12.4.1. La Résistance des travailleurs

C'est dans un contexte de profonds changements dans la gestion du travail de PETROBRAS, que certains syndicalistes du pétrole de Bahia vont essayer, à partir de 1967, de reprendre les modèles d'organisation syndicale qui avaient fait la renommée et le succès des syndicalistes populistes. Cela dans une conjoncture politique et sociale où l'emprise des militaires sur la vie du pays commençait à être vivement contestée : les forces politiques démocratiques se regroupent, les Étudiants organisent de grandes manifestations populaires et le mouvement ouvrier commence à donner des signes de réorganisation.

Les syndicalistes du pétrole vont aussi commencer à réorganiser leurs syndicats et à renouer les contacts entre eux, à travers l'ensemble du Brésil. Ainsi, dès avril 1966, les syndicalistes des travailleurs de tout le pays se réunissent afin de présenter des demandes unifiées à l'entreprise. De même, ils commenceront à participer à des mouvements de défense pour la démocratisation du pays, tout en continuant la tradition des anciens leaders syndicaux populistes.

‘<< Le mouvement étudiant a beaucoup contribué au développement de l'action syndicale, il soutenait beaucoup.(...). On avait des réunions avec les étudiants, avec des leaders de l'époque. Alors, il y avait une vie politique, non des partis, mais une vie politique, syndicale même, avec des critiques et des prises de position contre la dictature ; c'est comme ça que la chose a commencé. J'avais un journal d'information que j'utilisais pour faire des critiques très dures, il s'appelait le "Carrapato"... Parce que nous n'avons pas laissé mourir le journal syndical qui avait été interdit. J'ai continué, même, la numérotation du journal, je n'ai pas édité de n°1, j'ai trouvé la dernière édition du journal avant 1964 et j'ai suivi la numérotation antérieure. (...) Alors, nous avons eu des contacts avec le mouvement étudiant, à l'époque... Les partis ont commencé à apparaître fin 1967 et début 1968...>>.(Entretien avec un leader syndical de la période 1965 à 1968).’

Mais c'est surtout pour des questions internes que les syndicalistes seront poussés à reprendre les mobilisations syndicales.

Après deux ans d'intervention du Ministère du Travail sur les syndicats des travailleurs du pétrole, sont réalisées des élections syndicales. Ces nouvelles directions vont être intronisées au cours de l'année 1966. D'après plusieurs témoignages, c'est surtout dans le syndicat de la raffinerie que les rapports entre entreprise et syndicats vont devenir plus difficiles.

Voyons comment le secrétaire du SINDIPETRO à cette époque nous raconte ses démêlés avec le Général surintendant de Mataripe :

‘<< ... 90 jours après notre intronisation, le personnel de la direction est allé réclamer, parler avec le Général d'un problème d'alimentation. Au retour, j'ai demandé à T. et à H. comment les choses s'étaient passées. Ils étaient déçus parce que le Général ne leur avait pas donné le temps de s'asseoir, alléguant qu'il n'avait pas de temps à perdre avec le syndicat et que celui qui n'aimait pas l'alimentation fournie par l'entreprise, devait l'amener de chez lui ; il a rajouté que les travailleurs mangeaient mieux dans l'entreprise que chez eux. Cela fut d'une telle brutalité ! Alors j'ai demandé comment le Général, qui était allé à notre intronisation et avait dit que les syndicats étaient les représentants des travailleurs, pouvait ne pas vouloir nous recevoir. (...) Alors, nous sommes allés le voir. Quand je suis arrivé dans le bureau du Général, à la raffinerie, le matin, le secrétaire du surintendant m'a dit que le général n'allait pas recevoir le syndicat ce jour-là, car il l'avait déjà fait le jour précédent. (...) alors je suis rentré dans sa salle (du surintendant), il s'est levé et la première chose que j'ai faite fut de m'asseoir, pour lui démontrer que je n'allais pas rester debout. Mais tout cela, il est nécessaire de le dire, n'avait rien de politique, ni d'une conscience syndicale ; c'était plus ma personnalité, ma nature ... Une chose du gamin de "Ribeira" 344 qui pratiquait des sports, qui affrontait les supérieurs hiérarchiques, cette chose ... Il m'a dit de me lever et j'ai dit que non. Il s'est assis et j'ai dit que la chaise où il était assis était plus à moi qu'à lui...(...).’ ‘Après, par manque d'habileté administrative, il a écrit une norme selon laquelle il n'allait recevoir que le président et le vice-président du syndicat. Les gens se demandaient pourquoi il ne voulait pas recevoir le Secrétaire du syndicat ...>> (Entretien d'un syndicaliste de l'époque).’

