A. Les bibliothèques spécialisées des universités

La réglementation des bibliothèques universitaires, si elle heurtait les professeurs ou leur paraissait sur certains points trop contraignante, leur avait cependant laissé la possibilité de créer ou de maintenir, à côté de ces bibliothèques unifiées qui suscitaient leurs réticences, d'autres bibliothèques qu'ils pouvaient contrôler plus étroitement. Cette possibilité reposait essentiellement sur deux faits. L'unification des bibliothèques qui avait été prescrite ne s'appliquait qu'aux bibliothèques des facultés ; elle ne concernait pas les bibliothèques d'unités plus petites que les facultés, comme celles des instituts spécialisés ou des laboratoires. En outre, les facultés étaient des établissements dotés de la personnalité civile, qui avait été confirmée en 1885 dans le but explicite de leur permettre de posséder et de recevoir des dons ou des legs. Ces dons et legs pouvaient fort bien être constitués par des livres ou des bibliothèques d'anciens professeurs. A l'opposé, les bibliothèques universitaires n'ont jamais été investies de la personnalité civile ; les dons de livres ou autres qui leur étaient destinés devaient donc être faits à l'université dont elles dépendaient. Ces dons ont d'ailleurs contribué à enrichir plusieurs bibliothèques universitaires de province, comme celles de Bordeaux, de Lille, de Lyon, de Rennes et de Toulouse. 124

L'existence de bibliothèques d'instituts ou de laboratoires est attestée assez tôt, d'une manière indirecte. La Statistique de l'enseignement supérieur, 1878-1888 mentionne ainsi l'existence de locaux à usage de bibliothèque à l'observatoire de la faculté des sciences de Marseille (153 mètres carrés) et au laboratoire de zoologie marine d'Endoume (37 mètres carrés), annexé à la même faculté. On trouve des indications identiques concernant des bibliothèques d'observatoires à Besançon (81 mètres carrés), Lyon (190 mètres carrés) et Toulouse (104 mètres carrés). Ces indications constituent une première présomption de l'existence de bibliothèques spécialisées destinées aux recherches effectuées dans ces organismes. 125

Nous savons aussi que des bibliothèques de laboratoires avaient été créées au XIXe siècle, par exemple la bibliothèque du laboratoire de minéralogie de la faculté des sciences de Toulouse (créée en 1820), la bibliothèque du laboratoire de géologie et de minéralogie de la faculté des sciences de Besançon (1845), ou celle du laboratoire de géologie et de minéralogie de la faculté des sciences de Clermont-Ferrand (1856). D'autres bibliothèques du même type ont été créées dans le dernier quart du XIXe siècle et au début du XXe siècle. A Besançon, furent établies la bibliothèque du laboratoire de botanique et du jardin botanique (vers 1875), la bibliothèque de l'observatoire (1882) et la bibliothèque de l'institut de chimie (1904). A Bordeaux, la bibliothèque de la section d'anglais a été fondée vers 1890. A Clermont-Ferrand, la bibliothèque de l'institut de chimie a été créée en 1911, et celle de l'observatoire en 1912. A Dijon, à la bibliothèque du centre de recherche d'histoire du droit, ‘« des fondations, legs ou donations ont été faits par d'anciens professeurs de la faculté de droit de Dijon ou leur famille, à la fin du XIXe siècle et au début du XXe siècle »’. Toujours à Dijon, la bibliothèque du laboratoire de zoologie, qui existe « depuis le début du [XXe] siècle... s'est accrue par apport de bibliothèques personnelles ». A Grenoble ont été fondées vers 1875 la bibliothèque du laboratoire de géologie et de minéralogie (Institut Dolomieu), en 1890 la bibliothèque du laboratoire de botanique et de biologie végétale, en 1904 la bibliothèque de l'institut de phonétique et de linguistique par Théodore Rosset, et en 1908 la bibliothèque de l'institut de géographie alpine. A Lille furent créées en 1895 la bibliothèque du laboratoire de zoologie, en 1900 la bibliothèque de la section de russe de la faculté des lettres, et en 1911 la bibliothèque de l'institut d'anglais (bibliothèque Angellier). A Montpellier, où il existait « depuis la fondation de la faculté des lettres » (créée en 1808, supprimée en 1816 et rétablie en 1838) une bibliothèque d'histoire de l'art et d'archéologie, fut créée en 1889 une bibliothèque de l'institut de botanique. A Toulouse, la bibliothèque du laboratoire de botanique remonte à 1859, et celle de la chaire d'espagnol à 1886. 126

En 1902 fut créé à la faculté des lettres de Lyon un institut de géographie qui comprenait une bibliothèque, décrite en ces termes par le chargé de cours de géographie :

‘« La bibliothèque - L'enseignement.

