1. DES EXPLICATIONS DOUTEUSES

Bien évidemment, les décisions du Conseil ne vont pas passer sans autres sur la petite équipe de rédaction, et le problème du Courrier va s'étendre bien au-delà du 7, rue des Granges. Preuve en est la lettre du curé Louis Jobin, adressée deux jours plus tard à l'évêque qui, lors d'une rencontre, avait vraisemblablement déjà dû répondre aux questions de ce prêtre, lequel se justifie ainsi :

‘"J'ai voulu simplement exprimer le malaise qui subsiste chez certains confrères et en moi-même ainsi que chez quelques laïcs malheureusement au sujet du Courrier. On devine aisément que tout n'est pas si simple, que l'organisation du journal laisse plus qu'à désirer, que vous en savez beaucoup plus que nous sans pouvoir toujours en parler et qu'en tant que chef spirituel du diocèse, vous devez prendre certaines positions en toute connaissance de cause. Si je me suis permis de faire quelques remarques samedi dernier, c'est que je devais les faire "en conscience". J'apprécie avec plusieurs confrères les articles de Monsieur Leyvrat (sic) qui apportent vraiment une valeur positive au journal. Ses articles sont généralement traités avec profondeur et un grand souci de vérité. A mon avis il serait regrettable pour la cause catholique que Monsieur Leyvrat (resic) n'écrive plus dans le Courrier. Evidemment cela ne dépend pas de nous et vous savez bien Monseigneur, que nous vous faisons entière confiance. L'essentiel, c'est que le Courrier reste fidèle à sa mission, à son idéal de justice et de vérité, qu'il soit le reflet de la pensée catholique. Ce doit être là, me semble-t-il son premier objectif. Je sais Monseigneur que c'est avant tout le vôtre; vous l'avez prouvé suffisamment jusqu'ici par votre bienveillance envers "notre" et "votre" journal." Au terme de sa lettre, le prêtre estime qu'une mise au point faite par l'évêque ou le vicaire général au clergé de Genève "sera des plus heureuses. Elle permettra d'éviter bien des malentendus. Il nous sera alors plus facile d'agir, de réagir librement dans une orientation commune2427".’

Le même jour, Charrière écrit à Leyvraz : ‘"Votre attitude de ces derniers temps m'a fait tellement de peine et de mal que je n'ai pas eu le courage de répondre à votre dernière lettre. C'était si clair qu'elle cachait bien des choses ! Mais parce que, malgré tout, je veux continuer à vous aimer en Notre Seigneur et sa Mère je suis disposé, si vous le jugez bon, à vous recevoir, pas seul bien sûr, pour essayer encore de m'expliquer et de ramener la paix. Est-ce possible ? Vous me le direz vous-même."’ Après avoir fixé un rendez-vous, l'évêque spécifie : ‘"Mais je ne viendrai que si, d'ici mercredi matin, vous me faites avertir que vous acceptez. Je mets ce nouvel essai d'arrangement sous la protection de Celui que nous voulons servir et aimer par dessus tout2428."’

Réponse de l'enfant terrible qui, une fois encore, se fait le porte-parole d'une équipe :

‘"Ma dernière lettre ne cachait rien. Le jour où je l'ai écrite - le 4 octobre -2429 j'étais loin d'apercevoir ce qui se tramait contre nous sous couleur de réorganisation du journal. Je ne suis d'ailleurs pas homme à cacher quoi que ce soit, et vous le savez bien. Ma lettre était une réponse à un billet sans salutations. Je l'ai sous les yeux : elle est posée et parfaitement digne. Je regrette la peine que vous en avez éprouvée, mais je vous prie de considérer celle des trois rédacteurs du Courrier et de leurs familles, victimes de l'agression la plus inqualifiable que j'ai vue en trente-cinq ans de journalisme. Leurs angoisses durent depuis plus de quatre semaines. Si nous n'avions pas la foi chevillée à l'âme, nous aurions sombré. Nous ne sommes d'ailleurs pas seuls parmi vos anciens, vos plus fidèles amis, à avoir couru ce risque. Rien n'était plus facile que d'opérer au Courrier les réformes possibles et nécessaires en équipe et dans l'amitié. On a choisi le coup de force, par le truchement de M. Couturier, parce qu'en réalité il ne s'agissait pas d'une réorganisation authentique, mais d'un procès de tendance visant à dissocier, paralyser, annihiler l'aile chrétienne-sociale du Courrier, c'est-à-dire les fils spirituels du Chanoine Charrière et de l'Abbé Savoy. Je vous mets ci-joint le double d'une lettre adressée hier à M. Trachsel, qui marque nos positions définitives. Nous demandons que tous les rédacteurs soient entendus par le Conseil d'Administration qui a traité cette affaire par une série de lettres2430 attentatoires à notre dignité, à notre honneur professionnel et à nos droits. Après cette explication requise par la plus élémentaire justice, nous serons disponibles pour toutes rencontres sur le plan de la conciliation. P.S. Mes confrères Henri Schubiger2431 et Edmond Ganter, présents à mes côtés, ont lu cette lettre et m'autorisent à dire qu'ils l'approuvent sans réserve2432."’

