a) La ligne

Maria Montessori préconisait des exercices à partir d’une ligne tracée sur le sol, avec pour objectif de "leur apprendre à marcher" 1170 : les enfants devaient marcher dessus comme des danseurs de corde, en regardant leurs pieds et en se concentrant. Cet entraînement quasi gymnique de la marche va au-delà des rectifications apportées au corps telles que les décrit M.Mauss quand il s’appuie sur l’exemple de la manière de tenir ses mains en marchant pour démontrer qu’elle est le fruit d’une éducation à la source de mécanismes non pas “psychiques” mais qui forment une “idiosyncrasie sociale” 1171 . Maria Montessori systématise, dans le cadre scolaire, l’éducation de la marche, qui dépasse le registre de la correction quotidienne pour s'inscrire dans un apprentissage formalisé, explicité et outillé (une corde pour “marcher droit”) avec un exercice au même titre que les autres “savoirs scolaires”. C’est par l’habitude, la mise en exercice que l’élève acquiert une attitude qui soumet son corps mais le libère pour l’action d’appropriation du savoir.

Maria Montessori n'a pas été la première à utiliser les repères matériels pour regrouper les élèves: l'école mutuelle utilisait déjà des demi-cercles autour desquels se répartissaient des groupes qui devaient lire les exercices de calcul, les tableaux de lecture et de grammaire sous la direction du moniteur. Selon M.Lainé, ce "dispositif spatial inédit" pouvait soit être marqué à même le sol, soit être constitué d'un arceau métallique rabattable qui s'élevait à la hauteur de la poitrine des élèves:"Les enfants devaient se réunir autour des demi-cercles, dans l'ordre le plus parfait, la pointe des pieds devant juste affleurer la ligne formée sur le sol par des gros clous à tête plate ou par une rainure remplie de mastic ou de bitume. Mais l'alignement des pieds sur le cercle occasionne une perte de temps inutile et les élèves n'étaient jamais parfaitement rangés; tels sont les motifs qui dans plusieurs manuels suscitèrent la préférence aux cercles métalliques rabattables. Ceux-ci constitués de tringles de fer cintrées, placées à environ 80cm du sol et fixées au mur par des charnières pouvant être baissées ou levées à volonté, ils étaient soutenus par un support en fer qui était placé au milieu du cintre. Quand ils étaient relevés, le tourniquet de fer les retenait le long du mur <...> “Nous nous rendons compte aisément que l’organisation pédagogique exige, selon les lieux et les moments, un ordre dans le positionnement des personnes que l’on cherche à obtenir grâce à un dispositif qui s’impose dans sa matérialité. La barre de fer courbe formant le demi-cercle impose une forme au groupe d’élèves qui vient se mouler dessus, bien mieux que ne le fait un marquage au sol. Cette volonté d’un positionnement ordonné et impératif des élèves cherche à se réaliser par un dispositif technique élaboré selon une démarche empirique. Là où le pouvoir disciplinaire échoue à réaliser seul son exigence de perfection, on recourt à un artifice mécanique" 1172 . M.Lainé indique que finalement, pour des questions d'hygiène et de sécurité, c'est le premier système qui sera conservé (avec un marquage au sol).

La configuration Tom Pouce n'utilise pas d'artifice mécanique (comme les cercles métalliques), mais soumet les enfants à un apprentissage systématique de la manière de se disposer sur un cercle. En maternelle petite section, les élèves s'exercent autour de la ligne (qui est en fait un cercle de forme ovoïde, sorte de rectangle aux angles arrondis): l’enfant apprend à déplacer sans bruit une chaise et à la mettre sur la ligne de manière à ce que ni les pieds de la chaise, ni ses propres pieds ne touchent la ligne ou bien il doit se déplacer sur le trait avec une petite cuillère et de l’eau sans en faire tomber, ces exercices ayant pour objectif pédagogique de “faire prendre conscience de la ligne”. Par ailleurs, l’insistance que les éducatrices de maternelle mettent dans l’apprentissage du fonctionnement de la ligne est là pour nous rappeler que lorsque les enfants viennent s’asseoir sur la ligne, il n’y a là rien de “spontané” au sens où ils auraient compris “naturellement” et “d’eux-mêmes” que la gestion du groupe est facilitée par leur comportement individuel. Au contraire, les gestes, les manières de s’asseoir, l’intériorisation des règles de fonctionnement de la ligne sont le fruit d’un long travail répétitif et systématique de la part des éducatrices: le début de l’année est consacré pour une grande part à ce type d’apprentissage, et pourtant les éducatrices reprennent souvent les enfants à propos de la ligne, alors qu’on est déjà en fin d’année scolaire lorsque nous les observons.

