10.5. Des Représentations sociales sur le Travail à PETROBRAS

Mais, même dans les années 60, la diffusion des représentations positives sur les travailleurs de PETROBRAS à Bahia, ne signifiait pas que les petroleiros les partageaient entièrement. Le propre des représentations sociales est qu'elles sont appréhendées différemment selon les groupes sociaux et, même, selon chaque individu.

Ainsi, chez les travailleurs du pétrole le processus de valorisation de leur nouvelle image sociale s'est construit sur l'opposition entre un présent (après 1960) convenable et un passé pionnier empreint de difficultés. Autrement dit, c'est par la comparaison entre le quotidien des travailleurs de PETROBRAS après les mouvements collectifs de 1960 (grandes assemblées et grève du raffinage) et celui en vigueur entre 1954 et 1960, que l'identité de ces travailleurs va se construire de façon positive durant cette période.

On a vu comment la situation après 1960 était positivement valorisée. En ce qui concerne la période d'avant 1960 les travailleurs étaient partagés entre une certaine fierté de travailler dans une entreprise symboliquement et économiquement importante et le souvenir de conditions de travail très difficiles et de formes de gestion du travail trop autoritaires. Dans un long article paru dans le journal du SINDIPETRO, en janvier 1964, un ouvrier marquera l'opposition entre le passé et le présent des travailleurs du pétrole, afin de justifier les avantages acquis.

‘<<Quand nous recevions injustement des salaires de misère et nos familles devaient se confronter à des privations en tous genres ; (...)quand nous étions victimes de la malnutrition et transportés comme du bétail ; quand pour des raisons futiles nous étions sévèrement punis et, très souvent, licenciés en groupes (par le biais de tirages au sort) ou recevant les avis de licenciement écrits sur le papier d'un paquet de cigarettes ; quand nous étions considérés comme une sous-classe et avions l'interdiction de parcourir la "rue des Américains" ; quand nous étions discriminés, presque toujours avec des humiliations et même les épouses des nos ex-patrons avaient le pouvoir de nous punir ; (...) quand nous travaillions dans une ambiance d'instabilité personnelle et morale et le simple fait de parler au syndicat était considéré comme un crime ; quand... quand... Tout cela, cher lecteur, parce que nous étions exactement "ce" "qu'ils" voulaient que nous soyons ! (...) Mais aujourd'hui, trois ans après la fin de cette "époque", ils n'ont pas la retenue de nous qualifier de bourgeois...>>( in : SINDIPETRO JORNAL, n° 35, janvier 1964, p. 5).’

Ainsi, en ce qui concerne la gestion du travail à PETROBRAS avant les années 60, il y a unanimité. Tous les témoignages attesteront des très mauvaises conditions de travail existantes et des rapports très autoritaires entre l'encadrement et le personnel de la production.

D'autres nous disent que la discrimination vis-à-vis des travailleurs atteignait tous les domaines de la vie sociale. Il y avait deux cantines, une pour les ingénieurs et les techniciens et une pour les autres. La même chose pour les logements que l'entreprise offrait à ses employés. Dans le cinéma tenu par la compagnie dans la Ville ouvrière, il y avait une corde qui délimitait les places réservées aux ingénieurs, aux techniciens et à leurs familles. Ceux qui s'aventuraient à briser ces règles, risquaient de sévères punitions, parfois même physiques.

D'ailleurs, pour les pionniers de la création du syndicat, si l'idée syndicale a pu se développer parmi les travailleurs ce fut parce que le quotidien du travail était très dur.

‘<<L'idée de créer un syndicat est née pour s'opposer aux injustices et aux humiliations qui existaient à cette époque. Par le simple biais d'une communication du chef de la surveillance à la direction, le peão 260 était expéditivement licencié, et cela même par les ingénieurs.>> (entretien du premier président du SINDIPETRO qui a été dès 1954 engagé dans la création des syndicats des ouvriers du pétrole à Bahia) 261 .’

