5.3.1. Les classes de polyvalence en fonction du nombre de technologies existantes

Tous établissements confondus, et quel que soit le nombre de technologies, les manipulateurs s'avèrent être "non polyvalents" dans 26 % des cas et "peu polyvalents" dans 10 % des cas. Ils exercent une polyvalence dans 52 % des cas (pratiques permanente, régulière et occasionnelle cumulées).

En revanche, si l'on distingue les pratiques en CHU et CHG, on note une réelle disparité, confirmant d'ailleurs, les idées reçues : les manipulateurs sont plus polyvalents en CHG (66 %) qu'en CHU (43 %).

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On remarque chez les manipulateurs exerçant au sein d'un plateau technique doté de cinq technologies (38 % des manipulateurs tous établissements confondus) un taux de "non polyvalent" très important, à savoir 43 % des cas. Les trois catégories de polyvalents ne requièrent, quant à elles, que 24 % des réponses.

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En revanche le taux de "non polyvalents" est en forte baisse, à savoir 15 % des cas, lorsque les manipulateurs exercent au sein d'un plateau technique "n'ayant que" quatre technologies (62 % des manipulateurs tout établissements confondus).Les trois catégories de polyvalents requièrent ainsi 70 % des réponses.

Nous verrons ultérieurement que l'IRM constitue la technologie distinctive. La dernière née des nouvelles technologies et sans doute la plus complexe, à ce jour en imagerie médicale, l'IRM semble nécessiter un personnel spécifique.

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On relève une "non polyvalence" et "moindre polyvalence" beaucoup plus forte en CHU qu'en CHG, lorsqu'il existe cinq technologies (66 % CHU, 36 % CHG). En revanche, cet effet s'atténue, voire s'équilibre, lorsqu'il existe quatre technologies (23 % CHU, 17 % CHG).

Il faut noter que 52 % des manipulateurs de CHU exercent leur activité au sein d'un plateau technique doté de 5 technologies. Seulement 17 % des manipulateurs de CHG peuvent en bénéficier.