CHAPITRE II
L'ÉDITORIALISTE ENGAGÉ
OU LA LUTTE POUR LA JUSTICE ET LA VÉRITÉ
(1946-1953)

I. LE DÉFI FINANCIER IMPOSÉ AU "COURRIER DE GENÈVE"

Dès le retour de Leyvraz au Courrier, la question de la gestion financière du journal resurgit. En effet, le nouveau Conseil d'administration vient de découvrir, sur la base de deux enquêtes (financière et technique) que les chiffres fournis régulièrement entre 1935 et 1945 avaient été quelque peu "arrangés", afin de minimiser la situation catastrophique du journal, dont les abonnements ont terriblement chuté. Prenant leur responsabilité d'administrateurs très au sérieux, désireux d'instaurer une plus grande transparence, les membres du Conseil décident donc d'exercer une étroite surveillance sur le journal. Comme toujours, Leyvraz supporte mal le lien instauré entre la presse et sa commercialisation qu'il dénonce de manière allusive dans un édito : ‘"La plupart des journaux sont devenus d'assez lourdes entreprises qui traînent après elles un grand arroi d'intérêts, et qui ont d'abord l'oeil sur leur budget, veillant à ne pas heurter trop fortement leur clientèle, qu'elle soit d'annonciers ou de lecteurs, et comptant avec leurs bailleurs de fonds ... (...). Le pouvoir dirigeant de la presse est donc à la mesure de sa liberté véritable, et cette liberté dépend du degré d'affranchissement du journal à l'égard des intérêts, des appétits, des passions et des modes qui cherchent à le dominer. Or, le journal n'est vraiment affranchi que s'il est attaché à une cause qui dépasse ses intérêts."’ En ce sens, la presse ‘"n'est donc libre que dans la mesure où elle sert, et c'est la vocation de la presse chrétienne que de servir la Vérité sans s'accommoder aux faiblesses du siècle. Il n'y a pas ici de "juste mesure" : il faut rompre tout net avec les forces de dissolution, même si l'argent est de leur côté, et quoi qu'il en doive coûter tout d'abord. En d'autres termes, si la presse catholique doit être strictement gérée, elle ne saurait se "commercialiser" sans manquer à sa mission, sans perdre sa raison d'être2048".’

On comprendra bientôt que, derrière ces lignes, c'est la situation du Courrier de Genève que Leyvraz défend. En juin, s'en prenant très certainement à quelques membres du Conseil, l'éditorialiste s'élève contre ceux qui justifient leur rôle en déclarant : "Les affaires sont les affaires". Il estime que cette conviction immorale dresse une cloison à l'intérieur de l'être, en faisant cohabiter ‘"deux hommes qui s'ignorent pour ne pas entrer en conflit : d'une part l'homme d'affaires qui cherche le profit, d'autre part le chrétien qui cherche le salut. (...) Les chrétiens qui se débattent dans les affaires y assument souvent de lourdes responsabilités et des tâches épuisantes. Ce qu'ils doivent à leur esprit d'initiative, à leur énergie, à leur ténacité, ne saurait leur être contesté, si la justice est sauve. Gardons-nous cependant de toute illusion : l'esprit de lucre souffle avec une extrême violence dans le monde actuel, et nous risquons à tout instant d'y céder. (...) On demande aux ouvriers chrétiens de résister au vertige communiste. On doit attendre pareillement des hommes d'affaires ou des patrons chrétiens qu'ils se soustrayent à l'esprit et aux moeurs du capitalisme en ce qu'ils ont de contraire aux exigences de la justice et de la charité2049".’ Au lendemain de la parution de cet article, le rédacteur en chef demande à Mgr Charrière de pouvoir le rencontrer, vraisemblablement pour évoquer, entre autres, l'importance donnée à l'aspect commercial du Courrier de Genève : ‘"Je serai heureux (...) de vous parler quelques instants en tête à tête, pour vous dire ce que je pense de ce premier semestre du nouveau Courrier, et surtout pour entendre vos conseils. Je suis complètement rivé à ma besogne, mais cela ne m'empêche pas de vous suivre toujours en pensée, et de regretter souvent que, par la force des choses, les contacts directs soient rares et difficiles entre nous2050."’ Une chose est en tout cas dite clairement : aux yeux du rédacteur, les rapports avec son évêque ne sont pas suffisants.

