Université Lumière - Lyon 2
Faculté d'anthropologie et de sociologie
L’action syndicale des travailleurs du pétrole à Bahia, Brésil
Pétrole, nationalisme et politique
Thèse de doctorat en sociologie et sciences sociales
sous la direction de Jean BUNEL
soutenue le 2 mars 1999
Composition du jury :
Marie-France SCHAPIRA
Nádya ARAÚJO CASTRO
Jean BUNEL
Jean SAGLIO

1. Remerciements

Le travail intellectuel ne représente jamais les efforts d'une seule personne. Dans ce travail, nous ne sommes jamais seulement nous-mêmes. Nous sommes nous, plus tous ceux de l'expérience desquels nous avons pu profiter, des conseils ou, même, de la simple co-présence dans un même temps et lieu. Cela a un rapport avec les personnes proches, mais aussi avec celles dont les contacts ne se sont établis que par le biais de l'écriture interposée (des livres, des articles, etc.). A tous ceux qui ont laissé leur trace et leurs influences sur nous et sur cette thèse, nous tenons à dire merci.

Plus spécialement, ce travail n'aurait pas pu être réalisé sans la collaboration, la compréhension et la disponibilité dont ont fait preuve les travailleurs, les ingénieurs, les militants et les leaders syndicaux de l'industrie du pétrole de Bahia. A eux – les premiers concernés par cette thèse, mais malheureusement trop nombreux pour être cités – nous aimerions exprimer ici notre gratitude.

De même, nous tenons à remercier l'équipe avec laquelle, dans les années 80, nous avons commencé à nous intéresser aux travailleurs du pétrole de Bahia : les sociologues Júlio César Andrade et Genice Araújo, ainsi que le Professeur Nádya Araújo Castro. Sans l'exemple, la confiance et l'amitié de ce groupe, nous n'aurions peut-être pas pu mener ce travail à terme.

Nous aimerions exprimer aussi toute notre reconnaissance au Professeur Jean Bunel, lequel a accepté de diriger cette thèse avec une rigueur et une vigilance exemplaires, ce qui nous a poussé à aller plus loin dans nos idées et nos hypothèses. Nous le remercions aussi de sa franchise – insistant sur des points fragiles de notre argumentation – et, surtout, de sa façon démocratique d'envisager un travail de direction de thèse, où le but est que l'étudiant puisse développer ses propres idées, même quand elles vont à l'encontre de celles du directeur. Les quelques qualités que ce travail peut avoir sont le fruit du climat d'échange et de débat intellectuel (toujours très enrichissant) qui a pu se tisser entre nous.

A Mme Marie France Prévot-Schapira, nous sommes reconnaissant d'avoir eu la gentillesse de nous avoir donné accès à sa documentation personnelle sur l'industrie pétrolière au Mexique, sans quoi nous aurions eu du mal à inclure le cas mexicain dans la comparaison internationale sur l'industrie du pétrole.

De même, pour avoir discuté avec nous des chapitres et des idées de cette thèse, nous exprimons notre gratitude aux anthropologues M. François Laplantine (Université Lumière Lyon II) et Mme Marion Aubrée (École de Hautes Études en Sciences Sociales).

Plusieurs institutions – auxquelles nous voulons exprimer ici notre reconnaissance – ont aussi été importantes pour l'exécution de cette recherche. Le CNPQ 1 (Conselho Nacional de Desenvolvimento Científico e Tecnológico) nous a accordé une bourse entre janvier 1995 et septembre 1997, nous donnant ainsi un soutien financier (et moral) essentiel pour la conclusion de cette thèse. De même, nous avons pu participer à plusieurs séminaires organisés par le GLYSI (Groupe Lyonnais de Sociologie Industrielle), par l'IETL (Institut d'Études sur le Travail de Lyon) et par le CREA (Centre de Recherches Anthropologiques), groupes de recherche rattachés à l'École Doctorale de l'Université Lumière Lyon 2, ce qui a beaucoup fait avancer notre réflexion sur des thèmes importants dans le domaine des sciences humaines.

En plus de ces personnes et institutions, nous voudrions exprimer notre gratitude à ceux qui ont oeuvré pour donner à ce texte une intelligibilité syntaxique et grammaticale. A Dominique Revel, à Gérard Wion et à Jean-Paul Badet, notre éternelle reconnaissance pour avoir essayé de rendre "lisible" notre texte français. Les possibles fautes encore existantes dans ce texte doivent être attribuées aux seuls défauts excessifs du texte initial, ainsi qu'aux plus que connues difficultés du travail de correction linguistique de textes écrits en français par des étrangers.

Enfin, nous n'aurions pas la conscience tranquille pour finir cette thèse sans mentionner la compréhension et la complicité de Dominique Revel, qui a été pour nous une sorte d'alter-ego intellectuel, nous pointant nos faiblesses et nous encourageant à revenir sur des points peu développés de nos idées. Elle nous a appris aussi à être plus sensible et plus respectueux des "différences", ainsi qu'à nous méfier de nos certitudes. Raisons plus qu'évidentes pour que cette thèse lui soit dédiée.

Évidemment, ces dettes n'engagent aucune personne ou institution, citées auparavant, par rapport aux idées et aux hypothèses ici défendues. Celles-ci, ainsi que les faiblesses de cette thèse, sont de notre entière responsabilité.

Notes
1.

Il s'agit du CNRS brésilien.