A. Universités anciennes

Dans les quinze universités anciennes de province, les constructions réalisées avant 1964 n’avaient pas accru le nombre des sites de la bibliothèque universitaire. Ni à Caen (bibliothèque centrale, 1955, ultérieurement transformée en section droit-lettres), ni à Aix (bibliothèque centrale et droit-lettres, 1957, devenue plus tard bibliothèque centrale et droit), ni à Marseille (section médecine-pharmacie, 1959, et section sciences, mise en service en deux tranches en 1958 et 1965), ni à Dijon (bibliothèque centrale, 1962, ultérieurement devenue section droit-lettres), ni à Grenoble (bibliothèque centrale du boulevard Lyautey, 1960) il n’y avait eu ajout de nouveaux bâtiments. Les nouvelles constructions réalisées avaient pour but soit le remplacement d’un bâtiment sinistré (Caen, Marseille), soit le transfert d’une bibliothèque ancienne dans des locaux modernes (Aix, Dijon, Grenoble). Dans le cas de Marseille, il y avait même eu réunion des bibliothèques anciennement distinctes de médecine et de pharmacie dans les nouveaux locaux de La Timone. A la suite des aménagements importants réalisés à la bibliothèque universitaire de Rennes (bibliothèque centrale, 1960), la surface de la bibliothèque se trouva bien accrue, mais sans augmentation du nombre de ses sites. 323

Une étape supplémentaire fut franchie en 1964, avec la mise en service de bibliothèques scientifiques et médicales, dont la constitution supposait un transfert de documents de la bibliothèque centrale, et qui ajoutaient une unité supplémentaire aux sites existants. Ce fut le cas à Poitiers, Lyon et Bordeaux, où furent construits des bâtiments destinés à une section sciences, et à Strasbourg où fut constituée une section médecine.

A Poitiers, la bibliothèque centrale et droit-lettres-sciences était installée sur un site unique proche de la bibliothèque municipale, au centre de la ville. L’école nationale de médecine et de pharmacie qui avait pris la suite de l’école municipale en 1955 se trouvait, avec sa bibliothèque, à une autre adresse. Une construction destinée à la section sciences (4.740 mètres carrés) fut mise en service en 1964. Il s’y ajouta en 1970 une section médecine-pharmacie (750 mètres carrés) et en 1971 une section droit-lettres de 10.000 mètres carrés. Le bâtiment du centre ville fut alors abandonné, et l’organisation primitive sur un site unique se trouva remplacée par une organisation en trois sites. 324

A Lyon, la bibliothèque universitaire comprenait depuis 1930 une bibliothèque centrale et droit-lettres-sciences et une section médecine-pharmacie. Avec l’ouverture en 1964 d’une section sciences (devenue ensuite bibliothèque centrale et sciences) sur le campus de La Doua à Villeurbanne (12.430 mètres carrés), apparut un troisième site. Après l’abandon d’un projet de construction d’une section droit-lettres à l’ouest de l’agglomération, une section lettres et sciences humaines fut construite à Bron et mise en service en 1973, (8.000 mètres carrés) portant à quatre le nombre des sites de la bibliothèque universitaire. 325

A Bordeaux, où trois localisations existaient depuis la fin du XIXe siècle (droit, lettres-sciences et médecine-pharmacie), une bibliothèque scientifique (5.170 mètres carrés) fut mise en service en 1965 sur le domaine universitaire de Talence. Après divers projets, fut installée sur le même campus une section droit-lettres de 10.000 mètres carrés en 1968. Une section médecine-pharmacie (4.500 mètres carrés) fut construite en 1973. Les anciens locaux du centre ville ne furent pas entièrement abandonnés, mais conservèrent une utilisation secondaire. 326

A Strasbourg, la Bibliothèque nationale et universitaire, installée dans un bâtiment unique édifié en 1895, et où des travaux d’extension sur place avaient été menés à bien au cours des années 1950, se sépara en 1964 de ses collections médicales, qui furent installées dans les locaux de la faculté de médecine (bibliothèque intégrée aux locaux d’enseignement et de recherche, entre 3.500 et 3.900 mètres carrés). Cette première scission fut suivie en 1968 par celle d’une section sciences (entre 5.500 et 6.000 mètres carrés) puis en 1975 par la mise en service d’une section des Alsatiques (fonds régional) et d’une section droit (en tout, 6.000 mètres carrés environ). 327