Ainsi les enfants apprennent une posture, une manière de se tenir, en incorporant les usages de la ligne sur laquelle il est “de règle” de s’asseoir “en tailleur”, et non pas sur les genoux, accroupi ou d’une autre manière. Les éducatrices de la maternelle petite section insistent beaucoup sur cette manière de s’asseoir:

Classe de maternelle petite section (1993/94)

  • (17.05.94) A 14h00, les enfants sont assis sur la ligne. Avant de commencer, l’éducatrice dit très posément et calmement, en articulant: “Il y a des enfants qui ne sont pas assis comme il faut”. Elle reprend chaque enfant concerné, en l’appelant chaque fois par son prénom et en lui demandant de “se mettre en tailleur”. Lorsque tous les enfants sont assis en tailleur (l’éducatrice et moi-même avons adopté cette posture), elle commence à expliquer comment va se dérouler la journée. L’éducatrice s’arrête parfois pour reprendre un enfant qui change de manière de s’asseoir.

D’autre part, l’espace même de la ligne fait l’objet d'une règle très fréquemment rappelée en maternelle petite section, celle de “ne pas traverser la ligne”. Il serait impossible de faire respecter cette réglementation dans les autres classes où le manque d’espace interdit d’avoir un lieu uniquement réservé à l’usage de la ligne et même si l’espace était disponible, on peut penser que cette interdiction (qui vise à marquer un temps et espace où les corps doivent conserver une certaine posture) n’est plus aussi nécessaire pour des enfants plus âgés qui sont censés avoir intériorisé le fonctionnement de la ligne. Les réactions d’une fille de trois ans montrent que déjà à son âge, elle a compris les modalités d’usage de la ligne, même si c’est de manière un peu “mécanique” et non pas “raisonnée”, dans le sens où elle sait dire que c’est interdit, mais qu’elle ne cherche pas d’explication à cette interdiction:

Classe de maternelle petite section (1993/94)

  • (17.05.94) Je me “promène” dans la troisième salle (là où les enfants peuvent dormir après le repas de midi) pour observer ce qui s’y passe: je me mets au milieu de la pièce, afin de mieux regarder autour de moi. Une fille entre dans la salle, elle me voit et s’énerve d’un coup: “Et oh! Qu’est-ce que tu fais là, tu t’en vas!” . Comme elle le dit en souriant, je ne comprends d’abord pas ce qu’elle veut me dire et je crois qu’elle me demande si je pars de l'école, ayant fini mon travail de terrain.
    Je lui réponds: “Non, je ne m’en vais pas, j’ai pas tout vu encore!”
    Elle me dit: “Mais t’as pas le droit, la ligne!”
    Je comprends enfin qu’elle m’explique qu’il est interdit de marcher à l’intérieur du cercle formé par la ligne. Elle me dit qu’on a le droit de se mettre “que derrière”.
    Je lui demande pourquoi, étant donné qu’il n’y a pas d’enfants assis autour de la ligne. Elle me répond que “C’est comme ça!” , vient me tirer par la main, et m’explique qu’à la rigueur, je peux me mettre à l’extérieur de la ligne et puis sauter au milieu, mais qu’il ne faut pas que je marche à l’intérieur de la ligne.
    En reculant, je marche sur la ligne où je m’arrête pour continuer à discuter avec elle, mais elle m’interrompt tout de suite, me disant “T’as pas le droit!”: je comprends qu’il ne faut pas marcher là où les enfants s’assoient.
    Comme je lui fais remarquer en riant que “C’est pas possible, on ne peut rien faire ici!”, elle ne dit plus rien et me regarde de manière étrange, me signifiant par là qu’elle n’a pas vraiment saisi en quoi mes propos sont censés être amusants.

