est-à-dire en fin de "moyenne section" d'école maternelle.