A cette époque, mais qui va durer jusqu'à la fin des années 50, le pouvoir de la maîtrise était très grand. D'après plusieurs interviewés, ce pouvoir de l'encadrement donnait lieu à des actes arbitraires. Pour certains travailleurs, le fait qu'un ingénieur ou un technicien ne s'entendait pas bien avec un ouvrier pouvait signifier le licenciement de celui-ci. Costa(1990, 241) cite l'exemple d'un agent de maîtrise qui entre 1952 et 1953 a signé l'avis de licenciement d'un ouvrier sur ... une boîte d'allumettes.

On va même citer l'existence de violences physiques à l'encontre d'ouvriers par certains membres de l'encadrement :

‘<< ... il y avait un administrateur qui s'appelait Carlos Martins (...) j'ai vu Carlos Martins mettre quelqu'un dans sa salle pour l'agresser physiquement, avec un surveillant à la porte et à l'intérieur il agressait quelqu'un ...>> 262

Même les témoignages d'ingénieurs, ayant vécu cette période, insistent sur le fait que dans les premiers temps les rapports entre travailleurs et encadrement étaient plus durs, car il fallait habituer les travailleurs au travail industriel :

‘<<Ces rapports [entre les travailleurs et l'encadrement] à partir de la création de la raffinerie par le CNP étaient des rapports précaires, typiques du contexte des relations de travail qu'on avait à Bahia à l'époque : avec une connotation rurale, un peu féodale. Cela même parce que les personnes qui travaillaient dans les premières unités de la raffinerie étaient issues de ce milieu rural : elles étaient recrutées dans les "engenhos" et dans les usines de canne-à-sucre. Cela faisait partie de la réalité des travailleurs de tradition rurale: ils n'étaient pas urbanisés et ils étaient habitués aux relations de travail du Recôncavo bahianais ; des relations arriérées, où les gens ne signaient même pas de contrat de travail, cela c'était déjà un progrès car à PETROBRAS, au moins, on signait des contrats de travail : ce personnel n'était même pas habitué à cela, c'était un personnel habitué à travailler sans contrat de travail. (...). Mais, par rapport aux licenciements, il n'y avait pas beaucoup de retenue non. Si quelqu'un commettait des fautes, s'il n'était pas un bon ouvrier, on le licenciait, on le faisait partir. On lui payait ses droits ... Ces faits on ne peut pas les nier. Aussi, il n'y avait pas cette histoire de concours non ; mais il y avait une sélection ...>> (entretien réalisé en 1989 avec un ingénieur qui fut P.D.G. de la raffinerie de Mataripe et Directeur de l'entreprise au début des années 60).’

Les métaphores qui apparaissent dans les discours des travailleurs qui ont vécu cette époque, construisent l'image d'un système presque féodal, presque esclavagiste : <<...il y avait quelque chose entre les techniciens, une corporation de techniciens (...) il y avait (quelque chose) comme une élite dominante, un fief...>>.

Ces métaphores expriment une réelle difficulté de contact entre ingénieurs et ouvriers à PETROBRAS, dans ces premières années. Ces difficultés étaient en partie liées aux différences culturelles et de classes sociales entre les travailleurs et les responsables ayant des diplômes universitaires (très rares au Brésil dans les années 50). Mais elles témoignent aussi des caractéristiques de la société brésilienne, pour laquelle les manifestations culturelles et les modes de vie populaires ont toujours été dévalorisées, appréhendés comme la marque de l'ignorance et de la misère.

