Un deuxième préalable: l'accord du maître.

Un enfant est dépendant du milieu dans lequel il vit. Le regard et le jugement des autres, leur amour ou leur attention, est vitale pour lui. De la même manière qu'il ne peut s'engager réellement dans quelque chose pour lequel ses parents s'opposeraient, il doit ressentir que le maître est en accord avec ce travail. Si, lorsqu'il quitte la classe ou qu'il en revient, des remarques désobligeantes ou moqueuses l'accompagnent ou l'accueillent, des remarques sur le "travail manqué", ou bien s'il doit effectuer un "rattrapage" des activités de la classe pendant la récréation, on conçoit qu'il voudra cesser ce travail rééducatif, quel que soit le bénéfice qu'il y trouve pour lui-même. L'accord du maître semble cependant pouvoir être acquis lorsque c'est lui qui est demandeur, ce qui représente la majorité des situations.

La question se pose, en définitive, lorsque ce sont les parents qui ont effectué, directement, une démarche de demande d'aide au réseau, pour leur enfant. La question se posera de la même manière pour l'éventuelle continuation d'un travail rééducatif engagé l'année précédente. En début d'année scolaire parfois, le nouvel enseignant de l'enfant, soit que ce dernier ait déjà suffisamment évolué pour que ses difficultés n'apparaissent plus aussi nettement, soit que le maître le connaisse peu encore, peut s'étonner de cette aide. Un échange est nécessaire pour que s'instaure une compréhension réciproque entre le maître et le rééducateur.

Les objectifs visés sont-ils les mêmes, en rééducation et en thérapie, et sinon, quelles sont les différences? Le rappel des objectifs de ces séances permettra de différencier, sur un premier point, rééducation et thérapie.