5-3-3- Point d'arrêt dans une relation imaginaire.

Marie-Ange a-t-elle marqué d'elle-même un point d'arrêt, par son refus soudain de continuer à se situer, au sein de ce jeu de cache-cache, dans une relation imaginaire avec la rééducatrice considérée comme un semblable, un "petit autre", selon une grammaire lacanienne? Si l'on se réfère au "schéma Z" présenté par Jacques LACAN dans "La relation d'objet", schéma qui, dit-il,"inscrit le rapport du sujet à l'Autre", il semble que Marie-Ange se situait et situait la rééducatrice sur l'axe imaginaire a a', dans ce jeu de cache-cache. Jacques LACAN nous dit de cette relation qu'elle est une ‘ "relation essentiellement aliénée (qui) interrompt, ralentit, inhibe, inverse le plus souvent, méconnaît profondément le rapport de parole entre le sujet et l'Autre."(LACAN, 1956-1957, p. 12).

Schéma : "le schéma Z"
Schéma : "le schéma Z"

Marie-Ange, par son refus soudain de perpétuer ce jeu de cache-cache, ne marque-t-elle pas un point d'arrêt de cette relation en miroir dominée par le registre imaginaire, et n'annonce-t-elle pas un nouveau positionnement de l'Autre pour elle? Le jeu qui a suivi semble confirmer cette hypothèse.