8. LA RÉDACTION PROPOSE UNE SOLUTION

Le 8 septembre 1961, Leyvraz, Schubiger, Ganter et Haab adressent à l'évêque ‘"un rapport sur la marche et les possibilités de développement du Courrier. Nous espérons que ces remarques contribueront à résoudre quelques-uns des problèmes qui se posent au journal. Elles ont été rédigées dans un esprit constructif2503"’. Dans ce document de huit pages, outre les problèmes posés par la venue de Gabel, l'équipe analyse les causes des désabonnements, qu'elle fait remonter à des décisions imposées par l'Administration : D'une part la suppression, en 1950, des pages spéciales "Terres et peuples" et "Culture et civilisation". D'autre part, en automne 1951, l'abandon de la vente (qui remportait un indéniable succès) du numéro du dimanche qui jusqu'ici, parvenait aux abonnés de la ville par porteurs, et à ceux de la campagne par camions2504 . Puis également la disparition de la "chronique sociale", pour raison d'économie de papier. L'équipe de rédaction plaide alors pour que le Courrier puisse devenir concurrentiel grâce à l'achat - toujours refusé par l'administration - d'appareils qui permettraient de moderniser la rédaction. En outre, les journalistes s'insurgent contre le fait qu'on ait créé une grande imprimerie commerciale qui relègue le journal à la seconde place2505.

Dans une deuxième partie intitulée "Le drame de la déchristianisation", la rédaction souligne qu'une ligne directrice est indispensable au Courrier, même si celui-ci ‘"subit nécessairement les fluctuations de la pratique religieuse2506"’ à Genève, dont les résultats - comme l'a démontré la récente enquête sociologique - ne sont guère encourageants, malgré l'afflux important de nouveaux catholiques, étrangers, dans le canton. Les signataires tiennent à ce que le Courrier conserve sa spécificité, celle de diffuser la pensée de l'Eglise en donnant aux ‘"lecteurs une orientation chrétienne sur les principaux problèmes de l'heure"’. Répondant peut-être à la critique formulée par Gabel, les journalistes estiment que le journal ‘"doit renseigner aussi exactement et complètement que possible le lecteur sur les événements, mais il doit surtout tirer de ces derniers des conclusions conformes à l'optique chrétienne. Ce qui importe le plus pour les chrétiens de notre temps, ce n'est pas d'être "éblouis" par une nouvelle à sensation, mais de conserver un jugement sain. (...) Les innombrables témoignages reçus par la rédaction au cours de ces dernières années - même de la part de hautes personnalités - démontrent que cette attitude répond à l'attente de la majorité de nos lecteurs, et même de milieux non catholiques qui approuvent une position morale et spirituelle abandonnée par un nombre croissant de nos confrères. Du reste, cette position a été commentée par les Informations Catholiques Internationales du 15 juin 1960 qui écrivent : " (...) Le Courrier, bien connu pour les éditos de René Leyvraz, est une réussite remarquable dans le domaine de l'opinion sérieuse et libre2507".’

Fidèle à sa conception "anti-affairistes", la rédaction s'interroge encore face à la décision imposée par l'administration, dès 1961, de publier chaque jour une page financière : ‘"Sur le plan de la conscience, un journal catholique peut-il, même indirectement, donner à ses lecteurs la tentation de spéculer ? En publiant chaque jour des informations strictement boursières, sans aucune référence morale, le journal est-il dans son rôle de quotidien chrétien ? Pourquoi ne pas publier une fois par semaine un tableau des cours des obligations, valeurs qui intéressent moins la spéculation ? Au lieu d'une page financière quotidienne, ne serait-il pas préférable d'instituer une page sociale hebdomadaire destinée aux travailleurs saisonniers italiens et espagnols, au problème du logement, au syndicalisme chrétien2508 ?"’ Dans les propositions qu'ils formulent ensuite, les quatre journalistes suggèrent également de rétablir le numéro du dimanche dès 1962, à l'occasion de la Mission qui va se dérouler dans tout le canton; ce numéro dominical pourrait comporter plusieurs pages spéciales intitulées "L'Eglise à travers le monde", "L'Action catholique en marche", "Nouvelles religieuses suisses", "L'Actualité en image"; il pourrait en outre rétablir les chroniques littéraires et artistiques, ainsi que celles destinées aux travailleurs étrangers qui seraient rédigées dans leur langue.

