6- Les conséquences « naturelles » de comportement scolaires inadéquats

Si on part du principe que la maîtresse est surtout un “guide” pour l’enfant, il apparaît “logique” que l’institutrice montessorienne présente le plus possible les “punitions” comme la conséquence quasi naturelle du mauvais comportement des enfants (“tu n’as que ce que tu mérites”, “c’est toi qui l’a cherché”). Par exemple, l’institutrice de CE2/CM1/CM2 (1994/95) avertit souvent les élèves qu’ils n’auront “pas le temps d’aller au square en récréation” s’ils traînent trop pour faire leurs exercices ou copier leurs leçons: étant responsables de leurs apprentissages, ils se punissent eux-mêmes et se mettent dans l’impossibilité d’aller en récréation.

Classe de CE2/CM1/CM2 (1994/95)

Une autre stratégie peut être de poser à l’enfant distrait une question en rapport avec le travail qui est en train d’être effectué ou la leçon présentée: elle montre ainsi à l’élève qu’il ne suit pas.

CE2/CM1/CM2 (1994/95)