Peut-on parler "d'attaque du cadre rééducatif" par Lucien?

En refusant la parole, en refusant de communiquer, Lucien refusait-il le cadre? Il avait accepté la rééducation "du bout des lèvres", m'avait-il semblé. Il était évident qu'il n'était pas engagé dans la relation.

BLEGER précise qu’ily a"deux cadres, celui qui est proposé et maintenu par l’analyste et consciemment accepté par le patient et celui du “monde fantôme” sur lequel le patient projette.” ’ (in KAES, 1979, p. 262). Si toute règle est faite pour être détournée, quand il y a eu adhésion, tout est différent. C’est une des raisons pour lesquelles toute déviation par rapport au cadre, celui-ci une fois posé et accepté de la part de l’enfant du fait de son acceptation de la rééducation, est significative, et se doit d'être parlée. A contrario, lorsque l’enfant n’a pas adhéré au cadre, même s'il a accepté consciemment la rééducation, on ne peut parler “d’attaque du cadre”. Ses écarts, ses déviations par rapport au cadre posé, sont à considérer comme des manifestations de son propre fonctionnement psychique. ‘ "Ce n'est pas parce qu'on a défini des règles et un cadre que celui-ci devient un tiers pour le patient; un tiers imposé de l'extérieur est loin de devenir automatiquement un tiers symbolique et une élaboration interne."(BARBIER, 1980).

Où en était Lucien, quant à lui, à la suite de cette séance?