Leyvraz observe bien une des lignes de conduite prônée par l'évêque, à savoir que le Courrier de Genève publie des articles de doctrine, que l'éditorialiste met toujours en tension avec l'actualité. A plusieurs reprises, il cite certaines revues catholiques1289, et des passages de la Lettre pastorale de Mgr Besson pour le Carême 1931, dans laquelle le prélat rappelle aux catholiques leurs devoirs sociaux. Le premier de ces devoirs, auquel tous doivent se soumettre, c'est le travail, à considérer non comme un mal à supprimer mais comme un devoir à remplir : ‘"c'est une épreuve bienfaisante qui nous réhabilite et nous grandit"’, qu'il faut accepter ‘"comme la juste expiation de nos innombrables fautes personnelles1290"’. Mais tout travail implique un juste salaire, rappelle l'évêque : ‘"L'honnête travailleur a le droit de recevoir une rétribution qui suffise à son entretien. Le patron doit la lui donner; c'est un devoir de stricte justice (...). A la justice doit se joindre la charité (...); avant d'entrer dans des comités de bienfaisance ou de vous intéresser à des oeuvres charitables, vous devez donner à votre personnel un juste salaire et payer vos fournisseurs"1291.’ Les ouvriers aussi sont soumis au devoir de justice : ‘"ils doivent accomplir exactement le travail qui leur est confié, sans négligence ni gaspillage"’. Après avoir énuméré quelques devoirs concrets (payer ses dettes, ne pas congédier des employés sans nécessité, etc.), le prélat flétrit la dissipation; puis il lance un appel à la pacification sociale qui apparaît, une fois encore, comme une des priorités de son épiscopat : ‘"Sans doute, il y a des miasmes contagieux que seul un vent très fort peut dissiper, des agents de corruption que seul le feu peut détruire. Il y a des jours où pour défendre les principes essentiels sur lesquels notre société repose, il faut des bras robustes qui frappent de grands coups. Mais, nous demeurons persuadés que, du moins habituellement, les difficultés d'ordre social, et, tout d'abord, celles qui pourraient diviser entre eux de braves gens de conditions ou de professions différentes, se résoudront dans une atmosphère paisible. (...) Le divin Maître déclare que les pacifiques ont un droit spécial au titre d'enfants du Père céleste1292. Puissions-nous tous être de ce nombre, en cherchant dans les principes de justice et de charité chrétiennes la solution des problèmes sociaux de notre temps"’. S'appuyant sur les propos de son évêque et les prolongeant, Leyvraz conclut : ‘"Il faut que tous les catholiques entrent dans l'action sociale, s'ils n'entendent pas se dérober au devoir URGENT qu'une si grave situation leur dicte1293."’
Le journaliste consacre encore plusieurs éditos au devoir social des chrétiens, en axant sa réflexion sur la pensée de l'Eglise1294; il s'appuie sur les divers textes pontificaux qui traitent de la question sociale et dans lesquels ‘"le Saint-Siège, s'il condamne avec force le socialisme, dénonce avec plus de force encore les ravages du libéralisme économique, et du capitalisme dont il est issu1295"’. Leyvraz se réfère surtout à Rerum Novarum dont le Cartel chrétien-social et la Fédération catholique genevoise fêtent le 40e anniversaire les 20 et 21 juin 1931; une occasion donnée à l'éditorialiste de rappeler : Pour ‘"nous, catholiques genevois, l'Encyclique est vivante, présente, intimement liée à notre action quotidienne. Notre mouvement corporatif est issu en droite ligne de ses enseignements, qui par lui sont entrés dans notre vie publique1296"’. Et de faire le point en se réjouissant de ce que cette doctrine rayonne hors des limites catholiques, dans des Cercles qui l'étudient ‘"non pas dans un esprit d'hostilité ou de dénigrement mais avec le désir d'y trouver la solution des douloureux problèmes sociaux qui sollicitent aujourd'hui l'attention anxieuse de tous les chrétiens et de tous les patriotes1297"’. Pour sa part, lors de cette fête qui réunit la communauté catholique genevoise des grands jours, Mgr Besson profite de rappeler dans son sermon qu' ‘"être membre de l'Eglise, (..) ne veut point dire se parer du titre de catholique et mépriser ceux qui ne le portent pas; cela veut dire demeurer, en parfaite union d'esprit et de coeur avec le Christ, comme avec la hiérarchie légitime qui reçoit de lui son autorité"’. Après avoir insisté sur les lignes (la prière, l'action, le sacrifice) qu'il estime être fondamentales dans les deux encycliques, l'évêque remercie et félicite ceux de ses diocésains ‘"qui remplissent loyalement leur devoir social, surtout ceux qui, suivant les directions constantes de leur évêque, tenant compte de l'histoire, du tempérament, des conditions et des besoins de notre peuple, travaillent dans un esprit de paix, de justice et de charité, à faire triompher les principes sociaux de l'Evangile, dont l'encyclique Rerum Novarum et les divers documents pontificaux ne sont que l'application1298".’