Indépendamment du fait qu'il est difficile de vérifier cette histoire (même si plusieurs témoignages en confirment la véracité), elle nous semble importante pour deux raisons : d'abord elle montre comment une gestion du travail autoritaire, dans une conjoncture d'ouverture politique relative, pousse certains syndicalistes vers la confrontation avec l'entreprise ; ensuite, elle montre combien le modèle populiste de leadership – de leaders courageux et charismatiques, dotés de pouvoirs particuliers – était encore puissant parmi les travailleurs du pétrole.

Quoi qu'il en soit, ces événements permettent à ce leader syndical de prendre, lors des élections syndicales réalisées début 1968, la tête du SINDIPETRO, écartant une bonne partie de l'ancienne direction, jugée par lui trop proche des positions de la compagnie. L'entreprise, en réaction, essayera d'empêcher sa nomination en lui intentant un procès avec la justice du travail; cela sous l'allégation que ce nouveau président du syndicat était opposé au régime démocratique. Les syndicalistes durent faire appel de la décision de la justice du travail, par un mandat auprès de la justice commune, pour qu'il puisse être intronisé à la direction du syndicat. Face à cela, la direction régionale de la raffinerie de MATARIPE se refusera à recevoir le nouveau président du syndicat pour résoudre les problèmes touchant les travailleurs 345 .

Dans ce contexte, les rapports entre entreprise et syndicat du raffinage ne pouvaient être faciles. En cas de conflits, les seules issues qui restaient au syndicat étaient de faire appel à la direction de l'entreprise de Rio de Janeiro ou, le cas échéant, à la justice du travail, pour obliger la compagnie à respecter certains droits des travailleurs. Après tout ce que l'on vient de voir sur les pratiques de gestion adoptées par PETROBRAS, il n'est pas difficile d'imaginer les "difficultés" auxquelles se sont heurtés les leaders syndicaux pour faire entendre leurs voix auprès de la direction centrale de l'entreprise. C'est toujours le même syndicaliste qui nous raconte ces difficultés :

‘<< ... je suis allé à Rio, une fois, pour parler de questions liées à des bourses d'études que l'entreprise offrait à ses travailleurs et de l'alimentation ; j'allais faire mes réclamations là-bas, auprès de la direction de l'entreprise, car ici je n'y avais pas accès ... Alors j'ai rencontré le Maréchal Adhemar de Queiroz, président de PETROBRAS et il m'a dit que je devrais retourner à Bahia pour produire plus, parce que sinon on pouvait perdre le Monopole d'État de PETROBRAS. Il m'a dit aussi qu'il fallait laisser tomber ces histoires d'alimentation, de bourse d'études, etc. l'Homme était très irrité. >>. ’

L'utilisation de l'argument du Monopole d'État sur le pétrole et du besoin d'union entre travailleurs et entreprise, a toujours été une tactique pour éviter que les travailleurs du pétrole ne développent des mobilisations revendicatrices. Toutefois, cette fois-ci, les références à la défense d'une solution nationaliste se faisaient dans le seul souci d'un contrôle, sans contreparties pour les travailleurs ou pour la légitimation des leaders syndicaux.