Pour riposter au fait que la rédaction ait peut-être aussi transmis ces réflexions au clergé et aux dirigeants de l'Action catholique, Trachsel envoie à son tour - à ces mêmes personnes - un document de dix pages, intitulé "Remarques à propos du rapport de MM. Leyvraz, Schubiger, Ganter et Haab", accompagné d'une lettre : ‘"J'ai communiqué à S.E. Mgr notre Evêque et aux membres de notre Conseil d'administration les remarques que ce rapport me suggérait. Mon intention n'était nullement de les diffuser, car je pensais que nos divergences de vues devaient être résolues au sein de notre Conseil. Cependant, à la demande expresse de S.E. Mgr Charrière qui désire que vous puissiez juger en toute connaissance de cause, je vous fais parvenir l'essentiel de ces remarques2509."’ Dans sa réplique, l'administrateur réfute toutes les accusations portant sur les désabonnements, et signale que Leyvraz avait approuvé la suppression du numéro du dimanche. Ayant rappelé que 45 % des nouveaux lecteurs résilient leur abonnement après deux ans, Trachsel conclut : ‘"Les lecteurs ne sont pas conquis par le journal. La réalité est dans ce fait indiscutable. Tout le reste n'est que baliverne ! ..."’

En outre, il signale qu'en ce qui concerne la page financière, il a simplement demandé au collaborateur financier d'une banque de lui fournir chaque jour un commentaire accompagné de quelques cotes de bourse. ‘"Je n'ai jamais demandé une page, mais une chronique. Si le collaborateur devient envahissant, c'est à nous de lui fixer des limites raisonnables, ce qui a été fait. Mais si le rédacteur en chef renouvelle à son endroit des appréciations discourtoises et lui fait supprimer des bourses comme celle de New-York, par exemple, alors qu'elle est justement réclamée par de nombreux lecteurs, il se désintéressera complètement de cette chronique2510."’ Dans ses conclusions, Trachsel rejette la faute sur les rédacteurs en reprenant les reproches formulés par Gabel :

‘"Si la nature a horreur du vide, le lecteur a horreur de l'exploration inutile. L'information doit être nette, mise en valeur, bien titrée, illustrée chaque fois que c'est possible, mais par une illustration actuelle. Au journaliste de lui consacrer l'importance qu'il estime, en conscience, devoir lui revenir. Mais il est indispensable que cette information soit commentée immédiatement, que le correctif soit apporté tout de suite et non une semaine après. (...) L'information du fait survenu dans les vingt-quatre heures est la loi du quotidien. On ne peut la transgresser. C'est la condition même du succès de tout journal. Le rôle du journaliste chrétien est de laisser filtrer sa pensée dans la manière de présenter l'actualité. Le message chrétien passe aussi, passe surtout, par les mille faits de la vie. (...) L'article de fond ou l'éditorial, bref et percutant, partira donc de l'événement du jour. (...) S'il est évident que l'information est en elle-même le support d'un jugement, il n'en est pas moins vrai que le "papier" de l'éditorialiste ou du chroniqueur présentera un intérêt d'autant plus certain qu'il sera commandé par l'actualité et qu'il reflétera la pensée originale et les réactions intellectuelles et morales de son auteur. Toutes choses, cela va sans dire, que rejoindront la pensée chrétienne et le plan de l'Eglise2511."’