En automne, la question financière sort au grand jour, en lien avec l'éternel problème des compétences dévolues tant à l'équipe de rédaction qu'au Conseil d'administration. Dans une lettre qu'il adresse à Charrière2051, Leyvraz se plaint amèrement de l'étroite surveillance exercée tant par les membres du Conseil que par l'abbé Chavanne, nouveau directeur du Courrier, qu'il accuse d'empiéter sur les domaines administratif et technique; il estime en effet que ces interventions ‘"ruinent toute confiance et paralysent tout élan"’. Elles sont ressenties par les personnes concernées comme "inutiles et démoralisantes". Une nouvelle fois (comme jadis dans les conflits qui avaient opposé Berra à Besson) Leyvraz - très probablement poussé par les mécontents - s'en fait le porte-parole. Mais il dit maintenant de manière claire qu'il ne supporte plus de jouer le rôle ‘"d' "Etat-tampon" entre le Directeur d'une part, l'administrateur et le chef technique d'autre part (...) parce que la situation s'aggrave et qu'en dépit de [ses] efforts, la Maison sera désorganisée d'ici quelque temps si les choses continuent de ce train. L'atmosphère du Courrier devient irrespirable",’ considération qui reviendra plusieurs fois sous la plume du journaliste. Les "interrogatoires serrés" auxquels sont soumis l'administrateur, et le chef technique sont qualifiés par le rédacteur d' "intrusions obsédantes [qui] doivent cesser". Le profond énervement de Leyvraz est lisible dans son écriture; d'habitude extrêmement soignée, celle-ci dénote en général un calme intérieur; sans ratures, l'ensemble des lettres proprement tracées fait penser à l'alignement impeccable de ces vignes qui s'étendent au-dessous de Corbeyrier. Ici, dans la lettre à Charrière, témoignant d'un agacement grandissant, le graphisme se relâche, se penche, change de formes, se parsème d'espaces blancs toujours plus grands. Si le rédacteur en chef est pareillement touché, c'est qu'il se retrouve dans la situation qui l'avait amené à quitter le journal en 1935 :

‘"En faisant sans cesse appel à des interventions extérieures contre ses propres collaborateurs, notre Directeur nous remet précisément dans l'ornière que nous avons quittée il y a une année. Il donne une influence excessive à des hommes d'affaires qui ne nous comprennent guère, pas plus qu'ils ne vous comprennent vous même, Monseigneur. Le rôle du Directeur était de les amener progressivement à s'associer à une oeuvre dont l'esprit social leur est difficilement accessible. C'est le contraire qui se produit, et l'esprit des "affaires" revient au Courrier et ne manquera pas, un jour ou l'autre, de peser sur la direction. D'ici quelques mois, nous nous apercevrons que nous avons fait une révolution pour rien. Si vraiment il était acquis qu'on ne peut mener le Courrier hors de la tutelle des manieurs d'argent, mieux vaudrait mettre la clef sous la porte. Je n'ignore pas que nous devons composer avec eux, mais ce sont eux qu'il faut amener à nous, au lieu de nous laisser une fois de plus prendre en remorque. Je vous donne l'assurance, Monseigneur, que je n'assombris pas le tableau. Je ne vois qu'un remède à cet état de choses : c'est que M. l'abbé Chavanne s'en tienne au rôle de Directeur ecclésiastique au Courrier, contrôlant la ligne doctrinale et morale du journal mais s'abstenant de toute intervention dans les affaires financières, administratives et techniques. (...) J'ai longuement hésité, Monseigneur, avant de vous faire part de notre avis. Vous avez déjà tant de soucis ! Mais je sens qu'il est de mon devoir de vous dire notre sentiment, afin que l'oeuvre que nous avons entreprise il y a une année ne soit pas définitivement compromise2052."’