Une autre section sciences fut mise en service en 1965 à Toulouse, sur le vaste campus scientifique de Rangueil. Cette section avait été constituée par division de la section médecine-pharmacie-sciences, qui avait été constituée depuis 1890. La première construction fut agrandie en 1970 (superficie totale 7.260 mètres carrés). Le bâtiment qui avait été celui de la section médecine-pharmacie-sciences fut alors dévolu à la section médecine-pharmacie. Un deuxième bâtiment fut ensuite édifié pour cette même section en 1969 (4.400 mètres carrés), à proximité du domaine universitaire de Rangueil et du centre hospitalier régional. On construisit aussi une bibliothèque centrale et droit en 1972 (10.000 mètres carrés) au centre ville, et une section lettres de 6.000 mètres carrés en 1973, sur le campus du Mirail. Les anciens locaux du centre ville (bibliothèque centrale et droit-lettres, rue du Taur) se trouvèrent alors abandonnés et la bibliothèque fut désormais installée sur cinq sites au lieu de deux précédemment. 328

La première section lettres transférée fut celle de la bibliothèque universitaire de Nancy en 1965 (5.350 mètres carrés). Elle se sépara alors de la bibliothèque centrale et droit-lettres-sciences (une section médecine-pharmacie existait depuis 1932). Ce départ fut suivi en 1971 par celui de la section sciences (5.800 mètres carrés). En 1966 fut aussi délocalisée la section lettres de Montpellier (5.450 mètres carrés), suivie la même année par la section sciences (5.240 mètres carrés) puis par la section pharmacie en 1969 (3.300 m²). Seules restèrent au centre ville la bibliothèque centrale et droit et la section médecine. 329

A Clermont-Ferrand, on vit successivement se détacher de la bibliothèque municipale et universitaire installée sur un site unique une section droit (1966, 1.570 mètres carrés) intégrée dans les nouveaux locaux construits pour la faculté, et une section lettres réservée aux étudiants de premier cycle (1967, 490 mètres carrés). Les collections littéraires les plus importantes restaient conservées à la bibliothèque centrale. Une section médecine fut créée en 1967 (2.980 mètres carrés), puis une section sciences (4.500 mètres carrés) en 1971. La bibliothèque se trouva alors organisée, pour sa partie universitaire, en cinq implantations, les locaux du centre ville communs à l’université et à la ville, qui avaient fait l’objet de travaux d’extension au cours des années 1950, étant restés en service. 330

Un exemple très poussé de dispersion fut donné par la bibliothèque universitaire d’Aix-Marseille. Aux quatre sites qui existaient en 1955 (un à Aix et trois à Marseille) s’ajoutèrent successivement une section pluridisciplinaire à dominante scientifique à Luminy (1967, 5.100 mètres carrés), une troisième section scientifique à Saint-Jérôme (1967, 4.030 mètres carrés), une seconde section médicale (C.H.U. Nord, 1969, 1.050 mètres carrés), et une section lettres à Aix (1967, 5.260 mètres carrés). Une section pharmacie de 2.500 mètres carrés, proche de la section médecine, fut en outre mise en service en 1973. Au terme de ces évolutions, il y avait donc deux sites à Aix et six à Marseille. 331

A Grenoble, où une bibliothèque unique avait été mise en service en 1960, la migration des facultés de droit, des lettres et des sciences vers le domaine universitaire de Saint Martin d’Hères contraignit à abandonner ce site du centre ville, qui fut utilisé par la bibliothèque municipale, et à installer la bibliothèque universitaire sur trois implantations : bibliothèque centrale et sciences (1967, 13.500 mètres carrés), section droit-lettres (1967, 11.500 mètres carrés), l’une et l’autre à Saint Martin d’Hères, et section médecine-pharmacie à La Tronche (1968, surface de 1.800 mètres carrés portée en 1970 à 2.500 mètres carrés). 332

A Besançon, une section scientifique fut ajoutée en 1967 (2.810 mètres carrés). A Lille, c’est aussi une section scientifique qui fut mise en service en 1967 (7.540 mètres carrés), suivie en 1970 d’une section pharmacie (1.500 mètres carrés), puis d’une bibliothèque centrale et droit-lettres (1974, 17.150 mètres carrés, la plus vaste des sections des bibliothèques universitaires de province). Avec les locaux de la section médecine mis en service en 1952, la bibliothèque universitaire se trouva organisée sur quatre sites après l’abandon des locaux du centre ville, dont différents projets d’utilisation ne s’étaient pas réalisés.