A l’école Tom Pouce, si la ligne ne fait l’objet d’un exercice scolaire qu’en maternelle petite section (seule classe où elle est peinte par terre), elle est présente à tous les niveaux, jusqu’au troisième cycle. Cette ligne a tout d’abord une fonction de rassemblement 1173 , moins systématique en troisième cycle qu’en maternelle, premier et deuxième cycle où elle est utilisée systématiquement pour ponctuer le début et la fin de la matinée et de l’après-midi, l’avant et l’après récréation et où elle marque également le passage d’un exercice scolaire à un autre.

Classe de maternelle petite section (1993/94)

  • (17.05.94) A 14h00, l’éducatrice fait rentrer un à un les enfants les plus calmes. Elle n’a rien à dire, ni sa collègue: après être passés aux toilettes et après avoir installé leurs vêtements sur des cintres, ils vont chacun à leur tour par terre sur la ligne, en s’appliquant lorsqu’ils s’assoient, en ne faisant pas de bruit. Avant le goûter, les enfants vont s’asseoir à nouveau sur la ligne après avoir rangé leur matériel, et ils attendent là que les parents viennent les chercher.

Ce rassemblement est l’occasion le matin de “faire le point” sur les élèves qui sont absents (en expliquant éventuellement à la classe les raisons de leur absence: maladie, accident, etc...), de présenter des objets apportés par des enfants, d’expliquer les activités scolaires qui vont suivre. Ce rassemblement est aussi et surtout un moyen pour impliquer les enfants dans la situation scolaire avec une posture adéquate, en calmant leur activité corporelle (il faut s’asseoir), leur activité langagière (il faut parler les uns après les autres) et en les projetant dans l’activité qui va suivre:

Classe de maternelle grande section/CP (1993/94)

  • (18.05.94) A 8h30, les enfants qui entrent progressivement dans la classe, s’assoient au fur et à mesure sur la ligne (dont l’emplacement n’est pas tracé). La maîtresse accueille les enfants en parlant lentement et doucement (elle chuchote presque). Les enfants demandent que devient Lucas qui s’est fait mal (il a le poignet cassé). L’institutrice explique qu’il viendra peut-être les voir aujourd’hui, mais qu’il faudra vraiment faire attention avec lui. Elle explique aussi qu’une fille a attrapé la varicelle. Un garçon demande ce que c’est et la maîtresse répond qu’on attrape des boutons, mais qu’on ne peut l’attraper qu’une fois dans sa vie.
  • (19.05.94) Il est 8h35: la maîtresse fait comprendre (en fermant la porte de la classe) à un père resté dans la salle, qu’elle voudrait commencer. La maîtresse présente un enfant, qui viendra peut-être dans cette école l’année prochaine: le garçon est assailli de questions par les autres élèves. Il apporte quelques réponse jusqu’à ce que la maîtresse dise que les élèves pourront continuer à poser des questions pendant la récréation, mais que “maintenant, il faut avancer, car on est déjà en retard". L’institutrice explique ensuite que Clarisse veut leur montrer quelque chose: la fille montre un billet de 1000 lires que ses parents lui ont rapporté d’Italie. La maîtresse lui demande si elle sait pourquoi ses parents lui ont rapporté ce billet (la fille répond par la négative): l’institutrice explique que sur l’une des faces est représentée Maria Montessori qui travaille avec des enfants.

