b. Considérations Morales Et Tactiques

Dans les dernières lignes de sa Dissertation sur les libelles diffamatoires, Bayle explique qu’« un Satirique, qui attente à l’honneur de ses ennemis par ses Libelles, attenteroit à leur vie par le fer ou par le poison, s’il en avoit les mêmes commoditez268 ». C’est dire que Bayle n’est pas loin de considérer l’activité pamphlétaire comme un crime. C’est d’ailleurs par une réflexion, à partir d’un passage de Tacite, sur la décision de l’empereur Auguste d’« enveloper les Libelles difamatoires sous les crimes de leze-Majesté » que s’ouvre sa Dissertation. Décision apparemment paradoxale, puisque « cet Empereur ne punissoit ni les Discours, ni les Ecrits satiriques, qui le regardoient269 ». Mais Bayle en vient à justifier la sévérité de cette mesure, en considérant non plus seulement la situation personnelle du Prince, mais ce qu’il doit à ses sujets :

‘si c’est un acte de magnanimité à un Prince de mépriser les Satires qui le touchent personnellement, & de n’en point punir les Auteurs, c’est un oubli trop visible de son devoir, que de soufrir que ses sujets soient exposez aux insultes d’une plume satirique. Il peut relâcher son droit ; mais l’honneur de ses sujets lui doit paroître inviolable270.’

Car c’est bien d’« honneur » dont il est question dans ces libelles. Et il serait vain d’avancer que les auteurs satiriques s’en prennent à des « personnes de mauvaise vie », donc d’arguer de la vocation des libelles à épurer les moeurs, car toute concession à une semblable « licence » ne manquerait pas d’avoir un détestable effet d’entraînement et contribuerait à exposer chaque sujet à la virulence des libelles diffamatoires :

‘car c’est une des licences qu’on doit le plus refrener dans un Etat, que celle de ces sortes de Libelles. L’honneur, la gloire, & la réputation des Familles, ces biens mille fois plus précieux que l’or & l’argent, ne tiendroit qu’à un filet, si l’on ne réprimoit l’audace & la noire malignité des Ecrivains satiriques. Ils commenceroient à la vérité par des personnes de mauvaise vie : mais après ce début ils se répandroient comme la peste, sans aucun discernement, sur les lieux saints & sur les profanes, sur les maisons chastes & sur celles de prostitution. L’Antiquité en auroit fait l’expérience totale, si l’on n’y eût enfin remedié par de bonnes Loix, & en soumettant au bras séculier les Satiriques, quand on vit que cela passoit la raillerie, & quand ceux qui n’avoient pas été encore mordus de ces chiens enragez firent réfléxion que leur tour viendroit aussi ; qu’il faloit donc concourir pour y mettre ordre avec ceux qui avoient dejà reçu le coup.’

Même lorsque l’on est soi-même victime d’une infamie, rien ne saurait donc justifier que l’on défère l’agresseur au tribunal de la Renommée, en le couvrant de l’opprobre d’un libelle, dès lors que l’autorité souveraine a préposé des juges à la punition des malfaiteurs ; bref, que l’on se fasse justice soi-même :

‘Ce que peuvent faire les particuliers contre ceux qui méritent l’infâmie est justement ce qu’ils peuvent faire contre un voleur ou un assassin : ils peuvent le déférer aux Juges, & témoigner contre lui ce qu’ils savent ; ils peuvent dénoncer pareillement les commerces criminels, & la vie infame de tels & de telles ; mais il faut le faire avec toutes les qualitez d’un Accusateur en forme : il faut se nommer, faire élection de domicile, & sur tout être en état de prouver devant les Juges, si le cas y échet, tout ce qu’on avance. Or où sont les faiseurs de Libelles qui en usent ainsi ? La premiere chose qu’ils observent c’est de cacher leur nom, leur profession, & leur demeure. Ils ne sont pas fort conscientieux sur les preuves : les plus petits soupçons, & les ouï-dire, les nouvelles d’auberge & de corps de garde leur servent de démonstration ; & dès-là ils encourent de droit les peines des calomniateurs & des faux témoins ; car pour mériter ces peines il n’est pas nécessaire que ce que l’on avance soit réellement faux, il suffit qu’on le soutienne sans le savoir, & sans en avoir des preuves271.’

