Nouveau Chant

joint

a La Dunciade.

[Note: Reprenant une idée déjà mise en oeuvre par Pope, et répondant peut-être à une suggestion de Voltaire, Palissot fait paraître en 1764 sa Dunciade, dans laquelle il renouvelle ses attaques contre les philosophes. À noter toutefois que Voltaire est à nouveau épargné, et que la tribu des sots compte à présent une nouvelle recrue, en la personne de Fréron. Dans la Correspondance littéraire du 1er juin 1764, Grimm rend compte de la publication d’un « quatrième chant », dans des termes on ne peut moins élogieux, comme on en jugera par ce début : « Une chenille, qui s’appelle Nougaret, et qui est un peu moins connue que M. Palissot, a fait un quatrième chant à la Dunciade, qui est intitulé le Bâton. »] [Note: Maurice Tourneux précise les circonstances de la rédaction : Nougaret « fit, en passant à Lyon, une addition critique à la Dunciade, qui s’imprimait dans cette ville, addition intitulée le Bâton, quatrième chant, qui déplut fort à Palissot, et qu’on retrouve cependant dans l’édition de ce poëme, Lyon, 17711764 ». De son côté, Daniel Delafarge signale ce texte, mais précise en note qu’il n’a pu « mettre la main sur cet ouvrage1765 ». Nous reproduisons le texte séparé (12 pages, s.l.n.d.), qui figure dans un recueil factice consultable au fonds ancien de la Bibliothèque municipale de Lyon, sous la cote 808.626.]
Notes
1764.

 Cor. lit., VI, p. 9 et n. 1.

1765.

 D. Delafarge, La vie et l’oeuvre de Palissot, p. XVI et n. 1.