Que l'on prenne en compte le discours suivant d'un ingénieur – né à Rio de Janeiro et venu travailler dans la raffinerie de Mataripe dans les années 50 –, pour s'en convaincre :

‘<< Mais, enfin, c'était cela Mataripe : une expérience vraiment fabuleuse. Il y avait une population extrêmement rudimentaire, de l'époque de "cro-magnon", de l'homme de Neandertal, ou une chose pareille. Ces gens-là, de l'intérieur, avaient un niveau très bas d'éducation, de culture, d'habitudes de vie et d'hygiène. Je me rappelle l'époque où nous construisions la raffinerie : nous avons fait faire des logements ayant des draps propres et ce personnel-là se couchait dans les lits avec les vêtements sales de boue. Ces hommes-là ne savaient pas ce que c'était que se laver. Il était nécessaire de leur apprendre à manger avec une fourchette, parce qu'ils mangeaient avec les mains. Ils faisaient d'autres choses de ce genre. Nous avons créé des écoles de "soudeurs" ; nous avons pris un tas d'initiatives, à cette époque, qui ont fait monter le niveau des ouvriers, lequel était plus bas que celui des ouvriers de Rio de Janeiro et de São Paulo.>> (Entretien – référence "E148" – réalisé par une équipe de recherche de la "Fundação Getúlio Vargas", dans le cadre de la convention PETROBRAS/FGV-CPDOC). ’

On voit par là que derrière les pratiques plus autoritaires de l'encadrement de PETROBRAS à cette époque, il y avait des représentations sociales qui plaçaient l'action de l'entreprise sur un plan éducatif ; l'entreprise avait pour mission de "faire monter" le niveau des travailleurs qu'elle employait. Ce qui légitimait l'existence de rapports plus hiérarchisés et de préjugés entre les divers groupes à l'intérieur de la compagnie.

Cela touche en effet à la discrimination et à la ségrégation qui régnait à PETROBRAS, vis-à-vis des ouvriers, de la part des ingénieurs. Un ingénieur de la raffinerie de Mataripe, rentré dans l'entreprise en 1955, après avoir été interrogé sur cette question, mettra l'accent sur la formation des ingénieurs et sur l'importance qu'on donnait à l'époque aux diplômes universitaires :

‘<< ...avec la formation d'un ingénieur, par ce fait, n'importe quel individu, du fait d'avoir été à l'université, il se représentait comme un citoyen au-dessus de... un citoyen exceptionnel ! (...) les idées de ce personnel (les ingénieurs, les chimistes, etc.) étaient très conservatrices ; de cette manière c'était quelque chose de très inégalitaire : les ingénieurs d'un côté et les ouvriers de l'autre. A tel point qu'on a créé, à cette époque (...), le club des ingénieurs et le club des ouvriers ; l'ouvrier ne pouvait pas rentrer dans le club des ingénieurs et les ingénieurs ne pouvaient pas rentrer dans le club des ouvriers. (...) C'était un processus discriminatoire.>>. ’

D'après le même ingénieur, dans les années 60, quand les syndicats du pétrole eurent conquis un grand pouvoir dans l'orientation des pratiques de gestion, l'entreprise essaya de mettre fin à cette séparation entre ingénieurs et ouvriers (outre les clubs, il y avait aussi des logements différents, des "réfectoires" différents et, même dans le cinéma que la compagnie tenait dans la ville ouvrière de Mataripe, il y avait des places réservées aux seuls ingénieurs). Toutefois, la résistance des ingénieurs fut si grande (ils ont menacé, par exemple, d'abandonner le club si l'on y faisait rentrer d'autres travailleurs), que les responsables de l'entreprise ont dû renoncer à ce projet.

Pour certains, cette résistance des ingénieurs à rentrer en contact avec les ouvriers hors des cadres de travail, relevait aussi d'une dimension régionaliste : la plupart des ingénieurs étant originaires des États du Sud et Sud-Est du pays 263 ; dans les débuts de l'industrie pétrolière, il y avait des différences culturelles difficiles à surmonter vis-à-vis des travailleurs (en majorité originaires de Bahia et des États voisins) 264 : "il était très difficile de comprendre et d'accepter certaines choses".