Bayle en vient même à englober dans la condamnation du commerce pamphlétaire « ceux qui se plaisent à la lecture des Libelles difamatoires, jusques à donner leur approbation & à ceux qui les composent, & à ceux qui les débitent ». D’une part, Bayle « ne saurai[t] comprendre qu’une personne, qui [...] répand un Libelle, ait moins d’envie de nuire que celui qui le compose : elle est donc digne de la même peine que l’Auteur ». D’autre part, s’agissant du « plaisir qu’on prend à la lecture d’un Libelle difamatoire », une distinction s’impose :

‘Ou ce plaisir n’est autre chose qu’un sentiment agréable qui nous saisit, quand nous tombons sur quelque pensée ingénieuse & bien exprimée ; ou c’est une joie que nous fondons sur le deshonneur de la Personne que l’on difame. Je n’ai rien à dire sur le premier cas ; car peut-être trouveroit-on ma morale trop éloignée du Rigorisme, si j’assûrois qu’on n’est point le maître de ces sentimens agréables, non plus que de ceux que nous avons lors que du miel ou du sucre touchent nôtre langue. Mais au second cas tout le monde m’avouera que le plaisir est un grand péché. Le plaisir au prémier cas ne dure guere, il prévient notre Raison, notre Réfléxion, & il fait tout aussi-tôt place à la douleur de voir qu’on attente à l’honneur de son prochain. S’il ne cesse pas promptement, c’est une marque que l’audace du Satirique ne nous déplaît pas, & que nous sommes bien aises qu’il difame son ennemi par toutes sortes de Contes ; & alors on encourt de droit les peines dont le faiseur du Libelle s’est rendu digne272.’

En amont de notre période, Bayle condamne donc sans appel toutes les formes de l’activité pamphlétaire, au nom de l’« honnêteté » et de la morale des procédés, même s’il reconnaît timidement qu’un certain « plaisir » peut parfois résulter de la lecture des libelles273. Cette position de principe rencontre, semble-t-il, des échos dans les témoignages que l’on peut lire au cours de notre période. Malesherbes partage, nous l’avons vu, sa désapprobation du geste pamphlétaire, même si son analyse diverge quant à l’effet d’entraînement que pourrait susciter l’adoption d’une certaine souplesse dans les poursuites engagées à l’encontre des auteurs de libelles. Reste que ces discours de réprobation s’intègrent souvent dans une stratégie d’agression ou d’auto-justification. C’est dire que le contraste ne cesse de s’accuser entre les déclarations théoriques d’intention, et une pratique qui place l’efficacité avant l’honnêteté. Et si Bayle exclut dans tous les cas le recours au pamphlet, d’autres voix s’élèvent qui s’efforcent de justifier un coupable abandon à l’infâme procédé, en avançant le principe du “ droit de riposte ”.

De la part des philosophes, comme de celle des anti-philosophes, la condamnation est unanime. Palissot conclut la « note importante et dernière » sur laquelle s’achève L’Homme dangereux en s’interrogeant de la sorte :

‘Mais aujourd’hui que pourront penser ceux qui élevaient si fort notre âge, & qui parlaient, avec tant de mépris, des siécles barbares de l’érudition, lorsqu’ils verront que c’est dans ce même âge si vanté, & dans la Capitale des arts & du goût, que de soi-disant philosophes ont accumulé, contre un homme de Lettres, les invectives les plus basses, les plus dégouttantes, les plus abominables ?
On a parlé des honnêtetés Littéraires274. Reconnaîtra-t-on, dans ces honnêtetés philosophiques, ce caractère de douceur, d’aménité, de tolérance, que l’on annonçait, si fastueusement, comme la suite des progrès de la raison ? Le plus odieux fanatisme aurait-il un autre langage ? On le demande à quiconque est juste275.’