Comme nous l'avons vu pour ce qui concerne l'article écrit par Leyvraz après la mort de Pie XII, il est exact que l'éditorialiste traite peu de l'événement d'actualité dans ses écrits. D'une part, il faut qu'il ait le temps de digérer l'information et de "ruminer" le contenu de son article. D'autre part - il a souvent exprimé ce problème - comment ne pas se tromper en jugeant immédiatement un fait, sans disposer du recul et des informations nécessaires ? Leyvraz n'est-il pas, finalement, dans la ligne actuelle des éditos, celle qui consiste à donner un commentaire sur un sujet important, qu'il soit ou non d'actualité ?

Persuadé de la nécessité de donner au Courrier une ligne qui exerce une influence sur la diffusion et l'orientation de la pensée chrétienne, Leyvraz cultive son rôle de pédagogue. Ainsi, dans l'édito qu'il consacre à Mater et Magistra, ‘"cette encyclique qui nous concerne tous" et qu'il lit "avec une attention soutenue, le crayon à la main (...), il refuse d'y chercher "les "pointes" sensationnelles ou les révélations spectaculaires que (...) d'aucuns s'attendaient à y trouver (...)"’. Défendant toujours la doctrine sociale, Leyvraz rappelle cependant que même en s'appuyant sur Rerum Novarum, Quadragesimo Anno et les messages de Pie XII, et sans les contredire, ‘"la doctrine sociale de l'Eglise n'est nullement immobile. Elle est en marche, en croissance continue, elle s'adapte sans cesse aux changements et aux besoins des temps, sans rien abandonner de ses postulats fondamentaux. (...) Nous devons nous-mêmes nous adapter à cette croissance, et ne pas appliquer d'anciens jugements de situations à des situations modifiées. Car, sous couleur de fidélité littérale, nous trahirions ainsi réellement la vivante doctrine de l'Eglise2512."’ Dans son analyse, le journaliste relève que la ‘"partie la plus importante de l'encyclique concerne les rapports du travail et du capital au plan de la profession et au plan de l'entreprise, ainsi que le rôle des pouvoirs publics dans la vie économique et sociale. Dans ce domaine, plus largement défriché par ses prédécesseurs, le pape apporte cependant des vues nouvelles et fécondes, en particulier sur la présence active des travailleurs dans les moyennes et grandes entreprises, et sur la présence des travailleurs à tous les échelons 2513"’. Regrettant que le nombre de catholiques ayant assimilé la doctrine sociale de l'Eglise soit toujours plus infime, même dans les milieux ouvriers, Leyvraz voit dans cet éloignement - auquel la presse elle-même ne peut suppléer - "des conséquences d'une extrême gravité", faisant de l'enseignement de l'Eglise un vide n'ayant que ‘"peu de prise sur les faits, surtout par rapport au marxisme qui est en pleine expansion !"’ Certes, les documents pontificaux ne sont pas d'un abord facile; c'est pourquoi Leyvraz encourage ses lecteurs à se regrouper pour une étude collective de Mater et Magistra, et à suivre les recommandations du pape : diffuser cette doctrine dans les séminaires, mais aussi l'inscrire ‘" (...) au programme d'instruction religieuse des paroisses et des groupements d'apostolat des laïcs; (...) et la propager par tous les moyens modernes de diffusion (...) 2514"’. En soulignant ces instructions, le journaliste veut rassurer ceux qui les lisent en leur montrant ‘"combien la "manière" de Jean XXIII est simple et directe, et comme imprégnée de cet esprit réaliste, de ce bon sens terrien qu'il tient de ses origines"’. Puis viennent les conseils d'application pratique basée sur un véritable "planning", prodigués par Leyvraz :

