A. Cohérence des choix opérés

La décision de placer une section de bibliothèque universitaire auprès de chaque faculté nouvelle ou transférée s’était accompagnée d’une insistance particulière de la direction des bibliothèques sur le fait que cette organisation ne devait pas remettre en cause l’unité institutionnelle de ces bibliothèques. Cette option était cohérente avec l’histoire de la constitution des bibliothèques universitaires et avec l’existence même d’une direction des bibliothèques. On a cependant observé que les services communs à l’ensemble des sections étaient, en fonction de choix d’organisation opérés explicitement ou implicitement, en nombre restreint, et consistaient principalement en services administratifs, ateliers et quelques services fonctionnels. Le seul service bibliothéconomique commun à l’ensemble des sections a généralement été celui des catalogues collectifs, chaque section ayant été amenée à prendre en charge ses propres opérations bibliothéconomiques internes, comme les acquisitions ou le catalogage.

Il a échappé aux promoteurs de la réforme qu’une organisation aussi déconcentrée des fonctions bibliothéconomiques était peu cohérente avec l’objectif du maintien de l’unité des bibliothèques universitaires. Celle-ci aurait en effet été plus fermement assurée si les services communs à l’ensemble des sections avaient été plus nombreux et avaient assuré des fonctions bibliothéconomiques opérationnelles, permettant à l’ensemble constitué par la bibliothèque centrale et par les sections de fonctionner en réseau.