Sollicité par l'évêque à donner son avis, l'archiprêtre Donnier (*), délégué épiscopal auprès du Courrier, estime, lui aussi, qu'une ‘"entente (...) n'est réalisable qu'à la condition que les attributions de chacun soient clairement définies et que les uns et les autres portent à plein la responsabilité de leur domaine respectif. Il serait néfaste en particulier que le prêtre Directeur du Courrier se substituât - au détriment de sa tâche propre - aux chefs de service qualifiés qui lui ont été donnés et dont, pour autant que j'en puis juger, le labeur est au dessus (sic) de toute critique sérieuse. Ici comme ailleurs, il importe de "distinguer pour unir" ! UNIR, c'est le rôle essentiel du Directeur : il ne le remplira qu'à la faveur des DISTINCTIONS qui s'imposent et que, le premier, il doit avoir souci d'opérer. (....) M. Leyvraz redoute - peut-être un peu fort (sic) - l'emprise "capitaliste" du Conseil (....) sur le Courrier; bien sûr, la plupart de ses membres sont des hommes d'affaires, mais je suis sûr que leur sens chrétien éprouvé est en mesure de dominer, et au besoin de réformer à la clarté de vos directives, ce que leurs habitudes professionnelles en matière de saine administration pourraient présenter ça et là d'inquiétant au regard de notre Rédacteur en chef2053".’

Nouvelle lettre de Leyvraz à Charrière, suite à une séance du Conseil d'administration. Persuadé que d'autres formes de contrôles ne feront qu'aggraver le malaise, le rédacteur déclare : ‘"L'histoire du "dynamisme" sur laquelle on revient sans cesse ne repose sur rien de sérieux. Ce "dynamisme" se réduit en fait à une agitation brouillonne qui sème le trouble et l'angoisse dans la maison; bien loin que le travail réel en soit avancé, il est sans cesse entravé. Ce travail réel, soit à la Rédaction, soit à l'Administration, soit aux Ateliers, est fourni par des hommes qui savent parfaitement où ils vont et qui donnent le maximum. Ils n'ont pas besoin de mouche du coche."’ Après avoir relevé combien l'autoritarisme de Chavanne était pesant, Leyvraz revient (avec une écriture à nouveau complètement énervée et raturée) au problème financier :

‘"Je n'insiste pas sur la déviation plus profonde que je vous ai signalée dans ma dernière lettre, et qui, en s'accentuant, compromettrait tout l'avenir du Courrier. Si nous devons retomber un jour sous la patte des hommes d'argent, je dirai définitivement adieu à la presse catholique, à laquelle j'ai consacré le meilleur de ma vie. J'en ai vraiment assez de retrouver ces hommes-là à tous les détours de ma carrière, surtout quand ils sont amenés et patronnés par un prêtre. Et je ne veux pas mettre en péril ma propre foi en rentrant dans ce cercle vicieux. Je vous demande pardon de vous faire ainsi de la peine. Vous savez que j'ai en vous une totale confiance. Je me battrai sous votre direction jusqu'à l'extinction de mes forces. Mais non pas sous la tutelle directe ou indirecte des bourgeoisies d'argent2054."’

A nouveau, Donnier donne son avis :

‘"(...) l'état de tension dont je vous ai parlé (et où, avec cent autres choses, les nerfs peuvent avoir leur part !) subsiste dans la Maison : la lettre récente de M. Leyvraz le confirme en des termes peut-être excessifs - on est facilement excessif quand on est excédé -, mais qui ne laissent aucun doute à cet égard. Cette situation exige une audition séparée des parties en cause; il faut que chacun puisse exposer librement, sans craintes de répercussions désagréables, son point de vue et ses griefs éventuels, pour que vous puissiez faire ensuite, en toute objectivité et pacifiquement, la mise au net qui s'impose. (...) Le diable, comme vous dites, essaie sans doute de tirer parti à son avantage de cette crise intérieure de confiance : le mieux est de la résoudre avant qu'il ait réussi à le faire2055".’

