L'heure des règlements de comptes

A cause de sa ligne politique favorable à l'Axe, Le Courrier de Genève et ses responsables vont avoir à gérer des problèmes fort importants : Au lendemain de la guerre, le quotidien catholique est publiquement accusé de s'être mis au service de la propagande axiste, d'avoir entretenu des liens avec l'Allemagne nazie. Le bruit court que certaines personnes travaillant au journal, auraient reçu 100.000 fr. du IIIe Reich pour combattre le communisme. En outre, les attaques lancées par le Courrier, durant le conflit mondial, contre les mouvements de résistance française lui valent, dès la chute du gouvernement de Vichy, d'être interdit de diffusion en France; cette mesure soulève l'émotion de certains milieux catholiques genevois qui demandent des explications : Comment la Fille Aînée de l'Eglise pourrait-elle interdire sur son sol un quotidien catholique ? Les explications embarrassées de Bersier ne leur suffisant pas, ils adressent alors une lettre à l'Ambassade de France à Berne pour demander la levée de l'interdiction.

A la fin de l'été, une entrevue a lieu entre l'attaché de presse français, un collaborateur du consulat, l'abbé Chamonin, Déléaval et Schubiger qui, durant cette rencontre, n'hésitera pas à dire tout ce qu'il a sur le coeur concernant la direction du journal. Reprenant les accusations déjà formulées, les représentants de la France accusent le Courrier de Genève d'avoir favorisé le nazisme et les puissances d'argent. Interrogé sur la ligne axiste du quotidien, Chamonin tente de rejeter la faute sur le Conseil d'administration du journal, qui aurait donné des directives dans ce sens; affirmation aussitôt démentie par Schubiger qui incrimine Déléaval et Bersier, ainsi que Chamonin qui coupait sans pitié, dans les articles de ce journaliste, toute allusion aux méfaits du IIIme Reich ou de l'Italie.

Suite à ces critiques, et qualifiant la situation d'intenable, la direction et le président du Conseil d'administration du journal décident, le 24 septembre, de congédier Schubiger, "pour cause d'indiscipline". Immédiatement, rompant la bonne unité qui devrait régner à l'intérieur de la presse catholique romande, La Liberté de Fribourg accepte d'engager celui qui a été licencié. Le 9 octobre, le Courrier adresse à cent cinquante six personnes (Comité, Conseil d'administration, membres de la Société du Courrier 2009 , ainsi qu'à Rodo Mahert, président de l'Association de la presse genevoise, à Robert Jeanrenaud, journaliste catholique apprécié de ses pairs, et au Chanoine Charrière) un Mémoire justifiant ce renvoi.

Le 11 octobre, une séance d'information "entre catholiques", qui devrait réunir dix-huit personnes, est convoquée par Leyvraz, Ganter et Haab pour que Schubiger puisse se défendre. Invité à cette assemblée par une source qui restera toujours inconnue et qui aurait même fourni, à la Voix Ouvrière, un article explicitant les faits2010, Pierre Nicole (*) (fils de Léon), responsable de cette feuille rouge, annonce publiquement, dans ses colonnes, la tenue de cette rencontre qu'il entend soutenir par un meeting sur les lieux mêmes. Alertés, Leyvraz2011 et ses amis modifient l'endroit du rendez-vous; mais, à nouveau, le secret est éventé. Par qui ? on ne le saura jamais. Les militants communistes rejoignent donc la séance annoncée comme "privée", et à laquelle sont venus s'ajouter Maurice Poncet, président du Comité du Courrier, et Mgr Petit, bientôt rejoints par Bersier. Leyvraz, qui préside la rencontre, donne lecture du Mémoire du Courrier, trace l'historique de la ligne suivie par ce journal depuis plusieurs années, puis s'en prend au Conseil d'administration qui n'a pas même entendu l'accusé avant de le congédier. Prenant la parole, le vicaire général s'élève contre la trahison de ‘"deux personnes touchant de près les milieux catholiques informés en détail des affaires du Courrier 2012"’, et qui ont communiqué à la Voix Ouvrière divers renseignements. Puis Schubiger se lève pour attaquer la politique du journal.

