Problématique

Avant de développer, je voudrais placer (poser) ici notre hypothèse et nos questions.

Notre hypothèse

En tant qu'enseignante, j'ai à transmettre un héritage culturel fait de connaissances répertoriées contenues dans les manuels et programmes scolaires.

En tant qu'être humain, je suis comme tout le monde un lieu de questionnements sur les problèmes essentiels de l'existence, qui me viennent de ma relation directe avec les mystères de la nature et du vivant.

Je pars donc de l'idée que les enfants cherchent eux aussi naturellement et spontanément à avoir accès à ces mêmes réalités. Ils ont besoin d'être encouragés à les formuler, à faire passer dans la parole ce type de réflexions essentielles, déjà présentes dans leur corps sous forme d'émotions et souvent d'angoisses.

Ils ont au surplus besoin de vivre des moments privilégiés où l'on découvre le plaisir de chercher ensemble. Il y a tout lieu de penser que ces interrogations premières (pourquoi ? pourquoi ?), par lesquelles les enfants construisent leur relation au monde, favorisent également le travail mental de type scolaire.

Nos questions

  1. comment évolue une recherche collective ?

  2. quels liens supplémentaires ces entretiens renforcent-ils dans le groupe ?

  3. comment les enfants passifs, dits “suivistes”, sont ils affectés par ces grandes questions ? peuvent-ils être capables de devenir acteurs-producteurs de sens ?