II. Vers une poétique du genre.

Les avancées de nos analyses reposent jusqu’ici principalement, dans ce chapitre de synthèse, sur la présence dans le texte de Doyle d’un personnage, Irene Adler, dont l’attitude peut constituer un indice, notamment pour le lecteur, le portant vers un désengagement de la question du contrôle, de la maîtrise du signifiant et donc, à terme, le portant vers cette « sortie hors du texte » qui a fait l’objet de nombreuses analyses dans les pages précédentes, et où le lecteur peut trouver le plaisir, voire la jouissance, du texte. C’est le rapport entre ce désengagement tel qu’il est favorisé par le texte, et le rôle et la place du lecteur, que nous souhaitons éclairer plus en détails ici. Se posera ensuite naturellement la question de l’existence d’une poétique du genre, c’est-à-dire d’un positionnement spécifiquement générique du texte policier par rapport au signifiant et au jeu (possible) avec le signifiant.