Cela démontre bien la façon dont le nationalisme était envisagé par les militaires ; non comme idéologie mobilisatrice, mais comme argument pour justifier certains choix douloureux pour les travailleurs. En ce sens, toute revendication émanant des leaders syndicaux, si minime fût-t-elle, ne pouvait être jugée que comme une atteinte aux intérêts majeurs du pays et de l'entreprise.

L'option de faire appel à la Justice du Travail n'était pas plus efficace. En vérité, les chances d'obtenir un quelconque succès avec une telle action étaient bien minces. Tout d'abord, parce que plusieurs lois édictées par les militaires imposèrent des limites à l'action du Pouvoir Judiciaire brésilien, notamment en ce qui concerne le monde du travail, par exemple, les salaires. Ensuite, parce que dans la législation alors en vigueur, les syndicats ne pouvaient représenter collectivement les travailleurs, auprès de la justice du travail, que lors des négociations collectives ; dans les cas de plaintes individuelles, chaque travailleur devait attenter un procès individuel, ce qui rendait plus aisée l'intimidation et la répression de la part des entreprises.

Ainsi, en 1968, dix-huit employés de PETROBRAS à Bahia ont été licenciés parce qu'ils ont protesté auprès de la justice du travail contre la décision de l'entreprise de faire payer les repas servis dans leurs unités de production.

Ce qui vient démontrer les limites qui étaient imposées à l'action syndicale revendicatrice au sein de PETROBRAS, à cette époque.

En réponse à ce manque de dialogue et profitant de l'augmentation de la résistance aux gouvernements militaires dans la société civile, les syndicats des travailleurs du pétrole commencent à mener des actions plus mobilisatrices. L'influence du contexte social et politique du pays sur la revitalisation des syndicats des petroleiros, surtout en raison des contacts que les syndicalistes commencent à établir avec d'autres secteurs de la société, est incontestable.

A partir des contacts que certains syndicalistes de PETROBRAS établissent avec la gauche et avec les forces démocratiques, ils commencent à avoir une autre perception de la réalité brésilienne.

‘<< ... du moment qu'on commence à être informé, que la quantité d'information à laquelle on a accès augmente, on commence à avoir une vision réelle des choses ... (...). C'est cela qui est arrivé à partir du moment où les congrès ont commencé. Le type sort de la base et commence à participer aux Rencontres et aux Congrès, il commence à avoir des informations, à entendre des analyses sur la conjoncture ; alors, il commence à s'intéresser davantage aux questions politiques : il commence à percevoir ce qui est bien et ce qui est mauvais ... Alors, tout cela commence à changer la personne : elle commence à se rendre compte du moment historique qu'elle est en train de vivre. Il y a aussi la période antérieure à la Révolution 346 : par des comparaisons, on est capable de faire des analyses, de voir comment était l'ambiance avant (liberté, revendications, conquêtes) et ce qu'elle est devenue après (la dictature, l'oppression, la répression, la perte de conquêtes, etc.) ; alors, on va développer une conscience ... (...). Connaître d'autres personnes, des personnes ayant des manières différentes de penser : j'ai connu des révolutionnaires très radicaux, voulant prendre les armes ... Je n'avais pas une formation politique ou idéologique, j'avais une vision beaucoup plus corporatiste que "classiste" ; je pensais que l'important était de défendre les intérêts des travailleurs et c'est tout. Chacun doit défendre son intérêt. Mais avec une participation active et des contacts avec le mouvement étudiant, ..., [fait que] on a une vision différente des choses.>> (Entretien avec un leader syndical de la fin des années 60).’

La participation à des rencontres en présence d'autres membres de mouvements politiques ou sociaux, permet aux syndicalistes de faire la comparaison entre ce qu'était la situation à PETROBRAS avant le coup d'État et ce qu'elle est devenue après 1964. Cela les poussera à essayer de reconquérir la place perdue.