Quadragesimo Anno, encyclique promulguée le 15 mai 1931, empoigne toute la question sociale et expose comment restaurer1299 l'ordre social en plein accord avec l'Evangile; ce document ne peut que rencontrer l'adhésion de Leyvraz qui le mentionnera fréquemment1300, et tout particulièrement pour étayer sa lutte contre les pouvoirs d'argent. A l'appui de ses combats, il note que, pour restaurer le travail dans sa pleine dignité chrétienne et humaine, l'encyclique spécifie ‘: "Nous ne demandons "rien au libéralisme, rien non plus au socialisme"1301;"’ c'est par le syndicat et la corporation que le métier doit s'organiser.
Au lendemain de l'Affaire de la Banque de Genève, l'éditorialiste a dénoncé le danger de solidariser les valeurs chrétiennes avec ce qui est pourri (désordre, corruption, injustices, abus) dans la société actuelle, et rappelé que l' ‘"Eglise, dans sa maternelle clairvoyance, l'a parfaitement senti. Il n'est que de relire la récente encyclique de S. S. Pie XI, Quadragesimo Anno, pour s'en convaincre : Se conformer au siècle présent, c'est plus que jamais, la grande erreur à éviter1302"’. Leyvraz en est certain, l'Eglise survivra. Mais cette certitude ne doit pas engendrer une attitude passive de la part des croyants; au contraire, ils doivent mettre toute leur énergie ‘"à redresser, à assainir, à restaurer l'ordre social1303"’. Puis, tout en rappelant que le véritable devoir chrétien doit allier justice et charité, Leyvraz cite Bossuet : ‘"Les riches ne sont dans l'Eglise que pour les pauvres ... Les privilèges de l'Eglise appartiennent aux pauvres. Toutes les malédictions sur les riches, toutes les bénédictions sur les pauvres."’ Et réglant peut-être quelques petits comptes avec les lecteurs qui le dénoncent auprès de l'évêque lorsque ses éditos ne leur plaisent pas, le journaliste poursuit : "Avons-nous jamais écrit ou prononcé une parole aussi forte que celle-là ? Et pourtant, si nous l'avons (sic) mise aujourd'hui sous notre propre signature, quelques catholiques n'eussent-ils pas sursauté et pris leur meilleure plume pour nous rappeler le sens de la charité et de la mesure ?" Le rédacteur retourne ensuite à une dimension plus mystique : ‘"Ce qui importe avant tout, au milieu d'une telle tempête, c'est de prendre la force où elle est. Elle est dans la foi, dans la prière, dans les sacrements, dans la pratique loyale et constante des vertus chrétiennes. Tout ce qu'on tente hors de là conduit à néant. C'est une entreprise chimérique que le (sic) vouloir faire une société chrétienne avec des hommes qui ne soient pas réellement, profondément chrétiens. Certes, il n'est donné à aucun de nous d'être parfait. Mais il est ordonné à tous de tendre à la perfection."’ Enfin, visant peut-être certains intellectuels, Leyvraz conseille de se garder d'un ‘"formalisme dangereux et des jeux gratuits de l'intelligence"’. Et de citer l'Imitation : ‘"A quoi servent ces disputes subtiles sur des choses cachées et obscures, qu'au jugement de Dieu on ne nous reprochera point d'avoir ignorées1304?"’
