3.1.7. Un Souci D'évaluation

Enfin, plusieurs articles de la loi d'orientation témoignent d'une volonté d'évaluation. Elle envisage bien entendu l'évaluation des élèves, en précisant que sont définis des ‘"programmes nationaux de formation comportant une progression annuelle ainsi que des critères d'évaluation," ’(Art. 4), et que ‘"les enseignants procèdent à leur évaluation’ ‘ [des élèves]’ ‘" ’(Art. 14). De plus, une section entière du texte de loi est consacrée à l'évaluation du système éducatif ; il y est question du ‘"rapport annuel des établissements publics locaux d'enseignement, qui rend compte, notamment, de la mise en oeuvre et des résultats du projet d'établissement," ’(Art. 26). Nous avons vu que le souci d'évaluation s'est peu à peu manifesté au début des années quatre-vingts, à la suite de travaux importants sur l'évaluation. Notons que les enseignants ont été parmi les premiers à s'intéresser au problème, en repensant l'évaluation qu'ils faisaient de leurs élèves. L'administration leur a emboité le pas, en envisageant des évaluations de plus en plus précises de ses actions. La nécessité d'évaluer les actions est donc rendue obligatoire par la loi d'orientation, aussi bien en ce qui concerne les résultats des élèves que les actions mises en place par tous les acteurs du système.