Le Journal de Genève et la Tribune de Genève ayant commenté l'événement "de manière incomplète et tendancieuse2013", Chamonin adresse alors une plainte à l'Association de la Presse2014, parce qu'il considère l'attitude de Schubiger comme contraire aux règles de "confraternité journalistique". En outre, le 12 octobre, le quotidien catholique publie ‘une "Réponse à la Voix Ouvrière. Ce qui se passe au Courrier de Genève"’ dans laquelle il règle, une nouvelle fois, ses comptes à Leyvraz et signale qu'il s'est trouvé dans l'obligation de congédier Schubiger pour ‘"des motifs d'ordre strictement disciplinaire. (...) L'autorité ecclésiastique et les Sociétaires sont seuls juges, en la matière. Nous n'avons à fournir, ici, aucune information aux rédacteurs de la feuille rouge. Libre à ses messieurs de poursuivre leurs élucubrations, s'ils pensent amuser leurs lecteurs. Mais, qu'ils sachent, dès à présent, qu'ils en supporteront toutes les conséquences. L'extrême-gauche se croit forte, parce qu'elle se sent en union avec un petit groupe de catholiques irresponsables, en l'occurrence. Ces derniers croient se faire prendre au sérieux en s'agitant, périodiquement, pour une mauvaise cause ou pour une autre. Malheureusement pour eux, leur talent n'étant pas à la hauteur de leur vanité, ils échouent dans leurs tentatives successives. On trouve à leur tête M. René Leyvraz. Celui-ci a quitté notre rédaction, en 1935, dans des circonstances peu flatteuses pour lui. A l'époque, il soutenait aveuglément deux personnes que l'autorité religieuse estimait devoir éloigner de notre Maison. Il se démena tant et si bien, qu'il dut donner sa démission. Par la suite, ses protégés, devenus ses bienfaiteurs, ne tardèrent pas à le lancer par dessus bord. Dégrisé, M. Leyvraz fit son mea culpa et reconnut ses erreurs".’

Après avoir déclaré que la séance d'information censée avoir un caractère confidentiel, était une ‘"nouvelle manoeuvre contre le journal catholique de Genève"’, le Courrier enchaîne : ‘"Décidément, ces prétendus champions du catholicisme intégral et du christianisme authentique font du beau travail en recherchant la collaboration de l'organe socialo-communiste, dont on connaît les tendances à l'égard de la religion ! Sans doute préoccupé par les racontars de la Voix Ouvrière, et par leurs conséquences possibles, M. René Leyvraz vient d'adresser la lettre suivante à notre administrateur : "Je vous remercie de vos renseignements2015 concernant le cas de M. Henri Schubiger. Lecture intégrale de ce document sera donnée à une réunion privée d'information qui aura lieu ce soir même. Le point de vue de M. l'abbé Chamonin sera également exposé par M. Auguste Haab, qui a eu un long entretien avec lui. Enfin, M. Schubiger lui-même sera entendu. Au besoin, cet examen sera complété par d'autres témoignages. Nous n'entendons pas prendre de conclusions précipitées"’. Commentaire du Courrier : ‘"Les ragots de la Voix Ouvrière 2016 pas plus que les agissements de M. Leyvraz, n'ébranlent la position de la direction du Courrier de Genève qui, dans cette affaire, a été pleinement approuvée par l'autorité ecclésiastique et par le Conseil de la Société. Dès à présent, M. l'abbé Chamonin, directeur et rédacteur en chef, M. Gaston Bersier, administrateur, et M. E. Déléaval, rédacteur, réservent leurs droits contre toute personne qui les attaquerait dans leur honneur professionnel. Pour le surplus, le Courrier de Genève n'a pas de leçon à recevoir de M. Leyvraz, particulièrement dans le domaine social. Lorsque cet éminent sociologue en chambre était le rédacteur en chef de notre journal, le Courrier n'appartenait à aucune organisation professionnelle et n'appliquait aucune convention de travail. Depuis lors, l'administration actuelle a augmenté les salaires de 80.000 fr. D'autre part, elle a adhéré aux organisations professionnelles et applique les tarifs prévus par les contrats collectifs2017."’

