V. LA VOIX DE LA TRADITION

Jour après jour le désarroi du jeune homme s'accroît. Leyvraz sent le besoin de trouver le calme. Il se met en quête d'un logement à la campagne. Le 1er avril 1920, il s'installe chez M. Narbel, dans une ferme solitaire plantée à la lisière de la grande forêt du Jorat, au lieu-dit Praz-Séchaud. Sa nouvelle demeure se situe dans la région de Rovéréaz, à quelque quarante minutes à pied de Lausanne538. Pourtant cet éloignement ne le mettra à l'abri ni des tensions, ni des problèmes.

Notes
538.

C'est certainement dans cette région qu'il avait campé une nuit de l'été 1915, avec un camarade de l'Ecole normale.