Le premier rassemblement sur la ligne prend l’allure d’un dernier “exutoire” où les élèves “se défoulent” dans certaines limites, avant de se concentrer sur leurs tâches scolaires. L’institutrice laisse les enfants parler à tort et à travers, sans les couper brutalement par des “taisez-vous”, elle reprend le plus calmement possible les interventions des enfants pour arriver à les “canaliser” et à préparer les élèves à adopter une posture adéquate à l’apprentissage scolaire. D’ailleurs, au moment où l’institutrice présente le travail qui va être demandé, elle exige de la part des élèves une attention beaucoup plus prononcée et elle n’autorise les enfants à se lever de la ligne pour faire leur travail qu’à la condition “d’être calmes”.

La ligne a ainsi essentiellement pour fonction de préparer les enfants à adopter l’attitude scolaire avec ce qu’elle demande de calme, de concentration et de “discipline” du comportement et d’ailleurs les institutrices de la maternelle petite section jusqu’à la classe de CE1/CE2 rassemblent toujours les enfants en revenant de récréation, alors qu’elles le font moins systématiquement avant de partir en récréation. Mais la ligne joue aussi un rôle de “bilan” et le rassemblement à la fin d’une demi-journée peut être l’occasion d’une “mise au point” sur les éventuels débordements:

Classe de maternelle grande section/CP (1993/94)

  • (19.05.94) Il est 12h00, les enfants sont en train de ranger le matériel. La matinée a été assez difficile, puisqu’il était quasiment impossible pour la maîtresse d’obtenir un silence relativement “durable” et que plusieurs élèves se sont disputés, voire même bagarrés. D’ailleurs, une fille pleure car un garçon lui a pris sa boîte de “Smarties” (distribués au moment du goûter).
    L’institutrice demande aux enfants de venir s’asseoir sur la ligne. Elle prend un air très mécontent (elle articule beaucoup): “Je ne sais pas si vous vous rendez compte, mais je trouve que la classe a été très bruyante aujourd’hui. Il va falloir vraiment se calmer pour cet après-midi, sinon, ce n’est pas possible pour les enfants de travailler”.

En classe de CE1/CE2 (1993/94)

  • (20.05.94) Les enfants entrent du square à 11h10 après la récréation. L’institutrice leur demande de s’asseoir sur la ligne, ce que beaucoup d’élèves ont déjà fait dès qu’ils sont arrivés. Une fois qu’ils sont assis, elle leur fait remarquer: “Je ne sais pas si c’est la fin de la semaine, mais je vous trouve vraiment énervés”(elle insiste sur “vraiment énervé”, en détachant les syllabes, ce qui a pour effet de rétablir d’un coup le silence). Elle continue: “Maintenant que vous êtes rentrés, il ne faut plus parler fort comme au square”. Elle demande à un enfant de poser une gomme qu’il ne cesse de jeter en l’air. Elle continue en articulant lentement et distinctement : “Je vais vous appeler l’un après l’autre, et seulement les enfants qui sont calmes. Les CE1, vous allez rejoindre votre place pour lire dans le livre de lecture. Les CE2, vous allez prendre du matériel, mais pas les Kapla 1174 ".
    Trois garçons (qui ont un comportement particulièrement pénible) continuent à s’agiter: l’institutrice s’accroupit en face d’eux et leur dit “Je ne peux pas vous appeler, vous êtes vraiment trop excités”.

Dans ces deux situations, la maîtresse avant même de reprocher quoi que ce soit aux élèves, les fait d’abord s’asseoir: le rassemblement sur la ligne permet d’obtenir une première “reprise sur soi” du comportement des enfants. L’institutrice de maternelle grande section fait ensuite le bilan de la demi-journée, et elle en tire les conséquences pour l’après-midi, en rappelant aux enfants l’exigence de calme et de maintien de soi. Les enfants de CE1/CE2 ne peuvent se lever de la ligne (avec une activité précise à faire) uniquement lorsque la maîtresse leur a donné l'autorisation, c’est à dire quand elle a estimé qu’ils sont suffisamment calmes et maîtrisés pour travailler.