Retour de Mgr Charrière :

‘"Vous nous parlez de "procès de tendance". Je ne puis admettre cette manière de voir. C'est vous qui vous laissez aller à je ne sais quel mouvement. Je veux être objectif et charitable envers tout le monde comme c'est mon devoir. J'espère avec le secours du Seigneur que j'implore pour vous et pour moi ne jamais manquer à ce devoir. A propos de M. Couturier j'aimerais que vous réfutiez ses arguments au lieu d'attribuer sa présence à ce fait de tendance qui n'existe pas. Votre attitude envers moi est inadmissible sur plusieurs points, je ne puis pas ne pas le redire. Malgré tout je suis prêt à reprendre nos relations de confiance. Il faut cependant pour cela qu'on cesse de saper l'influence de l'évêque qui a le malheur de ne pas penser comme vous le désirez. Pour vous aimer faut-il donc qu'il soit injuste envers d'autres ! La justice est-elle seulement là où s'affirme votre point de vue ? Quand nos avis diffèrent faut-il absolument que le mien se range au vôtre ? Je serai demain à 18h.30 au Vicariat. Je prie pour que cette séance qui s'annonce pénible donne un résultat positif mais j'ai des raisons de craindre quand je pense aux menaces que certains et même quelqu'un de la rédaction (je ne dis pas vous) envisagent contre moi personnellement. A demain j'espère2433."’

Dans une nouvelle réponse à l'évêque, Leyvraz, manifestement désemparé par toutes ces histoires, indique qu'au moment où se déroulera la rencontre au Vicariat, lui-même aura une entrevue très importante pour son avenir professionnel. ‘"Car je dois prévoir le cas où, ne pouvant obtenir justice au Courrier, je serais dans l'obligation d'assurer par d'autres moyens le pain de ma famille."’ En outre, après avoir dit penser ‘"- plusieurs membres l'affirment - que les intentions du Conseil ont été dépassées et faussées2434"’, Leyvraz se plaint de n'avoir jamais pu se faire entendre de cette autorité, depuis son retour au journal, opportunité qui, maintenant, lui est offerte mais qu'il rejette.

Le 12 novembre, Charrière est, nous semble-t-il, contraint d'adresser un rapport à Mgr Ferrofino, Conseiller de Nonciature, à Berne, document qu'il faut peut-être mettre en relation avec les menaces auxquelles il a fait allusion à Leyvraz. Dans son explication à la nonciature, l'évêque réfute l'accusation portée contre lui, selon laquelle il ferait trop confiance à Trachsel. Après avoir signalé qu'il a fait tout ce qu'il pouvait pour retenir Leyvraz qui menace de quitter le journal, Charrière donne un aperçu des tensions suscitées par la carence du rédacteur en chef quant à la confection du journal qui incombe, pour la plus grande part, à l'équipe de nuit. Se sentant lésé parce que Couturier a été chargé de la mise en pages, Leyvraz aurait protesté contre cette mesure ‘"auprès des conseils professionnels neutres et protestants. (...) Pourrons-nous éviter le départ de M. Leyvraz et de M. Ganter ? Je l'espère encore, mais je dois dire contra spem, car ces deux Messieurs sont profondément opposés aux mesures qu'on a dû prendre pour assurer la surveillance de l'équipe de nuit. Je continuerai à faire tout mon possible pour ramener la paix. Je devrais pouvoir y aboutir, étant donné que c'est moi qui ai fait revenir au Courrier M. Leyvraz, qui en était sorti du temps de Mgr Besson. Il y a longtemps que le Courrier fait souffrir l'évêque, je ne suis pas le premier et je ne serai vraisemblablement pas le dernier. Mais le journal catholique a une telle influence que le démon cherche visiblement à semer la zizanie. Nous étions arrivés à redresser la situation matérielle, fort compromise quand j'ai dû m'occuper de ces affaires. Nous avons fondé une nouvelle imprimerie avec des machines modernes et le chiffre d'affaires de cette imprimerie est dix fois supérieur à ce qu'il était au début de mon épiscopat. Matériellement donc les choses peuvent aller très bien, mais maintenant c'est de nouveau la rédaction qui laisse à désirer2435"’. Mais si, comme le déclare l'évêque, la question matérielle est résolue - grâce surtout aux travaux confiés à l'Imprimerie par les Organisations internationales -2436, pourquoi alors le Conseil d'administration du journal a-t-il utilisé cet argument pour justifier la réorganisation de la rédaction ?