De plus, les critiques fréquentes de la presse à l'encontre de PETROBRAS, leur faisaient craindre une conspiration contre la politique nationaliste du pétrole. Cela les poussait également à relancer les mobilisations des travailleurs pour la défense du monopole d'État sur le pétrole. Dans la logique, donc, d'une réactualisation des pratiques syndicales populistes.

‘<<Et il y avait aussi la question du Monopole, de la défense du Monopole que tout le peuple soutenait ...>> (Entretien d'un leader syndical de la fin des années 60).’

Tout cela va pousser les syndicalistes du pétrole à s'organiser sur une base nationale, comptant avec la participation de l'ensemble des syndicats des petroleiros du pays 347 . Ainsi, au cours des années 1967 et 1968, plusieurs réunions entre responsables syndicaux auront lieu. A l'issue de ces rencontres, ils décident de créer une Fédération syndicale des travailleurs du pétrole, laquelle devait coordonner les négociations avec l'entreprise. Cette décision fut prise lors de la Vème Rencontre Nationale des Leaders Syndicaux du Pétrole, en juillet 1968. Durant les travaux de cette rencontre il est décidé, en outre, d'envoyer une lettre à l'Organisation Internationale du Travail (O.I.T.), dénonçant la répression à l'égard des organisations syndicales du pays, et de faire publier un manifeste pour la défense de PETROBRAS, invitant le peuple à relancer la campagne "le pétrole est à nous" 348 .

L'étape suivante dans cette stratégie sera lancée en août 1968, lors des négociations salariales entre syndicats et entreprise. Voulant obliger la compagnie à établir des négociations directes avec les syndicats et à offrir un pourcentage d'augmentation plus élevé que celui déterminé par le gouvernement, les syndicalistes organiseront des regroupements de travailleurs et menaceront l'entreprise d'arrêt de travail. Les potentialités de cette stratégie étaient d'autant plus mobilisatrices que la gestion du travail adoptée était de plus en plus vécue comme préjudiciable aux travailleurs.

‘<< Les assemblées étaient bondées. Les assemblées bondées. Pour discuter des salaires, des problèmes du travail, du travail par poste, des congés... Nous avions des problèmes d'alimentation, de transport, d'effectif minimum des unités de production, nous avions des problèmes... >> (Entretien avec un leader syndical de la fin des années 60).’

Ce processus allait atteindre son apogée avec la réalisation d'une grève de la faim dans la raffinerie de Mataripe le 14 août 1968. Lors de cette grève, les travailleurs ont refusé de se rendre au réfectoire de la compagnie. D'après les témoignages des syndicalistes responsables de ce mouvement, cette protestation était envisagée comme une première étape dans la réalisation d'une grève plus importante. En ce sens, ce mouvement avait une fonction symbolique importante : il montrait le niveau d'insatisfaction des travailleurs, en même temps que la capacité de mobilisation du syndicat.

Comme toujours dans ces cas, il est difficile d'évaluer la participation des travailleurs à cette grève de la faim. D'après plusieurs témoignages, elle fut très importante : sur un total de 2.600 travailleurs, seul un petit nombre d'ingénieurs auraient accepté l'alimentation offerte par l'entreprise.

Cette version des faits est renforcée par une lettre, datée du 15 août 1968, envoyée par un responsable du SINDIPETRO-BA à un syndicaliste du pétrole de Rio de Janeiro. Dans cette lettre 349 l'on affirme que seuls 70 employés sont entrés dans le réfectoire à midi ; si cela ne prouve pas la participation de la majorité des travailleurs, cela démontre du moins que les leaders syndicaux ont vécu cette grève comme une victoire.

‘<< On a fait une campagne auprès du personnel pour réaliser une journée de protestation contre la politique salariale et la politique de gestion du personnel de l'entreprise. Nous avons prévu de faire cela le 14 (hier), où le personnel travaillant par poste allait refuser l'alimentation fournie par l'entreprise et le personnel travaillant en journée n'irait pas déjeuner au réfectoire. Nous avons eu un succès total dans la protestation, car environ 95 % des travailleurs y ont adhéré de manière enthousiaste.>> (Lettre d'un responsable du SINDIPETRO du 15/08/68).’