A Rennes comme à Grenoble, les extensions de 1960 ne résistèrent pas longtemps à la pression démographique et à la migration des facultés vers des campus périphériques, selon une évolution qui était pressentie dès le début des années 1960. Ainsi furent mises en service en 1967 une section lettres (5.010 mètres carrés, portés à 10.000 mètres carrés en 1970) et une section sciences (5.090 mètres carrés) puis une section médecine-pharmacie en 1968 (2.100 mètres carrés). Les locaux du centre ville restèrent affectés à la bibliothèque centrale et droit. 333

A Caen, une section sciences se sépara de la bibliothèque centrale en 1968 (3.260 mètres carrés), et une bibliothèque médicale fut mise en service en 1975 (1.218 mètres carrés). A Dijon, la bibliothèque unique mise en service en 1962 devint une section droit-lettres quand fut édifiée une bibliothèque scientifique (devenue ensuite bibliothèque centrale et sciences) en 1971 (5.000 mètres carrés). En 1969 avait aussi été construite une section médecine-pharmacie (1500 mètres carrés).

L’ampleur de ce programme de construction avait conduit à multiplier le nombre des sites de la bibliothèque universitaire dans les villes universitaires anciennes, comme le montre le tableau 6 D ci-dessous.

message URL FIG019.gif
Tableau 6 DEvolution du nombre de sites des bibliothèques universitaires de province
[Note: SOURCES : Document établi d’après les listes d’adresses des bibliothèques universitaires de province publiés de 1953 à 1973 : ]
  • Bibliothèques universitaires, 1953 (Paris, 1954, Cahiers des bibliothèques de France, 1), p. 162-166 ;

  • Introduction à une visite des bibliothèques françaises, 2e éd. revue et mise à jour (Paris, 1958), annexe ;

  • Répertoire des bibliothèques d’étude et organismes de documentation, t. 2 (Paris, 1963), passim ;

  • « Liste des bibliothèques universitaires et de leurs sections, mise à jour en février 1964 », Bulletin des bibliothèques de France, t. 9, n° 5, mai 1964, p. 224-229 ;

  • « Liste des bibliothèques universitaires et de leurs sections et des bibliothèques des établissements d’enseignement supérieur, mise à jour au 1er novembre 1966 », Bulletin des bibliothèques de France, t. 11, n° 11, novembre 1966, p. 425-432 ;

  • Répertoire des bibliothèques et organismes de documentation (Paris, 1971), Supplément (1973) et Annexes, Bibliothèques interuniversitaires et bibliothèques d’université, octobre 1973 (1973).

Entre 1955 et 1975, le nombre des sites des bibliothèques universitaires de province a donc été multiplié par près de deux et demi en moyenne, avec des disparités locales assez importantes.

  • De 1 à 3 sites : Besançon, Caen, Dijon, Grenoble, Poitiers, Strasbourg ;

  • De 1 à 4 sites : Rennes ;

  • De 1 à 5 sites : Clermont-Ferrand ;

  • De 2 à 4 sites : Lille, Lyon, Nancy ;

  • De 2 à 5 sites : Montpellier, Toulouse ;

  • De 3 à 5 sites : Bordeaux ;

  • De 4 à 8 sites : Aix-Marseille.

