VIII. L'INSATISFACTION DU RÉDACTEUR

En 1938, la question du retour de Leyvraz au Courrier était à nouveau soulevée, mais plus officiellement qu'avec Bersier en 1936, puisque, le 10 avril, Mgr Petit écrivait : ‘"Nomination de M. Chamonin. Il faudrait que M. Chamonin fût nommé à la fois Directeur et Rédacteur en chef du Courrier. Et voici pourquoi. M. Leyvraz va, sous peu, j'espère, redevenir collaborateur du Courrier. A la Liberté syndicale, on trouve qu'il coûte cher. Cinq cents francs par mois pour deux articles par semaine, c'est beaucoup. Alors le Courrier paiera une partie de la dépense .... Mais nous voudrions bien rester chez nous, en montrant très clairement que la place de Rédacteur en chef est déjà prise. J'espère, Monseigneur, que cette explication vous paraîtra suffisante1703."’ En clair, si le vicaire général était disposé à envisager un retour de Leyvraz, ce ne serait qu'à la condition que celui-ci soit réengagé comme simple collaborateur.

Notes
1703.

Note du Vicariat général de Genève, sans signature et sans mention du destinataire, 10 avril 1938. Archives de l'Evêché, Fribourg, cote D 40.