Dans cette lettre, il est fait également référence au climat tendu entre le président du syndicat et le surintendant de MATARIPE, ainsi qu'à la conjoncture politique à Bahia.

‘<<Le surintendant est passé dans tous les secteurs en disant que tous devaient aller déjeuner, car le syndicat voulait seulement faire de l'agitation. Toutefois, le personnel ne s'est pas laissé intimider, il a pointé et s'est concentré devant le réfectoire. Quand le surintendant a vu que personne ne rentrait pour déjeuner, il est allé se promener devant les protestataires, peut-être pour les intimider. Mais M. a fait pareil. Alors le surintendant a adressé la parole à M. lui donnant l'ordre de partir, car il était en train de contraindre le personnel à ne pas déjeuner ; M. a répondu que c'était le surintendant qui devait partir, car c'était lui qui voulait faire peur aux gens par sa présence. En résumé, nous avons remporté une grande victoire avec la protestation : nous avons obtenu, en 30 heures d'opération, que la majorité absolue de MATARIPE refuse l'alimentation ; seuls 70 employés l'ont acceptée.’ ‘Nous allons continuer notre campagne auprès des travailleurs. Nous nous attendons à une réaction du surintendant pour bientôt.’ ‘Le mouvement étudiant a été fort ces derniers jours. La ville est pleine de policiers. Il y a beaucoup d'expectatives, s'il y a des nouveautés ou des problèmes nous rentrerons en contact avec vous ...>> ’

Les craintes de ce responsable syndical, quant à une éventuelle réaction de la part de l'entreprise, s'avéreront fondées : une semaine après la grève de la faim, le Ministère du Travail décrète l'intervention dans le SINDIPETRO, en même temps que l'entreprise licencie les principaux leaders syndicaux.

Ceux-ci allaient répondre devant la Justice Militaire de leurs activités syndicales, jugées attentatoires à la stabilité du régime en place. De plus, ce tableau allait se reproduire dans les principaux syndicats de travailleurs du pétrole du Brésil, stoppant en plein vol le processus de regroupement de l'action syndicale des petroleiros à une échelle nationale.

Notes
344.

Quartier de classe moyenne de Salvador.

345.

Informations in A TARDE du 4/05/68.

346.

Il s'agit du coup d'État de 1964.

347.

A cette époque, les syndicats du pétrole de Bahia, étant les plus importants en nombre de travailleurs représentés, continuaient à jouer un rôle majeur dans le mouvement syndical de la branche. Toutefois, à cause du développement d'importantes concentrations de petroleiros dans les États de Rio de Janeiro, de São Paulo, de Sergipe, de Minas Gerais et du Rio Grande do Sul – États où il y avait des raffineries ou des services administratifs de l'entreprise – l'importance relative des travailleurs de Bahia avait baissé.

348.

Cette Rencontre allait constituer une des pièces d'inculpation que la justice militaire mettra en avant contre les syndicalistes du pétrole, après la fermeture du régime en 1969. Dans l'un de ces procès – celui du n° 06/70 de la 1° Auditoria da Aeronáutica da 1° C.J.M. –, réalisé par l'armée de l'Air, on reprochera aux syndicalistes d'avoir menacé de réaliser une grève générale en cas d'atteinte au Monopole d'État du pétrole. De ce fait, plusieurs syndicalistes ayant participé à cette réunion, seront condamnés à des peines d'un à trois ans d'emprisonnement. C'est là une démonstration des méthodes répressives dont ont usé les militaires dans leur volonté de contrôle du mouvement ouvrier.

349.

Il s'agit du deuxième exemplaire de la lettre originale, retrouvé dans les archives du SINDIPETRO-BA.