Par type de sections, on observe que dix-sept sections sciences ont été délocalisées dans les universités anciennes, c’est-à-dire que dans toutes ces villes universitaires une section sciences de la bibliothèque universitaire (trois à Marseille) a été constituée. Ces mouvements se sont situés entre 1958 (Marseille Saint Charles) et 1971 (Dijon). Quinze sections droit-lettres, droit ou lettres ont été construites à Aix, Bordeaux, Clermont-Ferrand, Grenoble, Lille, Lyon, Montpellier, Nancy, Poitiers, Rennes, Strasbourg et Toulouse. Quatorze sections médecine-pharmacie, médecine ou pharmacie ont été édifiées à Bordeaux, Caen, Clermont-Ferrand, Dijon, Grenoble, Lille, Marseille, Montpellier, Poitiers, Rennes, Strasbourg et Toulouse. Enfin deux bibliothèques uniques avaient été construites avant 1963 à Caen et à Dijon, mais elles ont été transformées ultérieurement en sections droit-lettres, la formule de la bibliothèque universitaire installée sur un seul site ayant été complètement abandonnée dans les villes universitaires anciennes.

Certaines des constructions qui ont contribué à la création de nouveaux sites dans les bibliothèques universitaires de province ont été une conséquence de la nationalisation des écoles préparatoires et des écoles de plein exercice de médecine et de pharmacie en 1955. Parmi les quinze universités anciennes, Besançon, Caen, Clermont-Ferrand, Dijon, Grenoble, Poitiers et Rennes ne comprenaient pas de faculté de médecine et de pharmacie. Elles furent dotées en 1955 d’une école nationale de médecine et de pharmacie, et ces écoles furent transformées progressivement en facultés mixtes de médecine et de pharmacie. Les bibliothèques qui desservaient ces écoles furent, à partir de 1962, considérées comme des sections de la bibliothèque universitaire et bénéficièrent souvent d’une construction. 334

Notes
323.

A. Masson, « La Résurrection de la bibliothèque universitaire de Caen », Bulletin des bibliothèques de France, t. 1, n° 6, juin 1956, p. 415-419 ; P. Lelièvre, « Les Bibliothèques universitaires d’Aix et de Marseille », Bulletin des bibliothèques de France, t. 4, n° 4, avril 1959, p. 183-193 ; J. Bleton, « Les Nouvelles bibliothèques universitaires françaises », Bulletin de l’UNESCO à l’intention des bibliothèques, t. 13, n° 5-6, mai-juin 1959, p. 115-119 et p. 136 (sur la section sciences de Marseille St Charles, première tranche) ; O. Barthélémy, « La Nouvelle bibliothèque universitaire de Dijon », Bulletin des bibliothèques de France, t. 8, n° 7, juillet 1963, p. 277-285 ; « La Nouvelle bibliothèque universitaire de Grenoble » dans Bulletin des bibliothèques de France, t. 5, n° 1-3, janvier-mars 1960, p. 17-20 (sur le bâtiment du boulevard Lyautey) ; J. Sansen, « La Nouvelle bibliothèque universitaire de Rennes », Bulletin des bibliothèques de France, t. 5, n° 12, décembre 1960, p. 453-466. L’article de P. Lelièvre sur les bibliothèques universitaires d’Aix et de Marseille décrit les nouvelles bibliothèques mises en service à la fin des années 1950 (bibliothèque centrale et droit-lettres d’Aix, section sciences de Marseille St Charles première tranche et section médecine-pharmacie de Marseille La Timone). Les autres bibliothèques universitaires mises en service ultérieurement à Aix et à Marseille n’ont pas fait l’objet de publications. L’article d’O. Barthélémy sur la bibliothèque universitaire de Dijon retrace en introduction les principales étapes de l’installation de cette bibliothèque depuis 1880. Les deux sections droit et lettres-sciences qui existaient séparément depuis cette date avaient été réunies en 1906 et furent transférées ensemble en 1962 sur le campus de Montmuzard à l’est de la ville. Les sections médecine-pharmacie et sciences mises en service respectivement en 1969 et 1971 n’ont pas fait l’objet de publications. J. Sansen a consacré aussi une partie de son article à l’historique de l’implantation de la bibliothèque universitaire de Rennes, qui partageait depuis 1910 la même salle de lecture que la bibliothèque municipale. Les travaux de 1960 mirent fin à cette organisation, mais les deux bibliothèques continuèrent, dans des locaux distincts, à occuper le même ensemble de bâtiments du centre ville. Après le transfert des sections lettres, sciences et médecine en 1967 et 1968, la bibliothèque centrale et droit demeura installée à la même place.