Mgr Besson est mort et il ne peut donc protester face à cette nouvelle polémique. Le lendemain de la parution de l'article, Mgr Waeber, vicaire capitulaire à Fribourg, responsable durant la vacance du siège apostolique, écrit à Chamonin :

‘ ‘"Ce n'est pas sans douloureuse surprise - vous pouviez vous y attendre - que nous avons pris connaissance, hier, de l'article paru le même jour dans le Courrier (...). Il y a dans cet article, sur le compte de M. Leyvraz, quant au fond et plus encore dans la forme, des allégations que Mgr Besson, certes, eût nettement désapprouvées et que nous ne pouvons pas davantage accepter. Je vous demande en conséquence de cesser cette polémique. Vous écrivez que "la position de la direction du Courrier, dans cette affaire, a été plainement (sic) approuvée par l'autorité ecclésiastique"’. Les lecteurs estimeront que vous englobez dans cette phrase l'article incriminé. Vous saviez parfaitement que tel n'eût pas été le cas de la part de l'Evêché. Il est vrai que vous n'aviez pas le temps de le consulter, puisque vous vouliez répondre immédiatement à la Voix Ouvrière; mais au moins aurait-il fallu entendre l'avis de Mgr Petit2018 que vous pouviez facilement atteindre2019."’

Le 15 octobre, Ganter écrit à Mgr Petit, pour s'insurger contre l'accusation selon laquelle lui-même et Leyvraz auraient invité la Voix Ouvrière à la fameuse séance d'information pour une collaboration avec le journal socialo-communiste.

‘"La gravité de ces calomnies est telle que je me permets de vous demander de rétablir les faits le plus rapidement possible. De nombreux catholiques ont réagi à la lecture de ces mensonges. D'autres les ont pris au sérieux, nous causant ainsi un tort moral considérable. (...) Je vous donne ma parole d'honneur que les articles de la Voix Ouvrière n'ont pas été écrits par l'un de nous et que nous ne les avons pas inspirés. (...) Le catholique qui se permettrait de mêler M. Nicole à nos difficultés internes serait un véritable traître et c'est pourquoi il m'est particulièrement douloureux d'avoir été désigné publiquement comme ayant accompli un acte si vil2020."’

Si le vicaire général reçoit une lettre de lecteur le félicitant pour le renvoi de Schubiger et disant son écoeurement face aux procédés adoptés par Leyvraz, Robert Vernet, membre du Conseil du Courrier et Président de la Fédération catholique genevoise, prend, quant à lui, nettement le contre-pied de ces félicitations : ‘"Il est de mon devoir, Monseigneur, de vous dire que cet article déshonore et ses auteurs, prudemment anonymes mais au style transparent",’ et le journal. Le fait de le signer Le Courrier de Genève ‘"fait croire fallacieusement au public qu'il est l'émanation de la pensée de tout le Conseil du journal et de la vôtre, Monseigneur. C'est une insulte à votre personne et à votre autorité et à mes collègues du Conseil, qu'un public mal informé soit mis en situation de croire à votre approbation d'une action si basse, et je n'ai pas douté un instant que le numéro suivant nous apporterait une désapprobation précise émanant de vous. A ma stupéfaction et j'ajoute à ma très profonde douleur, je n'ai rien lu de semblable. Traiter des serviteurs de Dieu aussi dévoués que LEYVRAZ et GANTER, de "Catholiques irresponsables" "s'agitant périodiquement pour une mauvaise cause ou pour une autre", laisser entendre, ce qui est une pure et simple diffamation, qu'ils sont de connivence avec la Voix Ouvrière (ce que celle-ci a démenti), constitue un acte indigne de tout être normal et d'autant plus grave et inadmissible qu'elle émane du quotidien catholique de Genève. L'attachement filial que j'ai pour vous Monseigneur, et le profond respect que je vous porte, font que je ne puis vous céler ma pensée et je vous supplie de dissiper bien vite, de dissiper immédiatement, par une désapprobation aussi cinglante que brève, la profonde angoisse qui étreint le coeur d'innombrables catholiques dont vous avez la responsabilité. Vous ne pouvez laisser les âmes dans le trouble et risquer par votre silence, qui a l'air d'un acquiescement, que des êtres troublés perdent confiance en l'Eglise, et il ne faudrait pas s'étonner alors qu'ils deviennent la proie facile d'une philosophie que l'Eglise condamne. Ma pensée vous suit, Monseigneur, dans le douloureux calvaire que vous gravissez et je suis parfaitement conscient de votre douleur et de votre solitude, mais c'est justement dans l'adversité que l'on connaît ses vrais amis, et le devoir le plus direct de l'amitié est le devoir de vérité; c'est pourquoi, dans ma profonde tristesse mais dans mon intelligence des difficultés de votre situation, j'ai laissé mon coeur s'exprimer librement. Veuillez croire que je prie pour vous, et que je prie également pour qu'une main ferme, la vôtre Monseigneur, rassemble le troupeau désorganisé et éloigne les loups2021."’ Profondément écoeuré et atteint dans sa santé, Vernet adresse également au Comité du Courrier une lettre de démission.