L’auteur de la brochure intitulée L’Homme content de lui-même, dirigée contre Palissot, dit être « de l’avis de la conclusion, qui reproche justement aux Auteurs & aux Philosophes de travestir en brigandage des arts destinés à faire les délices du genre-humain ». Et il poursuit :

‘Trouve-t-on, dans un commerce littéraire aussi orageux, la moindre ombre de caractere, de douceur, d’aménité, de tolérance, que l’on annonce si fastueusement comme la suite des progrès de la raison ? Quelle idée les Etrangers prendront-ils de notre Littérature, s’ils jugent du mérite de ceux qui la cultivent sur les Mémoires réciproques qu’ils publient ? Ce sont des accusations mutuelles de friponneries, de bassesses, d’irréligion, de mensonges, de trahisons, de brigandages ; & nos fastes semblent être devenus une encyclopédie d’horreurs. Rougissons d’un travers si monstrueux ; mais faisons plus, travaillons à nous en corriger ; & cessons de faire de nos chastes Muses d’infâmes prostituées.’

Mais c’est pour mieux stigmatiser « toutes ces scènes outrageantes qui ne s’étoient point passées avant la production de la comédie des Philosophes 276 », qui démontrent à l’évidence que Palissot a la mémoire sélective et critique un peu à la légère les « honnêtetés philosophiques » dont il s’estime victime. Voltaire n’échappe pas non plus à ces contradictions. Il explique par exemple, à la fin de la Défense de mon maître, que « si tous ces faiseurs de libelles savaient combien ils sont méprisables et méprisés, ils se garderaient bien d’exercer un métier aussi infâme277 ». Il est vrai qu’un tel discours est censé être pris en charge, non par Voltaire lui-même, mais par son valet Valentin. Reste que lorsque le Patriarche s’exprime au sujet des libelles, c’est sans ambiguïté pour faire chorus avec de telles protestations, et marquer de semblables productions du sceau de l’infamie. Dès 1736, on lit en effet dans le Discours préliminaire placé à la tête de la tragédie d’Alzire :

‘il est bien cruel, bien honteux pour l’esprit humain, que la littérature soit infectée de ces haines personnelles, de ces cabales, de ces intrigues, qui devraient être le partage des esclaves de la fortune. Que gagnent les auteurs en se déchirant mutuellement ? Ils avilissent une profession qu’il ne tient qu’à eux de rendre respectable. Faut-il que l’art de penser, le plus beau partage des hommes, devienne une source de ridicules, et que les gens d’esprit, rendus souvent par leurs querelles le jouet des sots, soient les bouffons d’un public dont ils devraient être les maîtres278 ?’

Les adversaires de Voltaire auront dès lors beau jeu de mettre en exergue une semblable déclaration279 ! Reste qu’à la fin de son Discours préliminaire, Voltaire établit une distinction entre l’« auteur » qui, lorsqu’il « n’est attaqué que dans ses écrits ne doit jamais répondre aux critiques », et l’« homme » :

‘Il faut toujours que l’auteur s’oublie ; mais l’homme ne doit jamais s’oublier : se ipsum deserere turpissimum est. On sait que ceux qui n’ont pas assez d’esprit pour attaquer nos ouvrages calomnient nos personnes ; quelque honteux qu’il soit de leur répondre, il le serait quelquefois davantage de ne leur répondre pas280.’

Contrairement à ce qu’affirmait Bayle, l’honneur bafoué de l’agressé justifie parfois une réponse. Cette pratique semble certes admise par les gens de lettres eux-mêmes, comme le prouvent encore les propos de l’auteur de L’Homme content de lui-même, que nous citions plus haut :

‘Les ennemis de M. P. lui imputent d’être descendu le premier dans l’arene, & d’avoir porté les premiers coups. Il ne s’est point lassé de combattre & de faire des blessures, comme s’il avoit cru qu’il n’y avoit que lui de sensible dans le monde. A-t-il compté faire perpétuellement des playes, sans en recevoir ? Qu’il se plaigne donc à lui-même, sans prévention, d’avoir engagé trop de combats, & d’avoir soulevé contre lui une armée entiere, qu’il défie encore avec audace. Il a dit du mal de trop de gens, pour devoir se flatter que la voix unanime le vante & dise du bien de lui. De bons vers ne font pas taire le cri de la douleur & le murmure de l’indignation281.’