Le "dynamisme" préconisé devrait, dans l'esprit du Conseil d'administration, permettre d'atteindre les normes fixées pour 1947, c'est-à-dire faire remonter le nombre d'abonnements de trois mille cinq cents à sept mille et atteindre un chiffre d'affaires de 300.000 fr., données qualifiées d' "illusoires" par Leyvraz qui commente : ‘"Comme ces objectifs se révèlent évidemment inaccessibles, on cherche ici des "responsables" dont on fera pour finir les boucs émissaires de l'échec."’ Cette fois, Leyvraz - en spécifiant qu'il est appuyé par son collaborateur Ganter - demande à Charrière "d'intervenir avant qu'il soit trop tard2056".

Le 21 février 1947, Mgr Charrière (qui affirme dans la plupart de ses lettres qu'il est "disposé à prendre ses responsabilités") décide de réunir le Président du Conseil d'administration, le curé Donnier et l'abbé Chavanne. Dans une missive adressée à ce dernier, l'évêque déclare : ‘"Je crois que nous aurions pu éviter la tension actuelle, si nous nous étions réunis, non seulement entre les membres du conseil d'administration, mais aussi avec les éléments les plus importants de l'équipe du Courrier, tant sur le plan administratif que sur le plan rédactionnel."’ Comme le faisait jadis Mgr Petite, Charrière s'inclut dans la vie du journal : ‘"Nous formons tous une équipe et nous sommes tous lancés dans l'aventure."’ Il suggère donc d'organiser ces diverses entrevues, puis de réunir le Conseil et l'équipe du Courrier, ‘"pour que nous puissions éliminer carrément les malentendus et nous dire ce que nous avons sur le coeur"’. Le ton de cette lettre à Chavanne est amical et diplomatique :L'évêque tient vraisemblablement à ne pas vexer son correspondant et à l'accompagner dans sa tâche :

‘"(...) je ne veux pas vous laisser, comme on dit, dans le pétrin, mais je vous aiderai de toute manière en me mettant moi-même dans l'équipe pour trouver les ressources nécessaires; encore une fois, j'entends prendre mes responsabilités, non seulement en approuvant ou en désapprouvant, mais en mettant la main à la pâte, dans toute la mesure du possible. (...) Croyez, mon cher ami, à ma bien fidèle et reconnaissante affection2057".’