324.

J. Giraud, « La Nouvelle bibliothèque scientifique universitaire de Poitiers », Bulletin des bibliothèques de France, t. 9, n° 9-10, septembre-octobre 1964, p. 387-399. Pour cette bibliothèque et les autres, les surfaces indiquées varient légèrement selon les sources. Les surfaces indiquées par D. Pallier dans « Les Bibliothèques universitaires de 1945 à 1975, chiffres et sources statistiques », op. cit., p. 71-73, sont données en l’absence d’indications plus précises.

325.

J.-L. Rocher, « La Bibliothèque universitaire de Lyon-La Doua après cinq années de fonctionnement », Bulletin des bibliothèques de France, t. 15, n° 11, novembre 1970, p. 545-573 ; R. Thoumieux, « Université de Lyon, la bibliothèque universitaire de Bron-Parilly ou la bibliothèque inachevée » dans Construction et aménagement des bibliothèques, mélanges Jean Bleton (Paris, 1986), p. 163-178. Les articles de J.-L. Rocher et de R. Thoumieux comportent des appréciations critiques, respectivement sur le parti organisationnel résultant des instructions de juin 1962 (« Instructions concernant les nouvelles sections et les sections transférées des bibliothèques des universités, à l’exclusion des sections médecine, 20 juin 1962 », Bulletin des bibliothèques de France, t. 7, n° 8, août 1962, p. 401-410) et sur un autre mode d’organisation choisi de préférence à celui-ci pour la section lettres de Bron. Ces appréciations sont présentées et discutées dans les chapitres 9 et 11.

326.

J. Guinard, « La Nouvelle section des sciences de la bibliothèque de l’université de Bordeaux », Bulletin des bibliothèques de France, t. 10, n° 8, août 1965, p. 293-308. Cet article fait état d’un projet de construction d’une bibliothèque scientifique de 1939, et des projets successifs d’installation des facultés de droit et des lettres sur le campus de Talence, projets dont la réalisation a entraîné la construction des bibliothèques correspondantes. Les autres constructions de la bibliothèque universitaire de Bordeaux n’ont pas fait l’objet de publications, à l’exception d’une information brève, « Ouverture de salles provisoires pour le droit dans le nouveau complexe universitaire de Bordeaux Talence », Bulletin des bibliothèques de France, t. 12, n° 11, novembre 1967, p. 421-422.

327.

S. Schlumberger, « La Section de médecine de la Bibliothèque nationale et universitaire de Strasbourg », Bulletin des bibliothèques de France, t. 10, n° 11, novembre 1965, p. 375-379 ; J. Sansen, « Les Transformations de la Bibliothèque nationale et universitaire de Strasbourg », Bulletin des bibliothèques de France, t. 22, n° 1, janvier 1977, p. 25-33.

328.

J. Grellier, « La Bibliothèque universitaire de Toulouse, section sciences », Bulletin des bibliothèques de France, t. 17, n° 1, janvier 1972, p. 1-12. Les autres constructions réalisées pour la bibliothèque universitaire de Toulouse n’ont pas fait l’objet de publications.

329.

G. Thirion, « La Nouvelle section lettres de la bibliothèque universitaire de Nancy », Bulletin des bibliothèques de France, t. 13, n° 4, avril 1968, p. 155-163. Le transfert des sections lettres posait des problèmes plus difficiles que celui des sections sciences en raison du nombre des documents communs avec le droit dans des domaines comme l’histoire ou la philosophie. En outre, la perspective du départ de facultés autres que scientifiques vers la périphérie des villes universitaires eut des conséquences importantes sur la conception de l’organisation spatiale des bibliothèques universitaires. Ces aspects sont étudiés au chapitre 7. M. Wagner, « La Section pharmacie de la bibliothèque universitaire de Montpellier », Bulletin des bibliothèques de France, t. 16, n° 8, août 1971, p. 421-454. Les autres constructions réalisées pour les bibliothèques universitaires de Nancy et de Montpellier n’ont pas fait l’objet de publications.

330.