Mais certains observateurs extérieurs tiennent également le même langage, comme l’indique par exemple la lettre du comte de Durazzo à Favart du 14 juin 1760, dans laquelle il est question de la querelle suscitée par le discours de réception de Pompignan devant l’Académie. Même s’il déplore qu’après que le parlement et le clergé « se sont abaissés tour à tour », les gens de lettres en viennent aussi à « se dégrader » et à « se déchirer à l’envi », il s’estime

‘fâché que M. Lefranc fasse une querelle sérieuse d’une plaisanterie un peu vive de M. de Voltaire ; le premier qui a tort est toujours le plus coupable, et s’expose au retour d’une vengeance plus violente que l’injure. Si M. Lefranc n’avoit pas attaqué ni insulté personne dans sa harangue, il jouiroit en paix des honneurs de l’Académie qu’il a bien mérités, mais qu’il me paroît n’avoir pas assez estimés282.’

C’est enfin la position de Malesherbes, à en juger par la réponse qu’il adresse à Fréron, le 20 août 1760. Fréron se plaint que le censeur lui oppose des difficultés pour une feuille qu’il entend rédiger au sujet de L’Écossaise, comédie satirique dans laquelle il est quelque peu malmené par Voltaire, sous les traits de M. Wasp. Si Malesherbes considère qu’« au fond [...] ce censeur n’a pas si grand tort de s’opposer aux personnalités », il reconnaît néanmoins que L’Écossaise comporte des « injures » à l’encontre du journaliste. Il lui permet alors de donner son article « dans une brochure séparée », « en considération de ces injures et par respect pour la loy du talion283 ».

Au-delà des condamnations prononcées au nom de la morale, il existe donc un discours qui tend à légitimer le recours au pamphlet en vertu du principe de la « loi du talion ». C’est dire que seule prime, en l’occurrence, l’efficacité de cette sorte d’écrit, qui n’en reste pas moins considérée comme dégradante. Il suffit, pour s’en convaincre, d’observer par exemple le silence révélateur des apologistes de Voltaire sur ses activités pamphlétaires, ou l’embarras qui est le leur lorsqu’ils se résolvent à aborder la question. C’est ainsi que Condorcet prône « cette modération dont il serait à désirer que les gens de lettres ne s’écartassent jamais ». Mais si, malgré tout, comme Voltaire,

‘ils ont reçu de la nature le talent si redoutable de dévouer leurs ennemis au ridicule et à la honte, qu’ils dédaignent d’employer cette arme dangereuse à venger leurs propres querelles, et qu’ils la réservent contre les persécuteurs de la vérité et les ennemis des droits de l’homme284 !’

Il peut en effet paraître noble d’alléguer cette justification par l’utilité philosophique. Mais elle ne laisse pas d’être à nuancer, dès lors que Voltaire lui-même ne se cache pas d’éprouver un certain plaisir à crucifier ses ennemis. Au duc de Bouillon, qui lui a envoyé des vers dans lesquels il le félicite d’avoir triomphé de ses ennemis, Voltaire répond ainsi :

Au pied de mes rochers ; au creux de mes valons,
Pourrois-je regretter les rives de la Seine ?
La fille de Corneille écoute mes leçons.
Je suis chanté par un Turenne ;
J’ai pour moi deux grandes maisons,
Chez Bellone & chez Melpomene ;
A l’abri de ces deux beaux noms,
On peut mépriser les Frérons,
Et contempler gaiment leur sottise & leur haine.
C’est quelque chose d’être heureux ;
Mais c’est un grand plaisir de le dire à l’envie,
De l’abattre à nos pieds & d’en rire à ses yeux.
Qu’un souper est délicieux
Quand on brave en mangeant les griffes des harpies !
Que des Freres Bertier les cris injurieux
Sont une plaisante harmonie !
Que c’est pour un Amant un passe-temps bien doux
D’embrasser la beauté qui subjugue son âme,
Et d’affubler encore du sel d’une Epigramme
Un rival fâcheux & jaloux !
Cela n’est pas chrétien, j’en conviens avec vous :
Mais ces gens le sont-ils ? ce monde est une guerre ;
On a des ennemis en tout genre, en tous lieux :
Tout mortel combat sur la terre ;
Le Diable avec Michel combattit dans les Cieux.
On cabale à la Cour, à l’Eglise, à l’Armée ;
Au Parnasse on se bat pour un peu de fumée,
Pour un nom, pour du vent : & je conclus au bout,
Qu’il faut jouïr en paix, & se moquer de tout285.