Il faut quand même préciser que les règles qui régissent l’utilisation de la ligne connaissent des interprétations différentes selon les institutrices et on a l’impression que l’usage de la ligne est de moins en moins réglementé aux niveaux scolaires supérieurs. Par exemple en maternelle petite section, il est obligatoire pour tout le monde (maîtresses, stagiaires, observateurs extérieurs) de s’asseoir avec les enfants sur la ligne alors que pour les autres classes, les adultes peuvent s’en dispenser. Ainsi en classe de CM1/CM2 (93/94) et de CE2/CM1/CM2 (1994/95), la maîtresse ne s'assoit pas forcément par terre sur la ligne avec les enfants au moment du goûter, dont le déroulement est moins soumis à des règles identiques comme en maternelle petite section/CP (où un enfant est désigné pour apporter et distribuer le goûter: il ne peut commencer qu'en silence et chaque élève doit attendre la fin de la distribution avant de pouvoir commencer). De la même manière, les éducatrices de la classe maternelle petite section et l’institutrice de la classe maternelle grande section/CP insistent beaucoup sur la façon de s’asseoir sur la ligne, alors que cet aspect est moins souvent repris dans les classes suivantes 1175 .

Ces différences d’exigences d'utilisation de la ligne illustrent l’idée que suivant le principe de progression dans l’apprentissage, plus l’enfant avance dans les classes, plus il a intériorisé le fonctionnement de la ligne et moins il a besoin qu’on le lui rappelle. Les exercices permettant d’incorporer l’usage de la ligne (et corrélativement la posture scolaire d’apprentissage) ont besoin d’être systématiques, rigoureux en maternelle petite section, mais s’estompent progressivement au fur et à mesure où les enfants ont intériorisé les modalités d'utilisation de la ligne de manière telle qu’elle n’a plus besoin d’être matérialisée par de la peinture et qu’il n’est plus aussi important de s’asseoir “en tailleur”. Pour l’institutrice des grandes classes l’essentiel est que les enfants “se tiennent bien” en restant calmes, en écoutant et qu’ils viennent s’asseoir dès qu’on leur demande à l’occasion d’un moment collectif important (anniversaires, explications apportées en vue d’une classe verte...).

Notes
1170.

“Pour garder leur équilibre, ils doivent faire des efforts tout à fait semblables à ceux du vrai danseur de corde, excepté qu’il n’y a aucun danger puisque ces lignes sont tracées par terre <...> Quand les enfants ont appris de cette façon à garder leur équilibre, leur démarche a atteint un niveau de perfection remarquable et ils ont acquis un port très gracieux, sans compter la sûreté et le calme de leur démarche naturelle” (Le Manuel Montessori, pp.65 et 66)

1171.

Sociologie et anthropologie, PUF, Paris, 1950, p.368

1172.

Les constructions scolaires en France, Paris, PUF, collection l'éducateur, 1996, pp.73 et 74

1173.

En classe de maternelle petite section, les enfants se rassemblent toujours sur la ligne rouge avant de commencer ou de terminer une demi- journée et il existe deux autres lignes jaunes dans les autres salles, la couleur étant un marqueur visuel supplémentaire pour indiquer la nature du changement d'activité (rouge: rentrer/sortir de la classe; jaune: changer de travail).

1174.

Un groupe d’enfants avait pris avant la récréation ce “jeu de construction” qui n’est pas considéré comme un travail par la maîtresse, et en plus, ils avaient “dévié” l’objectif de ce jeu en s’amusant à envoyer les bâtonnets dans le bac “Kapla”. La maîtresse ne leur avait rien dit “sur le coup”, mais elle les avait quand même remarqués.

1175.

En CM1/CM2 (1993/94) et en CE2/CM1/CM2 (1994/95) l’institutrice n’exige jamais que les enfants s’assoient “en tailleur” et la manière de s’asseoir connaît beaucoup de variations selon les élèves.