L’inspection des personnels du premier degré telle qu’elle est encore conçue pose au moins quatre problèmes ainsi résumés :
‘"Le rapport inspecteur-inspecté est un rapport de pouvoir.
Le champ est laissé libre à l’arbitraire du visiteur, dont la subjectivité ne rencontre aucun garde-fou.
Le temps d’observation et d’analyse est beaucoup trop bref.
L’enseignant est ainsi observé dans des conditions tout à fait artificielles"309.
Nous ne nous étions pas fixé comme objectif, tout au long de cette recherche, de prescrire des solutions miraculeuses concernant l’inspection des enseignants du premier degré. Eux aussi savent bien que les rêves et la réalité ne se rejoignent pas souvent dans les salles de classe. Eux aussi ont compris que les "Yaka" participent rarement à la découverte de solutions réalistes, fiables et durables.
Nous sommes entrés maintenant dans une ère nouvelle et les inspecteurs de l’éducation nationale se doivent d’accomplir différemment les missions qui leur sont confiées. L’école souffre moins d’un manque d’administration que d’un véritable et effectif développement des ressources humaines, comme nous l’avons démontré.
Charles HADJI, op. cité.