Suite à cet édito, Mgr Besson adresse ces mots à Leyvraz : ‘"J'ai lu avec une vive satisfaction vos deux articles1305 du 4 septembre, et je suis heureux de vous le dire. Quel bien vous pourriez faire et quelle paix intérieure vous goûteriez, si vous travilliez (sic) toujours en plein accord avec votre Evêque ! Je sais bien que vous n'en êtes point séparé; mais on a su vous en détacher partiellement en vous faisant croire ce qui n'est pas. J'ai confiance quand même. Je sens trop que nous sommes faits pour nous comprendre."’ Puis, poursuivant par un proverbe de son cru : ‘"Les semeurs d'ivraie peuvent bien réussir un temps; mais cela ne dure généralement pas. Veuillez agréer, cher Monsieur, l'assurance de mon affectueux dévouement1306."’ Sans citer aucun nom, Besson reproche donc à Leyvraz de se laisser entraîner par certaines personnes peu décidées à écouter leur évêque. Ce sont bien entendu certains chrétiens-sociaux qui sont visés dans sa critique; et l'avenir va bientôt confirmer les craintes du prélat.
Nous l'avons vu, lorsqu'il parle de réformer la société, Leyvraz adosse également sa réflexion à la spiritualité, faisant souvent appel aux textes mystiques de son cher "maître Charles Péguy (*) 1307". Il estime en effet que l'action chrétienne ne trouve sa pleine fécondité qu'en lien avec un désir de sainteté, hors duquel ‘"il n'y a pas d'accès à la véritable sagesse; et surtout il n'est pas possible de rayonner, de toucher les coeurs1308"’. Etablissant, pour son lecteur, une sorte d'examen de conscience - miroir vraisemblable de ses méditations et de ses luttes personnelles - il écrit : ‘"Quand tu fais, de temps à autre, le compte de tes bonnes et de tes méchantes actions, quand tu fais ton examen de conscience, es-tu bien dans l'esprit de la charité, qui est l'amour de Dieu d'abord, et ensuite l'amour de tes frères en Dieu ? N'arrive-t-il pas que tu t'absorbes dans une aigre considération de toi-même, alors qu'il faudrait t'abandonner entre les mains de Dieu, qui est ton Père et qui te cherche ? (...) Peux-tu dire, en toute vérité, que réellement tu aimes Dieu ? (...) Personne, assurément, ne peut jamais affirmer de manière absolue qu'il est en état de parfaite charité. (....) Ce n'est pas la force qui te manque, mais tu l'emploies à faux, comme un charpentier qui raboterait au rebours de la fibre. Tu te guindes, tu te crispes, et c'est justement pourquoi tu retombes sans cesse."’ Après avoir désigné le noeud du problème - le manque de l'abandon filial - Leyvraz poursuit : ‘"Ta comptabilité de vices et de vertus ne signifie pas grand'chose, sinon que tu t'efforces à une sorte d'équilibre humain où la pensée de Dieu n'entre que très rarement, d'où l'amour de Dieu est absent."’ Et, se mettant certainement en scène : ‘"Alors, le coeur chagrin et l'âme mutilée, tu te demandes s'il ne vaut pas mieux tout laisser aller ... Je t'ai vu pleurer, certains jours. Cesse de te roidir. Tu as cru faire par tes propres forces ton salut, alors que sans le secours de Dieu tu ne peux rien. Maintenant, l'heure est venue de ployer les genoux, de te remettre comme un enfant entre les mains de Dieu. (...) C'est là ce qui t'est demandé : non pas d'être impeccable, mais d'être toujours dans la direction de Dieu (...), de tendre dès maintenant à la sainteté."’ Au terme de cet édito (qui plaira certainement à l'évêque), Leyvraz conclut : ‘"Donc, pour que nos oeuvres, en tout domaine, prennent un vigoureux essor, il faut que chacun de nous tende à cette haute sagesse, qui ne requiert aucune science particulière, mais où suffisent l'amour et la simplicité du coeur. N'allons pas nous leurrer. Tout ce que nous ferons pour améliorer l'ordre social ne vaudra que dans la mesure où l'ordre règnera dans notre vie intérieure. Au sommet de l'ordre, il y a Dieu, l'amour de Dieu, la charité1309."’
