Si des timides tardent à parler (l'incitation et la sécurité du groupe les pousseront), d'autres étaleraient volontiers leur(s) histoire(s). Limiter le temps de parole permet :
De ne pas favoriser certains exhibitionnismes.
De fournir le réservoir de textes libres (ça suffit, tu le raconteras en T.L.).
De la causette sont issus beaucoup de travaux (textes, albums, enquêtes, ateliers...).
Au début l'adulte préside. Puis un élève. Quotidien, ce court moment peut devenir un excellent entraînement à la conduite de réunions (ceci n'est pas toujours vrai).
Certains profitent de la causette pour signaler un apport, un don : “J'ai apporté ceci pour la classe” (le don, fonction importante).
Beaucoup d'enfants du siècle ont un univers aux dimensions de la lucarne de télévision. Savoir que, s'il n'y a pas de solution-miracle, des techniques permettent d'évacuer sans invalider, sans écraser... Des copains signalent...
Causette quotidienne : le public se lasse des histoires de télé. Le laisser se lasser.
Si la majorité a vu le film, inutile de le raconter.
Si tous ne l'ont pas vu : On informe rapidement... et on passe. Mais il peut être instructif (pour l'adulte) de laisser causer (sur) la télé...
Le deuxième exemple est aussi emprunté à la pédagogie de type institutionnel, il participe à une éducation citoyenne et au partage du pouvoir dans une classe, c'est le conseil 279 .
Freinésies, op cité, pages 42 et 43