‘"Vous vous procurez donc la brochure qui va paraître. Vous en ferez une première lecture qui vous prendra, si elle est attentive, trois ou quatre heures de vos loisirs. Selon votre degré d'initiation économique et sociale, vous rencontrerez plus ou moins de difficultés. Pour les résoudre, vous ferez appel au groupe, paroissial, d'Action catholique, syndical, civique, etc. Si le groupe dort, vous le réveillerez. Vous n'admettrez pas de rester sur votre soif. Le temps des vacances servira à la lecture personnelle. A la rentrée d'automne, il faut que l'action des groupes se déclenche. Vous ne tolérerez pas que l'atmosphère d'indifférence qui nous a déjà fait tant de mal se recrée. Si, à la fin de cette année 1961, l'encyclique n'a pas déjà jeté vigoureusement son premier feu dans les esprits, la partie sera perdue, sachez-le bien. Qui manque le départ manque le but. Défiez-vous, en outre, des commentaires plus ou moins partisans qui paraîtront ces temps. Certains milieux ont intérêt à déprécier l'encyclique, d'autres à la tirer à eux (...). Ne vous fiez qu'à la lecture directe et à l'étude du groupe. Rien ne sert de râler contre le communisme ou le capitalisme. Il faut FAIRE QUELQUE CHOSE. L'encyclique Mater et Magistra doit être un outil dans nos mains. Son succès, ses effets dépendent de nous. Nous serions impardonnables de l'oublier, de nous croiser les bras devant l'outil2515 !"’

Petit clin d'oeil à son évolution et à la difficulté de commenter les événements au jour le jour, Leyvraz corrige, dans un édito, le regard qu'il avait porté jadis sur Mounier, qui est décédé en 1950. En effet, en 1961, la lecture d'un livre sur la pensée d'Emmanuel Mounier2516 l'amène à se pencher avec un vif intérêt sur la doctrine "extraordinairement féconde et diverse" du fondateur de la revue Esprit. ‘"Je n'en connais point qui soit plus proche des problèmes de l'heure, que Mounier a tous affrontés avec un lucide courage, dans une profonde fidélité à l'Eglise mais sans illusion sur l'état présent de nos chrétientés."’ L'éditorialiste admet que l'engagement de Mounier a ‘"donné lieu à de graves méprises, et il ne pouvait guère en être autrement. On a voulu faire de Mounier "un homme de gauche", alors qu'il a toujours énergiquement récusé cette classification. Le christianisme n'est ni de droite, ni de gauche, bien qu'il y ait chez les chrétiens des options de droite et de gauche. (...) Autre méprise capitale : Mounier aurait été "pro-communiste", ou "communisant"," ou encore favorable au "progressisme chrétien", autant de tendances que le philosophe a toujours dénoncées. "Cette méprise vient du fait que Mounier a été constamment l'homme du dialogue avec les communistes qu'il se refusait purement et simplement à confondre avec le communisme (...). Une partie de la méprise vient aussi de la revue Esprit. Mounier s'est toujours défendu d'en vouloir faire une "revue catholique" et l'on se fourvoie si on la prend pour telle. Esprit est et demeure la revue même du dialogue, comme en témoigne son Journal à plusieurs voix. Elle devait donc par définition faire entendre des voix diverses, et parfois dissonantes en dépit d'un généreux esprit d'équipe et d'une forte inspiration commune qui venait pour l'essentiel de Mounier lui-même. (...)" Et Leyvraz termine par ces mots : "Il ne saurait être question ici de prôner quelque "mouniérisme" exclusif ou systématique. Rien ne serait plus contraire au génie de Mounier lui-même qui est, comme celui de Péguy, aux antipodes de l'esprit de système. Sa pensée est "une pensée en marche", nous dit Moix - non certes d'une marche hasardeuse mais tout aimantée par l'amour de Dieu et l'amour du prochain, par la fidélité au Christ en son Eglise. La marche de Mounier, interrompue par une mort prématurée, doit être poursuivie. Les étapes qu'il a marquées avec tant de lucide courage et de haute probité, appellent d'autres étapes, vers des horizons nouveaux, à travers la rude brousse de ce siècle où tant d'appels poignants nous sollicitent2517."’