Cette réflexion de Leyvraz peut être rapprochée de l'encyclique Caritate Christi compulsi 1310 qui dénonce les spéculations d'une minorité détenant des fortunes démesurées, l'amour de l'argent et les désordres qui en découlent, la haine et l'égoïsme, la ruine des fondements du droit et de la loyauté, l'athéisme militant et organisé. Pie XI voit comme remède à ces maux le recours à tous les moyens humains légitimes mais, surtout, la prière, la pénitence et l'Action catholique. A deux reprises, l'éditorialiste citera le même passage : ‘"Aucun de ceux qui dirigent la vie économique des peuples, aucun talent d'organisation ne pourra jamais dénouer les difficultés sociales si d'abord, sur le terrain économique lui-même, ne triomphe la loi morale appuyée sur Dieu et sur la conscience. Là est la valeur fondamentale, source de toutes les valeurs dans la vie aussi bien économique que politique des nations : c'est la "monnaie" la plus sûre; si on la conserve bien solide, toutes les autres seront stables, étant garanties par l'autorité la plus forte, par la loi de Dieu immuable et éternelle1311."’
Régulièrement, le rédacteur en chef vise donc à donner au quotidien catholique une mission très large qui ancre l'action dans la spiritualité : Face aux dangers du socialisme et d'un libéralisme périmé, il faut que, lorsque le Courrier pénètre dans les familles, il y ‘"prépare le terrain [de la pratique religieuse], il dispose les esprits et les coeurs à recevoir de plus hauts enseignements. Il contribue à peupler nos églises, à ramener au Christ une foule d'égarés1312"’. Tout en admettant que des catholiques puissent, "de leur plein droit, critiquer ou désapprouver certaines conceptions politiques défendues" dans son journal, Leyvraz dit la nécessité d'en étendre la diffusion à de plus larges milieux, afin de leur faire ‘"comprendre l'importance de l'action sociale chrétienne recommandée en termes si pressants par deux Encycliques mémorables1313"’. Reste toutefois pour le rédacteur en chef la difficulté à répondre aux souhaits de chacun, aux voeux permanents de l'évêque, et à faire du Courrier le journal de tous les catholiques : Si certains trouvent l'action quo-tidienne du journal ‘"trop hardie, d'autre (sic) la trouvent trop lente. Et certes, dans un sens ou dans l'autre, nous avons pu errer parfois. Qui ne se trompe jamais ? Cependant nous sommes guidés constamment par l'ardent désir de ramener les âmes au Christ et la société à la paix chrétienne1314."’
A côté du nom de la revue, nous indiquons l'édito dans lequel Leyvraz y fait allusion. 1) Dans le Courrier de Genève : Etudes : "Notre politique sociale", 26 juin 1931 - Esprit : "Pour une société chrétienne", 4 novembre 1932; "La source du patriotisme", 25 novembre 1932; "La maison", 20 janvier 1933; "La patrie et le travail", 29 octobre 1933; "Quand verront-ils clair ?", 3 décembre 1933 - La Croix : "La lumière sous le boisseau", 3 juin 1932 - L'Osservatore romano : "Idées dans l'air", 24 septembre 1933 - La Vie intellectuelle : "Rome a parlé, mais ...", 7 mai 1933 - Sept : "Le sort de la démocratie", 16 mars 1934. 2) Dans La Liberté syndicale : Esprit : "Baudruches dorées et baudruches rouges", 17 novembre 1933.
Mgr Marius BESSON, Lettre pastorale pour le Carême 1931, cité par René Leyvraz in "Quelques devoirs sociaux". Courrier de Genève, 20 mars 1931.
Ibid.
Mt 5,9. Cette phrase est souvent citée par Mgr Besson.
Mgr Marius BESSON, Lettre pastorale pour le Carême 1931, cité par René Leyvraz in "Quelques devoirs sociaux". 20 mars 1931, op. cit.
Outre les documents pontificaux cités dans notre texte, Leyvraz fera également référence, durant cette première période au Courrier de Genève aux écrits suivants : Divini illius Magistri, encyclique de Pie XI (déc. 1929) sur l'éducation chrétienne : édito "L'Etat et la famille", 17 janvier 1930; Casti connubii, encyclique de Pie XI (déc. 1930) sur le mariage : édito "Notre politique sociale", 26 juin 1931; Non abbiamo bisogno (juin 1931) : édito "Le pape et le fascisme", 10 juillet 1931; Caritate Christi compulsi (mai 1932) sur les conséquences de la crise économique et morale : éditos "Crise de moralité ?", 25 septembre 1932; "Prier et travailler", 9 décembre 1932; "Pour notre maison", 3 juillet 1932; "Où l'or est roi", 2 décembre 1932; "Prêcher d'exemple", 8 janvier 1933; "Pour notre maison", 2 avril 1933; Peculiari quadam, lettre de Pie XI (avril 1935) : édito "Le devoir civique des chrétiens", 14 avril 1935.