On voit donc par ces quelques vers que, pour Voltaire, l’activité pamphlétaire s’intègre aussi dans une certaine socialité, dès lors qu’elle peut être considérée comme « un passe-temps bien doux » pimentant les plaisirs qui ne manquent pas de s’offrir à un homme qui jouit d’une agréable retraite. Reste que l’exemple de Voltaire, à bien des égards exceptionnel, ne doit pas nous faire ignorer sa situation privilégiée, et par là même peu représentative. C’est pourquoi, si le Patriarche se livre, avec les talents qu’on lui connaît, à une intense « guerre » de pamphlets, il faut aussi souligner que cette activité semble être plus généralement le fait des gens de lettres considérés dans leur ensemble. Il convient dès lors de réfléchir à ce que cette activité engage au regard du statut de l’homme de lettres, dans la seconde moitié du XVIIIe siècle.

Notes
268.

 Bayle, Dissertation sur les libelles diffamatoires, dans Dictionnaire historique et critique, t. IV, p. 592.

269.

 Ibid., p. 578.

270.

 Ibid., p. 590.

271.

 Ibid., pp. 580 et 581.

272.

 Ibid., p. 592.

273.

 Sur cette question du « plaisir » pris par le « public » à la lecture des pamphlets, voir notre troisième partie, chap. 3, § 3. Voir aussi notre quatrième partie, chap. 4.

274.

 On aura reconnu le titre d’un pamphlet de Voltaire. Sur les relations entre Palissot et Voltaire, voir notre cinquième partie, chap. 2, § 3.2.

275.

 Palissot, L’Homme dangereux, p. 195. En 1760, dans son discours de réception à l’Académie française, Pompignan ironisait déjà de la sorte sur les « instructions » que ces « prétendus Philosophes » prétendaient donner « au genre humain » : « les uns & les autres se déchirant sans cesse entr’eux ; se poursuivant avec fureur jusqu’au tombeau ; décriant respectivement leur esprit, leur ame, leurs moeurs, s’élevant avec une liberté cynique contre ce que la Naissance & les Dignités ont de plus éminent ; faisant tout retentir de leurs cabales, de leurs jalousies, de leurs animosités ; & forçant enfin le Public à regarder comme un problème, si les Lettres, les Sciences & les Arts ont plus contribué à épurer les moeurs, qu’à les corrompre » (pp. 3-4).

276.

 L’Homme content de lui-même, pp. 73-74.

277.

 La Défense de mon maître, p. 350.

278.

 Voltaire, Discours préliminaire d’Alzire, dans Oeuvres complètes, t. III, Paris, Garnier, 1877, p. 380.

279.

 Le même extrait est cité comme exemple de la probité de Voltaire par Sabatier de Castres (Tableau philosophique de l’esprit de M. de Voltaire, chap. II, pp. 38-39) ou encore par Fréron (An. lit., 1760, t. V, p. 130).

280.

 Voltaire, Discours préliminaire d’Alzire, p. 381. On sait aussi que Voltaire le premier pratique cet amalgame entre l’homme et l’oeuvre, qui correspond à l’une des facilités qu’autorise la rhétorique du pamphlet. Sur cette question, voir notre quatrième partie, chap. 1.

281.

 L’Homme content de lui-même, p. 58.

282.

 Mémoires... de C.-S. Favart, t. I, p. 44.

283.

 Cité par J. Balcou, Le Dossier Fréron, p. 293.

284.

 Condorcet, Vie de Voltaire, p. 61.

285.

 Monsieur de Voltaire, peint par lui-même..., Lettre LXXXV, pp. 187-188.