Pour répondre aux critiques émises par l'administration du Courrier et Gabel, Leyvraz saisira toujours l'occasion de défendre sa vision et d'exprimer la difficulté de travailler dans la presse catholique quotidienne :

‘"Je suis entré dans la presse catholique en 1923; (...) J'ai donc eu l'occasion d'écrire bien des plaidoyers "pro domo" : on en ferait un gros volume ... Cela n'a jamais été sans peine ni sueurs, et pourtant je suis un journaliste de vocation et j'aime mon métier, aussi bien pour les souffrances fécondes que pour les joies que j'y ai trouvées. Mais je n'aime pas l'apologie classique de la "bonne presse", et cette expression a le don même de me hérisser par sa prétention au monopole du bien et de la vérité. (...) La presse catholique se donne pour mission d'interpréter les événements à la lumière des enseignements de l'Eglise. Mais si la doctrine est sûre, il est très difficile d'établir, d'évaluer l'événement et de lui conférer son exacte portée. Le journal catholique n'est nullement à l'abri des interprétations erronées. (...) Par conséquent, cher lecteur, si tu trouves parfois nos interprétations contestables, ne va pas t'en troubler, et bien encore si tu vois çà et là des contradictions d'un article à l'autre : toute interprétation quotidienne de l'événement est sujette à caution, à cause des contingences de l'information aussi bien que des faiblesses de l'interprétation elle-même, et de l'interprète ...2518."’
Notes
2503.

Lettre des RÉDACTEURS DU COURRIER à Mgr François Charrière, 8 septembre 1961. Archives de l'Evêché, Fribourg, cote Xl Co 17.

2504.

Un arrangement avait été en effet passé avec les Laiteries Réunies de Genève : les camions qui montaient à la campagne pour chercher le lait chez les paysans, déposaient, en même temps devant les églises, un paquet de Courrier qui permettait aux fidèles de se servir en sortant de la messe. Il semble que Leyvraz (paniqué par l'idée de devoir faire imprimer le journal à Fribourg ?) avait approuvé cet abandon (préconisé par Trachsel pour raisons d'économies) en arguant qu'un journal d'opinion ne devait pas paraître le dimanche.

2505.

Si Trachsel donnait une grande importance à l'imprimerie, c'est parce qu'il pensait que les bénéfices réalisés par celle-ci permettraient de combler les déficits du journal.

2506.

René LEYVRAZ, Henri SCHUBIGER, Edmond GANTER, Auguste HAAB. "Rapport sur la marche et les possibilités de développement du Courrier. 8 septembre 1961, op. cit.

2507.

INFORMATIONS CATHOLIQUES INTERNATIONALES, citées par Leyvraz, Schubiger, Ganter et Haab in "Rapport sur la marche et les possibilités de développement du Courrier", 8 septembre 1961, op. cit. p. 4.

2508.

René LEYVRAZ, Henri SCHUBIGER, Edmond GANTER, Auguste HAAB. "Rapport sur la marche et les possibilités de développement du Courrier. 8 septembre 1961, op. cit., p. 6-7.

2509.

Lettre d'Albert TRACHSEL, 12 octobre 1961. Archives du Vicariat général, Genève.

2510.

Albert TRACHSEL. "Remarques à propos du rapport de MM. Leyvraz, Schubiger, Ganter et Haab". 19 septembre 1961, p. 8. Archives du Vicariat général, Genève.

2511.

Albert TRACHSEL. "Remarques à propos du rapport de MM. Leyvraz, Schubiger, Ganter et Haab". 19 septembre 1961, op. cit., p. 9-10.

2512.

"Cette encyclique qui nous concerne tous". Le Courrier, 22-23 juillet 1961.

2513.

"Cette encyclique qui nous concerne tous", 22-23 juillet 1961, op. cit.

2514.

JEAN XXIII. Mater et Magistra. cité par Leyvraz in "Cette encyclique qui nous concerne tous", 22-23 juillet 1961, op. cit.

2515.

René LEYVRAZ. "Cette encyclique qui nous concerne tous", 22-23 juillet 1961, op. cit.

2516.

Candide MOIX. Emmanuel Mounier. Penseur chrétien dans le monde moderne.Paris : éd. Seuil, 1960.

2517.

"La pensée d'Emmanuel Mounier". Le Courrier, 13-14 mai 1961.

2518.

"Notre presse à l'heure du Concile". Le Courrier, 10-11 novembre 1962.