Le 18 octobre, Mgr Petit reçoit Leyvraz et Ganter, venus lui exposer la nécessité impérieuse d'une mise au point de sa part. Celle-ci, qui devrait paraître dans le Courrier du 21 octobre, est préparée par Primborgne, pour protester contre l'article et ses allégations mensongères, et reconnaître que les motifs invoqués pour le renvoi de Schubiger ne justifiaient pas une telle décision. Une phrase - à retenir - conclut : ‘"Les soussignés2022 déclarent qu'ils exposeront leur point de vue au futur évêque dès sa nomination2023."’ Dans une lettre annexée au projet et envoyée à Mgr Petit, Ganter déclare : ‘"Nous sommes heureux, Monseigneur, de savoir que vous nous gardez votre confiance, mais nous vous demandons de nous la rendre publiquement pour le plus grand soulagement de la majorité des catholiques de Genève2024."’ Le vicaire général est malade, et aucune déclaration publique de sa part ne paraîtra dans le quotidien catholique.

Une autre démarche - émanant du Parti - va être entreprise auprès des autorités ecclésiastiques. En effet, depuis l'incident, le Courrier se refuse à publier les communiqués du Parti ou à parler des élections cantonales toutes proches. François Gency (*), président, supplie alors avec déférence ‘"le représentant du chef du diocèse2025"’ non pas de patronner officiellement le Parti, mais de faire en sorte que le journal accorde sa collaboration. ‘"Si l'autorité écclésiastique (sic) ne croit pas devoir intervenir elle prend l'entière responsabilité de cette décision et de ses conséquences. La vague communiste monte et l'on pressent à Genève, et aussi ailleurs en Suisse, qu'un nouveau Kulturkampf se prépare. Au surplus l'autorité écclésiastique (sic) ne pourrait-elle pas faire publier en chaire les résolutions votées par la Fédération Catholique Genevoise recommandant à nos coreligionnaires de ne pas se désintéresser de la chose publique et de s'approcher du scrutin conformément aux directives des Papes2026 ?"’

Suite à cette interpellation, le journal publie à nouveau les communiqués du Parti ainsi que quelques articles de la main de Leyvraz, toujours signés Civis. Finalement, les élections marqueront une cinglante défaite de la droite, un petit recul du Parti et, comme pressenti, le triomphe des communistes. Sont élus : quatorze indépendants chrétiens-sociaux (- 4), seize libéraux (- 6); vingt-cinq radicaux (- 10); neuf socialistes (-) et trente-six communistes qui refont leur entrée dans l'hémicycle; les indépendants duttweileriens, qui avaient fait leur apparition durant la guerre, voient leur parti disparaître; c'est par des jets de pierres contre les vitrines que des Genevois avaient accueilli la création du premier magasin Migros qui faisait une vive concurrence aux petits commerçants. Au Conseil d'Etat, Pugin reste élu; les libéraux conservent leur deux Conseillers; les radicaux, qui étaient trois, en perdent un au profit de l'ami de Leyvraz, le socialiste modéré Charles Rosselet.