"Notre devoir social". Courrier de Genève, 15 février 1931.
"Nous fêtons l'Encyclique !". Courrier de Genève, 19 juin 1931.
"Nous fêtons l'Encyclique !", 19 juin 1931, op. cit.
Mgr Marius BESSON, cité par René Leyvraz in "La Fête du Travail". Courrier de Genève, 22 juin 1931.
Soit Leyvraz, soit le texte de l'encyclique présenté dans le livre d'E.J. CHEVALIER et E. MARMY. La communauté humaine selon l'esprit chrétien, documents. Fribourg : éd. Imprimerie St-Paul, 1944, parlent de "restauration". En revanche, dans Le discours social de l'Eglise catholique de Léon XIII à Jean-Paul II, Documents réunis et présentés par Denis MAUGENEST. Paris : éd. Centurion, 1985, c'est le mot "instauration" qui est utilisé.
Cf. par exemple, "Honneur au travail !" (21 juin 1931); "Notre politique sociale" (26 juin 1931); "Devant l'abîme" (4 septembre 1931); "L'accaparement des richesses" (11 octobre 1931); "Délivrer l'homme" (1er novembre) 1931; "Les affaires et la morale" (6 novembre 1931); "Où mène l'individualisme ?" (18 mars 1932); "Avant qu'il soit trop tard" (1er avril 1932); "L'argent et le travail" (24 juin 1932); "Vers un nouvel ordre social. Une étude de Mgr Seipel" (28 août 1932); "Pour une société chrétienne" (4 novembre 1932); "Bilan d'une ploutocratie" (2 mars 1933); "Socialisme ou bourgeoisie ?" (13 janvier 1933); "La débâcle du marxisme allemand" (7 avril 1933); "Rome a parlé, mais ..." (7 mai 1933); "Les catholiques et la dictature" (18 juin 1933); "Les biens qui unissent" (25 juin 1933); "La finance et le bien commun" (2 février 1934). Courrier de Genève.
"Honneur au travail !". Courrier de Genève, 21 juin 1931. Cf. Denis MAUGENEST. Documents réunis et présentés par. Le discours social de l'Eglise catholique de Léon XIII à Jean-Paul II, op. cit., in introduction : "Occasion de l'Encyclique Rerum Novarum", "Ses points capitaux", al. 11.
"Devant l'abîme". Courrier de Genève, 4 septembre 1931. Fréquemment, l'éditorialiste parle des dangers d'une conformation au siècle présent.
Ibid.
Ibid.
L'autre article de LEYVRAZ paraît sous la rubrique "Bulletin", à la Une, sous le titre "Entre le Vatican et le fascisme". Courrier de Genève, 4 septembre 1931.
Lettre de Mgr Marius BESSON à René Leyvraz, 5 septembre 1931. Archives de l'Evêché, Fribourg, cote D 40.
"Réponse à Max-Marc Thomas". Courrier de Genève, 27 septembre 1931. Au cours de ces années, Leyvraz cite fréquemment Péguy, par exemple dans les éditos suivants du Courrier de Genève : "Il ne faut qu'un briquet ..." (22 mars 1931); "Honneur au travail" (21 juin 1931); "Lettre ouverte à M. le professeur Fornerod" (6 novembre 1932); "Espérance" (1er janvier 1933); "Les fondements de la politique chrétienne" (22 décembre 1933); "L'enfer moderne" (12 janvier 1934); "Deux mondes" (4 mai 1934); "La Suisse chrétienne" (18 janvier 1935); "Le socialisme et la destinée humaine" (3 mars 1935); "Notre politique" (10 mars 1935); "Double devoir chrétien" (20 mars 1935). Outre une conférence sur Péguy donnée en 1931, Leyvraz le citera encore longuement dans un discours qu'il fait lors de la Journée de la presse, sur le thème du rôle social de la presse, le 19 novembre 1934.
"Se transformer". Courrier de Genève. 13 avril 1932.
"Se transformer", 13 avril 1932, op. cit.
Cette encyclique a été promulguée le 3 mai 1932 par Pie XI.
"Crise de moralité ?", 25 septembre 1932; "Prier et travailler", 9 décembre 1932. Courrier de Genève.
"Pour le Courrier". Courrier de Genève, 6 mars 1932.
"Pour le Courrier", 6 mars 1932, op. cit.
Ibid.