Comme jadis, après le décès de l'abbé Jeantet, un événement va symboliser le bouleversement qui s'opère au Courrier. Au nom d'une adaptation à la modernité et d'une meilleure rentabilité financière, le journal déménage. Tous quittent la vieille bâtisse du 7, rue des Granges que Leyvraz aime tellement et dont il prend congé en termes émouvants :

‘"Je suis comme les chats, je m'attache à la maison. Ou si vous voulez une autre image et un patronage plus relevé, je suis comme Ramuz qui ne pouvait se séparer de ses vieux souliers : je fais amitié avec les choses familières, et plus elles se sont usées à mon service, plus j'ai de la peine à m'en détacher. Montrez-moi du neuf, je lui fais d'abord triste mine. C'est dire que j'aimais la vieille maison grise de la rue des Granges, son escalier sombre, son monte-charge préhistorique, ses bureaux poussiéreux, ses ateliers lépreux, ses odeurs ... puissantes, et plus que tout, là-haut, sous le grenier, (...) la petite chapelle (...). Par conséquent, en passant de la vieille maison grise dans la nouvelle maison verte du Vieux-Billard - car elle est peinte tout entière d'un vert clair qui parle d'espérance - mon nez, déjà confortable, s'est mis à rivaliser avec celui de Cyrano. Je n'ai pas pu m'empêcher de "râler". Elle n'en pouvait mais, pourtant, la brave maison verte. Elle faisait tout ce qu'elle pouvait, dans ses atours modernes, pour m'accueillir gentiment. Moi, je lui soufflais contre, comme le chat troublé dans ses habitudes. Je n'ignorais pas, bien sûr, qu'il fallait en venir là, que c'était pour le Courrier une question de vie ou de mort, comme Albert Trachsel vous le dit clairement d'autre part. La raison a parlé : elle m'a convaincu d'emblée. Puis, peu à peu, le sentiment est venu, et je l'adopte, cette vaste maison claire, où le Courrier tout entier respire plus largement, se refait un sang nouveau, des forces nouvelles pour affronter l'avenir2437."’

En effet, Le Courrier s'est installé dans un immeuble dont la construction a été décidée par le Conseil d'Administration, dans le quartier de Plainpalais, en ville, sur l'emplacement d'une maison appartenant à l'Eglise et dans laquelle se trouvait la salle Carry, bien connue des catholiques. L'inauguration des nouveaux locaux donne lieu à des comptes rendus, dans le quotidien catholique, principalement axés sur l'aspect matériel; en effet, pour permettre des rentrées d'argent, Trachsel donne à l'imprimerie du journal qui effectue des travaux pour l'extérieur une importance prépondérante. A la lecture de ces rapports tout administratifs, quatre personnes2438 de la ville de Bienne, qui se trouve dans le canton de Berne, adressent alors ces lignes à Mgr Charrière :

‘"Nous comprenons parfaitement qu'un juste hommage ait été rendu à l'oeuvre de l'administrateur, dont nous sommes loin de méconnaître les mérites dans cette étape importante du développement de l'imprimerie, dont le journal lui-même bénéficiera. Mais nous sommes frappés par le silence passé sur l'équipe de la rédaction du Courrier et particulièrement sur la personne et l'effort de son rédacteur en chef, Monsieur René Leyvraz. Nous ne pouvons nous empêcher, Excellence, de vous exprimer tout notre attachement à sa personne et à son oeuvre. Pour nous tous, le nom même du Courrier est actuellement inséparable de celui de son rédacteur en chef. Le motif de nos abonnements dépend de sa personnalité si marquante. Nous sommes profondément surpris et peinés de ce silence qui nous paraît une offense à l'esprit et au dévouement de l'équipe de rédaction du Courrier. Nous attendions de cette inauguration une confirmation de la ligne de pensée du Courrier. Rien de semblable n'apparaît dans le compte-rendu (sic). Nous nous permettons cependant de vous dire que nous espérons voir le Courrier garder la ligne de fond qu'il s'est fixée, tant au point de vue social qu'au point de vue spirituel et moral. De cette ligne de pensée, qui doit s'affirmer et se préciser, dépend notre abonnement au journal. Nous sommes enfin surpris que dans le Conseil du Courrier le rédacteur en chef n'ait pas sa place, puisque l'administrateur y figure. Nous vous devions, Excellence, l'expression loyale de nos sentiments, et nous ne saurions douter de votre paternelle compréhension2439."’