Notes
2009.

Elle est alors composée de prêtres et de laïques, agréés par le Comité de rédaction et nommés par l'Assemblée générale annuelle. A sa tête se trouve un comité (organe d'administration) de 7 membres, élus pour 3 ans.

2010.

Dans le rapport qu'il établira en qualité de membre du Comité de l'Association de la Presse genevoise ("Rapport présenté à Son Excellence Monseigneur l'Evêque de Lausanne, Genève et Fribourg sur "l'affaire du Courrier"), 11 décembre 1945" (Archives de l'Evêché, Fribourg), Robert JEANRENAUD dit être persuadé que l'article publié par la Voix Ouvrière a été écrit par un catholique.

2011.

Lors de l'enquête réalisée par Robert Jeanrenaud sur "l'affaire du Courrier" (ibid.), Leyvraz déclare ignorer qui a renseigné la Voix ouvrière et condamne cette action, faite à son insu.

2012.

Procès-verbal de la séance du Comité du Courrier de Genève, 22 octobre 1945. Archives du Vicariat général, Genève, cote Courrier III Bn.

2013.

Procès-verbal de la séance du Comité du Courrier de Genève, 22 octobre 1945, op. cit.

2014.

C'est suite à cette plainte que le Comité de l'Association de la Presse genevoise procédera, le 25 octobre, de 14h.00 à 19h.15, aux auditions de toutes les personnes concernées et que Jeanrenaud établira le rapport précité.

2015.

C'est en tant que membre du Comité de l'Association de la Presse genevoise que Leyvraz avait demandé des explications sur le renvoi de Schubiger.

2016.

Ce journal ne se privera pas de commenter (cf. article du 19 novembre 1945) les accusations portées contre le Courrier de Genève quant à ses accointances avec l'Axe.

2017.

COURRIER DE GENEVE. "Réponse à la Voix Ouvrière. Ce qui se passe au Courrier de Genève". Courrier de Genève, 12 octobre 1945.

2018.

Au vu de la lettre extrêmement dure que Mgr Petit avait préparée suite à l'article de Leyvraz paru dans La Liberté, sur le Courrier et l'Action catholique, on peut penser que le vicaire général n'aurait nullement désapprouvé celui du Courrier de Genève.

2019.

Lettre de Mgr L. WAEBER à l'abbé Chamonin, 13 octobre 1945. Archives du Vicariat général, Genève, Cote Courrier III Bn.

2020.

Lettre d'Edmond GANTER à Mgr Henri Petit, 15 octobre 1945. Archives de l'Evêché, Fribourg, cote Courrier 1945-1956.

2021.

Lettre de Robert VERNET à Mgr Henri Petit, 17 octobre 1945. Archives du Vicariat général, Genève, cote VG Courrier III Bn.

2022.

En fait, ce papier ne porte aucune signature. Peut-être s'agissait-il seulement d'un projet ?

2023.

Mise au point élaborée par Charles PRIMBORGNE, 19 octobre 1945. Archives de l'Evêché, Fribourg, cote Courrier 1945-1956.

2024.

Lettre d'Edmond GANTER à Mgr Henri Petit, 20 octobre 1945. Archives de l'Evêché, Fribourg, cote Courrier 1945-1956.

2025.

Nous ignorons si cette note a été adressée à Mgr Waeber, à Fribourg, ou à Mgr Petit.

2026.

Note de François GENCY, Président du Parti, 23 octobre 1945. Archives de l'Evêché, Fribourg, cote Courrier 1945-56.