Si la question des relations entre l'abbé Chavanne et l'équipe du Courrier semble bientôt résolue (il n'y a plus de lettres faisant état de dissensions), celle des finances du journal rebondit et place le quotidien catholique "à un tournant décisif", selon l'expression de Leyvraz2058 : En effet, la ‘"Direction et le Conseil d'administration arrivent enfin à la conclusion qu'une étude objective immédiate leur aurait imposée : que la formule actuelle est financièrement intenable. D'après ce que m'en a dit M. l'abbé Ch., j'ai le sentiment de plus en plus net qu'on passe de l'optimisme le plus gratuit au défaitisme complet. L'idée de faire imprimer le Courrier à St-Paul [c'est-à-dire à Fribourg] fait du chemin, et il est probable qu'elle vous sera soumise avant qu'il soit longtemps. Il est évident que si nous étions réellement acculés à cette extrémité, il faudrait bien s'y résoudre, et qu'alors je n'y ferais plus d'objections. Mais j'estime que c'est la dernière chose à faire, lorsque toutes les possibilités de maintenir le Courrier à Genève auront été épuisées. Or, j'estime qu'elles ne le sont pas".’ Leyvraz propose, lui, de supprimer plutôt la parution du matin qui implique d'avoir une équipe de nuit, et de faire paraître le journal plus tard2059, ce qui permettrait une économie annuelle de 75.000 fr. En outre, il préconise que la Contribution ecclésiastique2060 et l'Echo Illustré fassent un geste de solidarité. ‘"L'impression du Courrier à Fribourg nous ferait perdre la face devant notre public et, du point de vue syndical comme du point de vue politique, serait rapidement exploitée à fond contre nous. Dans bien des milieux catholiques, quand vous êtes intervenu au Courrier, on a fait courir le bruit que votre "idée de derrière la tête" c'était d'amener le journal à Fribourg. Si cela se produisait, on ne manquerait pas de réveiller la rumeur et d'en faire le thème d'une campagne contre vous. Il y a malheureusement assez d'esprits malveillants ou légers pour se laisser influencer dans ce sens. Enfin, l'expérience prouve que les journaux imprimés en dehors ne "mordent" plus à Genève. (...) Tout cela ne signifie point, encore un coup, qu'il faille renoncer à Fribourg, s'il n'y a pas d'autre solution. Je me permets seulement de vous demander - et c'est aussi l'avis très net d'Edmond [Ganter] - de ne pas vous engager dans cette direction sans avoir la preuve que l'autre formule a été étudiée à fond et qu'elle est vraiment impraticable2061."’ En somme, comme il l'avait déjà fait dans le passé, Leyvraz se donne pour tâche de conseiller l'évêque et de lui faire comprendre la situation genevoise.

Notes
2048.

René LEYVRAZ. "La presse et la vie". Courrier de Genève, 17 janvier 1946.

2049.

"Les affaires sont les affaires". Courrier de Genève, 23 juin 1946.

2050.

Ibid.

2051.

Lettre de René LEYVRAZ à Mgr François Charrière, 10 décembre 1946. Archives de l'Evêché, Fribourg, cote Courrier 45-56.

2052.

Lettre de René LEYVRAZ à Mgr François Charrière, 10 décembre 1946. Archives de l'Evêché, Fribourg, cote Courrier 45-56.

2053.

Lettre du curé Charles DONNIER, archiprêtre, à Mgr François Charrière, 12 décembre 1946. Archives de l'Evêché, Fribourg, cote Courrier 45-56.

2054.

Lettre de René LEYVRAZ à Mgr François Charrière, 17 décembre 1946. Archives de l'Evêché, Fribourg, cote Courrier 45-56.

2055.

Lettre de l'archiprêtre Charles DONNIER à Mgr François Charrière, 19 décembre 1946. Archives de l'Evêché, Fribourg, cote Courrier 45-56.

2056.

Lettre de René LEYVRAZ à Mgr François Charrière, 14 février 1947. Archives de l'Evêché, Fribourg, cote Courrier 45-56.

2057.

Lettre de Mgr François CHARRIÈRE au curé John Chavanne, 21 février 1947. Archives de l'Evêché, Fribourg, cote Courrier 45-56.

2058.

Lettre de René LEYVRAZ à Mgr François Charrière, 23 juin 1947. Archives de l'Evêché, Fribourg, cote Courrier 45-56.

2059.

Cette solution nous semble tout aussi illusoire puisque le journal entrerait alors en concurrence directe avec la Tribune de Genève qui sort à midi.

2060.

Jusqu'en 1945, l'Eglise romaine ne vivait financièrement que grâce à l'Oeuvre du clergé et aux biens curiaux. Depuis cette année, le peuple de Genève a accepté - au grand soulagement de l'évêque et du vicaire général qui verront les finances de l'Eglise s'améliorer - une loi prévoyant la perception, par l'administration fiscale, d'une contribution ecclésiastique pouvant être payée totalement, partiellement ou refusée par les personnes se rattachant aux confessions catholique-romaine, catholique-chrétienne ou réformée.

2061.

Lettre de René LEYVRAZ à Mgr François Charrière, 23 juin 1947. Archives de l'Evêché, Fribourg, cote Courrier 45-56.