Autre lettre, celle d'un laïc qui écrit à Charrière "au nom de quelques abonnés de Neuchâtel". Tout en remerciant l'évêque d'avoir, lors de l'inauguration des nouveaux locaux, entouré les responsables, ‘"et principalement les rédacteurs du Courrier que nous apprécions tant"’, le correspondant poursuit : ‘"Qu'il nous soit permis de vous dire non seulement l'intérêt que portent aux articles de fonds de Messieurs Leyvraz et Ganter, quelques-uns de nos frères séparés eux-même (sic), mais encore l'estime qu'ils éprouvent pour une pensée si personnelle et universelle à la fois, en même temps que courageusement chrétienne. Nous n'en voulons pour preuve que le témoignage d'un jeune intellectuel protestant2440 s'acheminant "du catholicisme à l'Eglise" après avoir posé le problème de sa foi dans la perspective des solutions chrétiennes aux grands problèmes du mal et de la liberté en commençant par lire le Courrier et en continuant par Nova et Vetera."’ La lettre se termine par un souhait : que le Courrier puisse consacrer à l'Action catholique une page hebdomadaire ‘"pour faire connaître les enseignements du magistère et les préoccupations de la Hiérarchie2441".’

Même si ces réactions avaient été "orchestrées" (?), leurs contenus démontrent qu'elles ne peuvent être que profondément sincères. De toute manière, ces lignes d'hommage rendu à la personne de Leyvraz ne sont pas les premières, puisqu'en été 1957, un lecteur fribourgeois avait déjà écrit à Mgr Charrière :

‘"Je suis un vieil abonné du Courrier et je dois déclarer en toute franchise que ce journal a beaucoup contribué à ma formation morale et spirituelle. Je suis persuadé que ce quotidien doit exercer une grande influence sur ses lecteurs réguliers et assidus. Son équipe de rédacteurs, avec René Leyvraz en tête, est vraiment de toute première force. Voilà un journal qui n'a pas peur de dire la vérité et de secouer les "bien-pensants"2442 !"’

D'autres lecteurs pressentent ou connaissent les difficultés que traverse l'éditorialiste qui, parallèlement aux questions de restructuration, est en pleine lutte contre l'armement atomique. Ainsi Pierre Dufresne (dont nous avons cité la lettre plus haut) et auquel Leyvraz répond :

‘"Cher Monsieur, Je m'excuse de n'avoir pas répondu plus tôt à vos lignes du 15 novembre. Il y a eu le déménagement de la Rédaction, et mille autres soucis. Vous ne sauriez imaginer à quel point votre témoignage était opportun dans les jours que je vis. Vous avez tout senti, ou pressenti. Dieu sait si j'ai mes misères comme tout homme. Mais réellement je ne poursuis ni la richesse, ni la gloire, ni le prestige. Je ne songe qu'à dire la vérité telle qu'elle m'apparaît, aussi bien que je puis, avec le secours de Dieu. Cela suffit, vous vous en doutez, pour m'attirer des histoires sans cesse renaissantes. Celles que j'ai vécues au cours de ces dernières semaines sont les plus affreuses de toute ma carrière. J'en suis venu au point de devoir envisager mon départ du Courrier et de me préparer une position de repli, ce qui est chose faite maintenant. Ne vous alarmez pas trop : nous avons gagné la première manche, et il faudrait maintenant bien du malheur pour que je sois acculé au départ. Je garde cependant cette arme en réserve, afin de pouvoir parler haut et ferme et refouler définitivement certaines influences. Vous vous doutez bien que ces influences sont avant tout capitalistes, plus précisément : affairistes. De telles forces gravitent toujours autour des journaux. Elles ont trouvé chez nous un homme vulnérable, (...), qui a lié partie avec certains éléments du Parti indépendant chrétien-social soucieux avant tout de partager avec les radicaux les avantages de l'assiette au beurre. Depuis l'avènement de la majorité radicale, l'équipe chrétienne-sociale du Courrier est en butte à des pressions incessantes qui ont restreint de plus en plus sa liberté d'opinion et d'action. Nous avons résisté sans trêve, mais en perdant du terrain, surtout ces derniers temps, parce que l'Ev. (sic), sensibilisé contre moi par ma position au sujet des armements atomiques, m'était devenu inaccessible et croyait volontiers ce qu'on lui disait contre nous. Au début d'octobre, un coup de force a été tenté contre nous par l'administrateur qui avait réussi à entraîner avec lui un Conseil d'Administration qui, contrairement à tous les usages, ne m'a pas admis à ses séances une seule fois en treize ans ! Ainsi, faute de la voix authentique de la Rédaction en ce Conseil, se sont accumulés les malentendus sur lesquels l'Administrateur a pu spéculer. Ils ont formé finalement un abcès énorme qui a été à peu près vidé samedi dernier, dans une séance du Conseil qui fut un cauchemar, en présence de l'Ev. et du V.G.2443. Tout n'est pas terminé, mais je crois que nous tenons le bon bout. Je vous le fais court. Pour connaître l'affaire plus à fond, il faudrait que vous veniez me voir à mon domicile, un soir. Nous ne demeurons pas loin l'un de l'autre, et j'aurais joie à faire votre connaissance. Téléphonez-moi vers 20h. (...) et nous prendrons rendez-vous pour un soir non pas de la semaine qui vient (elle est encore trop chargée) mais de la suivante. Je vous ferai part alors d'un projet que nous formons et qui peut vous intéresser2444 ."’