...Très claire, cette salle est aménagée pour le travail géographique ; une vaste table permet l'étalement des grandes cartes ; plusieurs tableaux noirs sont fixés au mur ou mobiles ; il est facile de suspendre les cartes murales ; la salle a les appareils nécessaires pour les projections à toute heure... De tout ce matériel, ainsi que de la bibliothèque et de ses collections, les étudiants peuvent, de 8 h du matin à 10 h du soir, sans interruption, disposer en toute liberté, avec quelques règlements faciles à observer et sous leur responsabilité commune. Un étudiant, bibliothécaire, exerce une certaine surveillance. En organisant la bibliothèque, le but que l'on s'est proposé a été de rendre aussi aisé que possible le travail des étudiants, en mettant à leur disposition immédiate les livres et les cartes d'usage courant, de consultation fréquente, en un mot les instruments de travail qu'il est indispensable d'avoir constamment sous la main, à sa portée, sans passer par les formalités des bibliothèques ordinaires. On s'est efforcé en outre de réunir les principaux ouvrages relatifs aux grandes questions ou régions géographiques, sans faire d'ailleurs double emploi avec la bibliothèque universitaire. Les étudiants disposent ainsi de toute une série de bons travaux de seconde main ou de publications originales ; ils peuvent consulter les périodiques les plus importants... La recherche et le maniement [de ces instruments de travail]... sont facilités par des catalogues, en volume et sur fiches, aussi clairs et détaillés que possible. Nous avons en outre un relevé du catalogue par matières des collections géographiques de la bibliothèque de l'université ; le même travail sera fait pour les bibliothèques publiques de Lyon... » 127

Il apparaît donc que les bibliothèques d'instituts et de laboratoires sont, dans certains cas, aussi anciennes que les bibliothèques des facultés, et que beaucoup d'entre elles sont contemporaines des débuts des bibliothèques universitaires. Produites par l'initiative locale, elles n'ont pas laissé de trace de leur existence dans la réglementation. On en trouve une mention dans le rapport de la commission du Conseil supérieur de l'instruction publique chargée d'examiner le projet de décret du 28 décembre 1885 sur l'organisation des facultés et des écoles d'enseignement supérieur :

‘« Il est bien entendu, malgré la suppression de la dernière phrase [“ils [les bibliothécaires] exercent leurs fonctions sous l'autorité du recteur”], que les bibliothèques [universitaires] restent sous l'autorité des recteurs, que d'ailleurs les règlements spéciaux relatifs aux bibliothèques de Paris [placées sous l'autorité des doyens], et les usages admis pour les bibliothèques de laboratoires subsistent également. » 128

Cette brève mention nous apporte la confirmation de l'existence de ces bibliothèques, et de leur indépendance par rapport aux bibliothèques universitaires. Il apparaît que pour la commission du Conseil supérieur de l'instruction publique, la préservation de cette indépendance, en contrepartie de l'acceptation du caractère commun aux différentes facultés de la bibliothèque universitaire, et même sous la forme d'un simple accord verbal, revêtait une certaine importance. Une autre indication se trouve dans un débat relatif aux livres de sciences à la bibliothèque de l'université de Paris, à la suite d'une opinion exprimée dans la Revue scientifique en juin 1905, selon laquelle les acquisitions de caractère scientifique auraient été sacrifiées dans cette bibliothèque, en raison notamment de la formation surtout historique qui était celle des bibliothécaires. Cette opinion fut discutée dans la Revue internationale de l'enseignement, et cette discussion contient quelques aperçus sur les bibliothèques de laboratoires :

