Conclusion

En réponse à l’accroissement rapide des effectifs des universités et au mouvement de délocalisation des locaux d’enseignement et de recherche, une politique active de construction a multiplié le nombre des bâtiments des bibliothèques universitaires de province, aussi bien dans les villes universitaires anciennes que dans la plupart des nouvelles. Ces constructions n’ont pas seulement accru la surface bâtie des bibliothèques universitaires ; elles ont aussi eu pour conséquence une implantation généralisée de leurs collections et de leurs services en plusieurs lieux, quelquefois éloignés les uns des autres, d’une même agglomération urbaine. Cette accroissement des sites et la dispersion qui en résultait nécessitaient des mesures d’organisation différentes de celles qui avaient prévalu jusqu’alors, dans des bibliothèques universitaires adaptées à un fonctionnement sur un nombre de sites beaucoup plus réduit. C’est en réponse à ce besoin qu’ont été élaborées à partir de 1955, et principalement entre 1959 et 1963, de nouvelles règles d’organisation.