Ce que certains travailleurs de Bahia ressentaient comme une conséquence du racisme. A cette époque certaines rues de la ville ouvrière de Mataripe étaient interdites à ceux qui n'y habitaient pas. Or, comme seuls les ingénieurs, les techniciens américains – venus apprendre les techniques du raffinage aux techniciens brésiliens – et certains employés gradés brésiliens possédaient des maisons dans cette ville ouvrière, la majorité des travailleurs y était formellement interdite d'accès. Selon les discours recueillis, cette situation était plutôt perçue comme une discrimination 265 . Cela allait provoquer des manifestations de protestations de la part des travailleurs. A l'origine de ces mouvements fut l'agression physique d'un ouvrier noir par l'équipe de surveillance interne de la compagnie, en raison de sa désobéissance à l'interdiction de se promener dans la "rue des gringos". C'est un militant de la période qui nous raconte :

‘<< Il était interdit de passer dans la rue des américains pour les noirs et ceux qui portaient un short. Tout cela s'est fini une nuit. Nous étions dans le logement, plusieurs personnes, quand un ouvrier arriva gravement blessé. Il avait été agressé par Nezinho 266 et ses subordonnés. (...) il était noir. (...) Une femme américaine avait porté plainte contre lui, qu'il avait pris des libertés vis-à-vis d'elle. (...) On s'est réveillés, tous, et on est sorti en cortège, tous en short, par les rues de la Ville, ça a été un grand spectacle !>> 267 .’

Ce sentiment des travailleurs était renforcé par le fait que la majorité d'entre eux était d'origine noire (74,1 % parmi les travailleurs syndiqués au SINDIPETRO contre seulement 10,8 % de Blancs) 268 . Très probablement, cette proportion était inversée par rapport aux ingénieurs, en majorité originaires du Sud et Sud-Est du pays, régions où l'influence noire fut moindre qu'à Bahia.

Pour cette raison, la question raciale a joué un rôle important dans le processus d'affirmation identitaire des travailleurs du pétrole. Cependant, pas dans le sens d'une revendication explicite d'une identité noire, à la manière des mouvements noirs nord-américains. Les travailleurs du pétrole de Bahia vont plutôt mettre en avant le fait que leur appartenance à PETROBRAS était un moyen de vaincre les barrières sociales liées à leur couleur de peau. Dans une société où le préjugé racial, quoique de façon dissimulée, était très répandu 269 , l'intégration au travail industriel d'un groupe de travailleurs d'origine noire sera vécue par eux comme un moyen de dépassement des limitations qui leur étaient assignées. Être petroleiro constituera donc un moyen de devenir un citoyen à part entière, de devenir quelqu'un de valeur, quelqu'un d'important dans la société.

Cette façon d'envisager la question raciale à PETROBRAS sera portée surtout par les syndicats des travailleurs, lesquels voyaient là un moyen d'inverser certaines représentations conservatrices du statu quo dans l'entreprise ; ce qui était, aussi, un moyen pour augmenter la participation des travailleurs aux mouvements collectifs. C'est là le sens de cette petite histoire (probablement fictive), parue dans le journal du SINDIPETRO en 1963 :

