5.2.1.3. Incidence des différents critères sur l'exercice de la polyvalence

5.2.1.3.1. Critères liés à la personne

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Ce tableau, tous établissements confondus, donne bien les grandes tendances, CHU et CHG ne présentant pas de différences significatives. L’âge ne semble pas constituer un facteur influençant la mobilité. Les pourcentages par tranche d’âge se retrouvent dans toutes les configurations, avec un taux néanmoins plus faible pour ceux excédant 40 ans. Il faut noter, en revanche, que pour les cas de remplacements B et C, faisant appel à un changement de discipline médicale ou de domaine d’activité, une moindre ancienneté du diplôme pourrait être un facteur favorisant (59 % et 66 % des infirmières ont leur diplôme depuis moins de 10 ans). On relève par ailleurs que le nombre de services effectués est plus élevé. Une expérience diversifiée, même courte, favoriserait ainsi les remplacements sur des secteurs d’activité différents de celle pratiquée au quotidien. On peut toutefois s’interroger sur le nombre de services effectués en moins de dix ans (4 voire 5). Est-ce dû au fait que la jeune diplômée « testerait » plusieurs services avant de « se poser » plus longtemps, soit dans un objectif de choix optimal, soit dans un objectif de professionnalisation rapide, pour faire face à la complexité et aux aléas du métier ?

Les services ayant des effectifs en infirmières inférieurs à 10 personnes sont les plus nombreux, et ce, plus particulièrement en CHG (64 % des cas). Ils font l'objet de remplacements fréquents, quelques soient les cas.

La formation professionnelle demeure largement sous-utilisée pour un métier en perpétuelle évolution. Seules 28 % en moyenne des infirmières ont suivi une ou plusieurs formations professionnelles.

L'exploitation de ces formations est globalement positive.