‘« A côté de la bibliothèque de l'université, commune pour les lettres et pour les sciences, il y a les bibliothèques de laboratoires. Beaucoup de professeurs s'en contentent..., insistent sur leur utilité et sur leur importance ; elles se composent de livres prêtés par la bibliothèque de l'université, achetés par les élèves ou donnés par les professeurs. M. Chantepie, prédécesseur de M. Châtelain [conservateurs de la bibliothèque de l'université de Paris], voulut les supprimer il y a quelques années. Il y renonça devant les protestations unanimes de la faculté. » 129

Comme l'indique le passage cité de la Revue internationale de l'enseignement, des dépôts de livres de la bibliothèque universitaire pouvaient être consentis dans ces bibliothèques spécialisées. C'était par exemple le cas à la bibliothèque du laboratoire de géologie de la faculté des sciences de Lyon. 130

A la bibliothèque de la faculté des sciences de Marseille, en 1884-1885,

‘« La place manque. Le sous-bibliothécaire a été obligé de détacher dans les laboratoires de zoologie, de botanique et de géologie 511 ouvrages qu'il ne pouvait conserver ; ce n'est évidemment qu'un prêt, les livres ayant été inventoriés et pris en charge ; mais il ne devrait rester dans les laboratoires que les livres achetés en dehors des crédits affectés à la bibliothèque universitaire. MM. les professeurs ont promis, dans leur dernière assemblée, de faire droit aux réclamations présentées en ce sens ; malheureusement, malgré les nouveaux rayons fournis par la ville et l'appropriation d'une deuxième salle pour les besoins de la bibliothèque, le défaut de place empêche le sous-bibliothécaire d'insister, actuellement du moins, pour la réintégration des livres dans le fonds commun. » 131

A travers cette rédaction embarrassée, on pressent l'existence d'un conflit relatif à la localisation de ces livres. A Toulouse, en 1900, la faculté de droit avait créé une salle de travail pour les conférences et les cours de doctorat. Le professeur qui était à l'origine de cette création, Maurice Hauriou, estimait que l'enseignement était trop théorique et que, pour rapprocher les étudiants et les professeurs, il fallait former de petits groupes de travaux pratiques. Pour cela, une salle avait été organisée et pouvait recevoir douze étudiants. Son ameublement comprenait une bibliothèque d'une capacité de 200 volumes environ.

‘« Pour garnir la bibliothèque des livres indispensables, nous avons eu recours à un procédé simple quand on trouve partout de bienveillants concours, mais qui, évidemment, ne saurait être que provisoire. La bibliothèque universitaire a bien voulu consentir à détacher dans notre local trois collections très spéciales... Le procès-verbal de prise en charge de ces volumes a été signé par le professeurs et par tous les membres de la conférence [étudiants en doctorat], qui se trouvent ainsi solidairement responsables... Nous procédons d'ailleurs à un récolement rapide tous les quinze jours [En note : La communication aux lecteurs de la bibliothèque universitaire a été organisée par l'intermédiaire du professeur]. A ce premier fonds, nous ajouterons les livres qui nous seront donnés et nous entreprendrons une collection de bonnes thèses de doctorat. Il n'est pas douteux que plus tard, avec quelques achats et quelques abonnements, nous n'arrivions à créer très économiquement notre bibliothèque de laboratoire...

Dès que la salle fut créée, les membres de la conférence se hâtèrent d'en profiter y passant des journées ou des demi-journées entières ; ils se trouvèrent mieux que dans leurs chambres d'étudiants, mieux aussi que dans la salle de lecture de la bibliothèque universitaire, n'ayant pas la gêne des heures d'ouverture, ni le dérangement des allées et venues, ni l'obligation du silence absolu. » 132