Notes
2427.

Lettre du curé Louis JOBIN à Mgr Charrière, 9 novembre 1958. Archives de l'Evêché, Fribourg, cote Xl Co 17.

2428.

Lettre manuscrite de Mgr François CHARRIÈRE à René Leyvraz, 9 novembre 1958. Archives de l'Evêché, Fribourg.

2429.

Donc effectivement avant l'incident créé par la mort de Pie XII. On peut penser que la lettre de Leyvraz traitait des tensions créées par le rôle assigné à Michel Couturier.

2430.

Comme Leyvraz, Haab et Ganter avaient aussi reçu une lettre leur signifiant les nouvelles dispositions prises à l'encontre de la rédaction.

2431.

Après quelques années passées à La Liberté de Fribourg, suite à son renvoi du Courrier de Genève par l'équipe Bersier-Chamonin en 1945, Schubiger avait réintégré, en 1953, le journal catholique genevois.

2432.

Lettre de René LEYVRAZ à Mgr François Charrière, 10 novembre 1958. Archives de l'Evêché, Fribourg, cote Xl Co 17.

2433.

Lettre manuscrite de Mgr François CHARRIÈRE à René Leyvraz, 11 novembre 1958. Archives de l'Evêché, Fribourg.

2434.

Lettre de René LEYVRAZ à Mgr François Charrière, 12 novembre 1958. Archives de l'Evê-ché, Fribourg, cote Xl Co 17.

2435.

Lettre de Mgr CHARRIÈRE à Mgr Ferrofino, Conseiller de nonciature à Berne, 12 novembre 1958, op. cit.

2436.

Il faut noter qu'après le départ de Trachsel, en 1965, alors que toutes les imprimeries de Genève seront florissantes, celle du Courrier verra son chiffre d'affaires diminuer.

2437.

"De la maison grise à la maison verte". Le Courrier, 26 avril 1959.

2438.

Le président de l'Union catholique des hommes, 2 conseillers de paroisse, et le responsable du Cercle missionnaire.

2439.

Lettre de MM. VALLAT, RUEDIN, TORRIANI, BOILLAT à Mgr François Charrière, 20 décembre 1958. Archives de l'Evêché, Fribourg, cote Xl Co17.

2440.

Nous ignorons totalement à quelle personne cette phrase fait allusion.

2441.

Lettre de Silvère WILLEMIN à Mgr François Charrière, 9 février 1959. Archives de l'Evêché, Fribourg, cote Xl Co 17, 57-64.

2442.

Lettre de Monsieur GACHET à Mgr François Charrière, 11 juin 1957. Archives de l'Evêché, Fribourg, cote XI Co 17.

2443.

Vicaire général.

2444.

Lettre de René LEYVRAZ à Pierre Dufresne, 21 novembre 1958. Cette lettre nous a été remise par son destinataire. Dufresne étant maintenant décédé, nous ignorons totalement de quel projet Leyvraz avait voulu lui parler.