‘<< L'industriel est venu à la Raffinerie pour connaître les unités de procès. C'était quelqu'un de très expérimenté, très élégant dans sa façon de parler, de marcher et de fumer. (...).’ ‘Le fonctionnaire de la section des relations publiques a chargé un ouvrier de lui expliquer le fonctionnement de la Raffinerie. Un sujet noir, au visage contracté. L'industriel a jugé cela comme un manque de considération et n'a pas donné d'importance à l'ouvrier. Mais, c'était juste un ouvrier sali de pétrole, d'aspect rude, à la peau noire qui allait lui servir de guide ? Outragé, il a décidé de contre-attaquer. Il a posé des questions très sérieuses sur le fonctionnement de ce "job". Et le Noir, avec le calme de ses 47 ans et l'expérience de 21 printemps dédiés au Monopole d'État, répondit avec une précision mathématique aux questions de l'industriel. Cela à tel point qu'en peu de temps, l'homme était très impressionné : il parlait sur un ton plus modéré. Et José poursuivait ses explications ... Il était en train d'apprendre à cet industriel comment procèdent les ouvriers dans une raffinerie de PETROBRAS. Et le cours n'est pas resté sur le seul terrain de la technique. Il a été également dirigé vers d'autres sujets : le traitement humain, l'assistance sociale, l'organisation du travail, ainsi que la politique salariale de l'entreprise. A la fin, quand l'ouvrier n'avait plus rien à enseigner, le Bourgeois, bouche bée, présenta des excuses : "Mais, Mr. José, comment avez-vous pu apprendre toutes ces choses ?">> (In : SINDIPETRO JORNAL, n° 30, out/63).’

On voit ici comment, par le biais de l'opposition (blanc, bourgeois/noir, ouvrier) on essaie de donner une vision positive des petroleiros : appartenir à ce groupe c'était être capable de vaincre les barrières sociales (un ouvrier peut apprendre des choses à un industriel chic) et les préjugés de couleur (un noir peut connaître plus de choses qu'un bourgeois blanc, etc.). Être petroleiro c'était, en quelque sorte, renverser l'ordre symbolique dominant dans le pays et dans l'entreprise. Être petroleiro c'était être quelqu'un de valorisé !

Ce processus commence en 1960, mais il n'allait se réaliser complètement qu'au cours des années 1961-1964. Quoi qu'il en soit, c'est seulement à partir du moment où les syndicats ouvriers du pétrole démontrèrent leur capacité à changer une gestion du travail considérée comme trop autoritaire et injuste vis-à-vis des travailleurs que ceux-ci pourront revendiquer une vision positive d'eux-mêmes. Ils ne seront plus traités de "laborés", mais de "petroleiros".

Notes
260.

Le mot désigne en général les ouvriers peu qualifiés, les OS. Cependant, il peut désigner aussi tous les travailleurs qui n'occupent pas des fonctions de maîtrise. Il nous semble que c' est dans ce deuxième sens que Osvaldo Marques emploie le mot.

261.

In Oliveira Jr. (1996).

262.

Entretien avec un ancien leader syndical.

263.

Ce n'est qu'après le début des années 60 qu'un grand nombre d'ingénieurs originaires de Bahia allait commencer à être embauchés par l'entreprise. Ainsi, d'après un rapport du Service du Personnel de PETROBRAS de 1961 (PETROBRAS-CENAP, 1961) sur les 42 ingénieurs embauchés à la raffinerie de Mataripe cette année, 16 avaient fait leurs études à Salvador. D'après certains responsables de l'entreprise, ce processus fut favorisé par le transfert d'ingénieurs vers les raffineries qui commençaient à rentrer en activité à cette époque dans le Sud-Est du pays.

264.

Selon des données avancées par Erdens (1973 : 37), 97 % des travailleurs de PETROBRAS à Bahia étaient originaires de cet État en 1971.

265.

<< ... les personnes qui habitaient dans la Ville Ouvrière étaient considérées comme privilégiées à l'époque, car elles ne payaient pas de loyer, d'eau, d'électricité, etc. .....>>, dira M., de cette période. D'autres militants parlent de l'aspect raciste de l'interdiction d'accès aux rues de la Ville Ouvrière, surtout la rue appelée "rue des gringos", où habitaient les américains. Selon eux, c'était surtout les noirs qui devaient s'abstenir de passer dans cette rue.

266.

Le responsable du secteur de surveillance à l'époque.

267.

Dans un entretien donné à l'auteur.

268.

Chiffre proche de la proportion de Noirs et Métis dans la population de Bahia en 1940 : 77 % (in Mattoso, 1979 : 262).

269.

Sur les caractéristiques du racisme à la brésilienne voir Fernandes (1972).