On note, parmi les motivations de ces créations de bibliothèques spécialisées, à Lyon comme à Toulouse, des facilités de travail supérieures à celles que pouvait offrir la bibliothèque universitaire : utilisation commode de documents spécifiques comme les cartes, heures d'ouverture plus étendues, facilité d'accès à la documentation. On y perçoit aussi l'expression de besoins plus fondamentaux, non pris en considération par les bibliothèques universitaires unifiées. Les professeurs qui étaient à l'origine de la création de ces bibliothèques concevaient la documentation (le mot est apparu en 1877 dans le Supplément au Dictionnaire de la langue française de Littré) comme un fluide qui devait irriguer les activités scientifiques et pédagogiques. L'utilisation commode de ce fluide ne leur semblait pas assurée par l'existence d'une grande bibliothèque unitaire même divisée en sections, et qui s'apparentait plutôt à un réservoir. Ils cherchaient donc à adapter l'usage de la documentation aux particularités du travail dans leur discipline, et à établir un lien étroit entre la documentation et les activités d’enseignement et de recherche. Il y a dans ces pratiques un indice supplémentaire du fait que ce lien avait été mis à mal par la création des bibliothèques universitaires encyclopédiques. Ces conceptions peuvent aussi être rapprochées de celles qui avaient été exprimées, en 1884, par la faculté des sciences de Montpellier, et dans lesquelles apparaissait la notion de complémentarité entre les différentes bibliothèques des universités :

‘« Une grande bibliothèque, située aussi près que possible des facultés, facilement abordable, avec un personnel suffisant pour être ouverte presque à toutes les heures ; de petites bibliothèques à la main des professeurs au moment même de leur enseignement, tels sont les progrès que la faculté voudrait voir réaliser. » 133

Il est aussi probable que l'unification des bibliothèques des facultés et leur ouverture aux étudiants, conséquences de l'institution du droit de bibliothèque en 1873, avaient contribué à orienter ces bibliothèques, dès leur origine, vers les besoins de l'enseignement plus que vers ceux de la recherche. La conception unitaire qui avait présidé à leur création leur interdisait pratiquement de répondre à des besoins particuliers, comme ceux du travail en petit groupes ou de la manipulation de documents spécifiques. Généralistes par vocation, les bibliothèques universitaires suscitaient donc pour cette raison même le besoin de bibliothèques complémentaires plus spécialisées.

La question de la coordination entre les bibliothèques universitaires et ces bibliothèques spécialisées n'a jamais été posée officiellement à cette époque. Les bibliothèques spécialisées se sont maintenues ou développées tout à fait en dehors des bibliothèques universitaires, dans une absence complète de réglementation. Dans certains cas particuliers, une coordination des acquisitions pouvait être établie, mais elle reposait uniquement sur des initiatives personnelles, comme dans le cas de la bibliothèque de l'institut de géographie de la faculté des lettres de Lyon (cf. ci-dessus, p. 116-117). On peut émettre l'hypothèse que le maintien de bibliothèques spécialisées et la possibilité d’en créer de nouvelles ont pu être accordés aux professeurs et aux doyens des facultés comme une compensation à l'organisation centralisée qui avait été adoptée pour les bibliothèques universitaires, et contre laquelle un certain nombre d'entre eux avaient présenté des objections. Cette situation de fait peut aussi résulter de ce que les bibliothèques universitaires, dédiées principalement au service des étudiants, ne pouvaient pas en même temps satisfaire aux besoins de la recherche spécialisée. On retrouve ici l'objection présentée par la faculté de droit de Toulouse, selon laquelle le « défaut de connaissances spéciales » des bibliothécaires constituait un obstacle à la bonne administration de ressources documentaires spécialisées (cf. ci-dessus, p. 103). Il est vrai que la documentation spécialisée nécessite ce que l'on appelle aujourd'hui une « double compétence », à la fois scientifique (sur le contenu des documents) et technique (sur les modalités de traitement des documents), et que l'importance de la compétence scientifique croît avec le degré de spécialisation des documents. On a vu aussi que pour les professeurs, la compétence scientifique avait une importance plus déterminante que la compétence technique. La division du travail qui s'est opérée entre bibliothèques universitaires et bibliothèques spécialisées dans le dernier quart du XIXe siècle semble donc reposer sur un ensemble de considérations, à la fois scientifiques (caractère spécialisé des documents et compétences nécessaires à leur traitement et à leur gestion), pratiques (surfaces insuffisantes et absence de commodités particulières des bibliothèques universitaire pour la consultation de documents spécifiques), et d'opportunité (souci d'accorder des compensations à certains professeurs rebutés par l'organisation des bibliothèques universitaires). Il est intéressant de saisir in statu nascendi cette dualité des types de bibliothèques dans les universités françaises de province, et de constater qu'il s'agit d'une question dont l'ancienneté ne peut pas être mise en doute. Bien qu'elles n'aient eu qu'un rapport indirect avec l'organisation des bibliothèques universitaires proprement dites, l'existence et le développement des bibliothèques spécialisées ont été invoquées à différentes reprises, à partir de 1955, comme un symptôme de l'échec des tentatives d'unification des bibliothèques dans les universités, et comme l'indice d'un dysfonctionnement auquel il convenait de remédier. Il faut ajouter que la question n'est pas restée circonscrite aux seules bibliothèques spécialisées, puisque des salles de travail dédiées à un ensemble de disciplines ont pu aussi se constituer dans les facultés à l'usage des étudiants. 134

