2-4-5- La partie du cadre qui relève directement de la responsabilité de l'enfant.

Ce pourrait être:

Dans la cure analytique, Didier HOUZEL (1986) décrit "l'alliance thérapeutique" comme un point d'ancrage du cadre psychique. " On peut définir "l'alliance thérapeutique" avec l'enfant de lafaçon suivante: c'est l'adhésion de l'enfant à une expérience d'un type nouveau, qui inclut des aspects émotionnels, imaginaires et symboliques, et qui permet à l'enfant d'entrevoir un autre mode de fonctionnement psychique que celui qu'il est habitué à connaître et de découvrir la possibilité, l'espoir de donner un sens à ses symptômes et à sa souffrance." (p. 185).

Nous avons évoqué cette alliance à propos du projet rééducatif. Selon FREUD, cette alliance est la part de transfert positif du patient envers l'analyste, transfert nécessaire au succès de la cure. Donald MELTZER (1986, p. 31) conseille au thérapeute une attitude modeste: "Le pouvoir thérapeutique réside dans la méthode analytique et dans les tendances du patient à se développer et non dans un quelconque pouvoir curatif du thérapeute."

C'est dire aussi toute l'importance du cadre par rapport à un processus rendu ainsi possible. Pourquoi n'en serait-il pas de même en rééducation? Jacques LEVINE évoquait la nécessité "d'alliance minimale avec quelqu'un", comme besoin fondamental de l'enfant à grandir, à construire son identité, à apprendre 540 . C'est aussi Jacques LEVINE, qui avance ce concept de capacités "d'auto-réparation" du sujet.

Notes
540.

Ce besoin a été énoncé au chapitre VII, conclusion, tableaux de synthèse: Besoins devant être satisfaits pour pouvoir s'inscrire dans la collectivité scolaire et les apprentissages (1 à 3).