« Décentralisation de la bibliothèque universitaire [de Clermont-Ferrand] », Bulletin des bibliothèques de France, t. 12, n° 2, février 1967, p. 76 ; M-T. Sart, « Une nouvelle section à la bibliothèque universitaire de Clermont-Ferrand », Bulletin des bibliothèques de France, t. 12, n° 5, mai 1967, p. 191-193 (présentation de la section droit) ; J. Archimbaud, « La Nouvelle section de médecine et de pharmacie de la bibliothèque universitaire de Clermont-Ferrand », Bulletin des bibliothèques de France, t. 13, n° 12, décembre 1968, p. 519-530.

331.

Les bibliothèques mises en service après la publication de l’article de P. Lelièvre, « Les Bibliothèques universitaires d’Aix et de Marseille », op. cit., n’ont pas fait l’objet de publications.

332.

« La Nouvelle bibliothèque universitaire de Grenoble », op. cit. (bibliothèque encyclopédique du boulevard Lyautey) ; S. Kravtchenko, « La Section droit-lettres de la bibliothèque universitaire de Grenoble-Saint Martin d’Hères », Bulletin des bibliothèques de France, t. 14, n° 4, avril 1969, p. 131-138 ; M. Chauveinc, « La Section sciences de la bibliothèque universitaire de Saint Martin d’Hères », ibid., p. 139-150 ; P. Trainar, « La Section médecine et pharmacie de la bibliothèque universitaire de Grenoble », ibid., p. 151-156.

333.

G. Nigay, J.-Y. Roux, J. Reboul, « Les Nouveaux bâtiments de la bibliothèque universitaire de Rennes », Bulletin des bibliothèques de France, t. 16, n° 3, mars 1971, p. 113-143.

334.

Les écoles préparatoires et les écoles de plein exercice de médecine et de pharmacie ont été nationalisées par la loi du 10 avril 1954. Le décret du 10 février 1955 a soumis ces établissements au régime des instituts d’université prévu par le décret du 31 juillet 1920 relatif à la constitution des universités. Ces écoles, en raison d’une tradition ancienne de décentralisation de l’enseignement médical et pharmaceutique et du petit nombre des facultés de médecine existant au XIXe siècle, se trouvaient dans certains cas implantées dans des villes qui n’étaient pas alors sièges d’université. Elles furent considérées comme des instituts délocalisés des universités situées au siège de l’académie auxquelles elles avaient été rattachées. En ce qui concerne les bibliothèques de ces écoles, la direction des bibliothèques établit d’abord une distinction entre celles qui étaient installées au chef-lieu d’une académie, et dont le personnel d’Etat fut affecté à la bibliothèque universitaire et placé sous l’autorité du bibliothécaire responsable de cette bibliothèque, qui exerçait en outre un contrôle technique sur leur activité. Dans les autres villes, le personnel de ces bibliothèques resta placé sous l’autorité des directeurs de ces écoles. Les dépenses de fonctionnement (dont celles de la bibliothèque) restaient comme précédemment à la charge des villes. En 1962, toutes les bibliothèques des écoles nationales de médecine et de pharmacie furent considérées comme des sections de la bibliothèque universitaire du siège de l’académie où elles étaient situées, des mesures particulières étant prévues pour les écoles installées dans des académies nouvelles provisoirement dépourvues d’université. Ce rattachement était identique à celui qui avait été prévu pour les bibliothèques des collèges universitaires scientifiques et littéraires, qui formèrent alors des sections « collèges universitaires ». « Bibliothèques des écoles de médecine et de pharmacie », Bulletin des bibliothèques de France, t. 1, n° 2, février 1956, p. 125-126 ; « Organisation des bibliothèques universitaires [circulaire du 12 février 1962] », Bulletin des bibliothèques de France, t. 7, n° 4, avril 1962, p. 224-225 ; « Bibliothèques des écoles nationales de médecine et de pharmacie, circulaire du 30 octobre 1962 », Bulletin des bibliothèques de France, t. 7, n° 12, décembre 1962, p. 591-592. Sur l’histoire des établissements d’enseignement de la pharmacie, cf. G. Dillemann, « Les Etablissements d’enseignement pharmaceutique de 1803 à 1994 », Annales pharmaceutiques françaises, t. 53, n° 1, 1995, p. 5-6.