La personnalité civile des facultés leur a permis aussi de recueillir des dons et legs sous forme de bibliothèques. Ce fut le cas par exemple à Lyon de la bibliothèque de l'historien d'art Emile Bertaux, professeur à la faculté des lettres de Lyon de 1901 à 1912, qui fut donnée à cette faculté par un mécène, la marquise Arconati-Visconti en 1917. 135

Notes
124.

Décret du 21 juillet 1897 pour l'acceptation et l'emploi des dons et legs faits en faveur des universités, des facultés et des écoles d'enseignement supérieur, Recueil des lois et règlements sur l'enseignement supérieur, op. cit., t. 5, p. 705-706. Richesses des bibliothèques provinciales de France (Paris, 1932, 2 vol.), passim.

125.

Statistique de l'enseignement supérieur, 1878-1888 (Paris, 1889), p. 171-172, p. 184, p. 296 et p. 388.

126.

Ce recensement bien loin d’être exhaustif des bibliothèques d'instituts et de laboratoires les plus anciennes a été effectué à l'aide du Répertoire des bibliothèques et organismes de documentation (Paris, 1971) ; Besançon n° 1512, 1516, 1517, 1524 ; Bordeaux, n° 1592 ; Clermont-Ferrand, n° 1769, 1778, 1779 ; Dijon, n° 1835, 1855 ; Grenoble, n° 1965, 1967, 1974, 1976 ; Lille, n° 2069, 2100, 2106 bis. Montpellier, n° 2383, 2385 ; Toulouse, n° 3026, 3045, 3058.

127.

G. Lespagnol, « Université de Lyon, l'institut de géographie de la faculté des lettres », Revue internationale de l'enseignement, t. 44, juillet-décembre 1902, p. 112-114. Cet article est illustré d'un plan, de même qu'un autre article du même auteur, « L'Institut de géographie de l'université de Lyon », Bulletin de la Société de géographie de Lyon et de la région lyonnaise, t. 17, avril 1902, p. 655-694. La bibliothèque de l'institut de géographie fut réunie ultérieurement à celle de l'institut des études rhodaniennes. Répertoire des bibliothèques et organismes de documentation, op. cit., Lyon, n° 2197.

128.

Recueil des lois et règlements sur l'enseignement supérieur, op. cit., t. 4, p. 218.

129.

« Les Livres de science à la bibliothèque de l'université de Paris et l'enquête de la Revue scientifique », Revue internationale de l'enseignement, t. 50, juillet-décembre 1905, p. 343.

130.

« La bibliothèque, constituée surtout par des ouvrages provenant de dons de bibliothèques particulières faits au laboratoire ou à la faculté et de périodiques obtenus en échange des publications du département, a aussi un dépôt d'ouvrages spécialisés appartenant à la bibliothèque universitaire. » Répertoire des bibliothèques et organismes de documentation, op. cit., Lyon, n° 2174.

131.

« Etat des bibliothèques universitaires [de province], année scolaire 1884-1885 », op. cit., p. 153.

132.

M. Hauriou, « Création de salles de travail pour conférences et cours de doctorat à la faculté de droit de l'université de Toulouse », Revue internationale de l'enseignement, t. 41, janvier-juin 1901, p. 551-552.

133.

Faculté des sciences de Montpellier, Universités, op. cit., p. 393.

134.

Cf. par exemple, les salles de travail de la faculté de droit et de la faculté des lettres de Dijon, dont la fondation semble assez ancienne. Répertoire des bibliothèques et organismes de documentation, op. cit., Dijon, n° 1845 et 1846.

135.

Répertoire des bibliothèques et organismes de documentation, op. cit., Lyon, n° 2192.